- chapitre 15 -

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"(T/p) !!!" Je crie et cours dans la maison. Je laisse tomber mon sac par terre et me précipite dans la salle d'entraînement et je la vois.

Je vois (T/p), toujours forte et heureuse, à genoux et en pleur. Je vois la fille qui a enduré la douleur sa se plaindre quand sa mère est morte fondre en larmes. La fille qui ne crierait pas à l'aide quand elle était sur le point de mourir simplement parce que le professeur souffrait plus qu'elle.

Les larmes ne font que couler mais je remarque aussi que sa cicatrice dégouline d'un liquide rouge et visqueux.

Je me souviens instantanément de ce qu'elle a dit pendant notre stage. Pendant que nous patrouillions. "C'était à cause du surmenage..." je pense. Elle s'est surmenée. Non, mon père l'a surmené.

Nos regards se croisent pour quelques secondes.

PDV (T/p)

Ma cicatrice me brûle et commence à saigner. J'ai l'impression que mon sang est bouillonnant tellement cela me fait mal.

Je pousse un cri de douleur et verse une larme. Je peux enfin pleurer. Je peux enfin crier. La barrière a disparu. Rien n'empêche mes larmes de couler. C'est si bon de laisser sortir ses émotions...

Je tombe à genoux et je regarde l'entrée de la salle de formation. Mes yeux tombant dans ceux de Shoto.

Je souffle un peu. Je suis désolée Todoroki... je n'ai pas pu le cacher plus de 2 jours.

'Désolée. J'espère que mes efforts ont porté leurs fruits, que tu as pu te reposer.' Je pense.

La fatigue et la douleur est écrite sur tout mon visage, mais j'essaie de sourire. J'essaie de faire mon sourire le plus sincère à Todoroki pour dire 'Désolée'.

PDV Todoroki

Au cours de ces quelques secondes où nos yeux se rencontrent, elle me sourit et je suis tellement choqué.

"N'est-ce pas déjà assez ?"

Je ne comprends pas le sens de sa phrase. Fuyumi avait déjà appelé l'ambulance donc la prochaine chose que j'ai entendue était des sirènes. Ils ont mis (T/p) sur le brancard, Endeavor a suivi à l'intérieur et ils sont rapidement partis. Je n'étais même pas autorisé à les accompagner.

"Shoto !" Crie Fuyumi, "Allons-y !"

Je la regarde dans sa voiture, prête à démarrer. Je cours dans l'habitacle.

"Merci, Fuyumi," dis-je.

"Ne t'inquiètes pas, c'est tout autant pour toi que pour moi.", dit-elle, "Je veux dire, tu aimes (T/p), je l'aime bien aussi. Elle est comme ma petite soeur."

"Ouais, alors depuis quand est-ce que notre imbécile de père a commence à l'entraîner ?" je demande, super énervé. "Et pourquoi diable ne me l'as-tu pas dit ?"

"...elle m'a dit de ne pas te le dire." répond-t-elle.

"Pourquoi ?"

"Je peux lui dire maintenant, n'est-ce pas (T/p) ? Tu as assez travaillé.", a-t-elle parlé comme si elle parlait à (T/p) dans l'ambulance, "Elle a fait ça pour toi. Elle voulait attirer l'attention de papa pour que tu n'ais plus à souffrir. Elle voulais juste que tu vis une vie convenable."

"C'est pour ça que je n'ai pas eu à m'entraîner ces jours-ci..." dis-je et je me rends vite compte quand ma formation s'est totalement arrêtée, "Elle fait ça depuis la fête du sport?"

Flaming ~ [ShotoxReader] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant