Espoir

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Allongé,
Il fait noir et j'ai putain de peur.
Les monstres, j'ai peur des monstres.
Pourtant je sais qu'ils ne sont pas là dans cette pièce.
Je sais que je peux dormir tranquille.
Mais les monstres sont pourtant présent.
Ils se sont réfugiés dans mes pensées.
Ils me tourmentent pour voir combien de temps je vais tenir.
J'entends leur voix, je revois leurs actions.
J'ai peur du sommeil.
Peur des cauchemar.
Je suis juste un putain de froussard.
Réfléchir seulement la nuit plutôt que la journée, c'est ça être courageux ?
C'est être courageux de sourir à longueur de journée, de dire que tout va bien et pleurer la nuit en silence ?
Je ne crois pas, je crois que je suis juste trop faible face à ce qu'il se passe.
Saleté de monstre.
Je les haies.
Mais j'ai si peur d'eux.
Ils rient, ils rient si fort dans le noir de ma chambre.
Le silence m'angoisse, mon cœur se serre.
Les larmes tanguent au bord de la délivrance.
La nuit s'avance à pas lourd et rien ne peut l'accelerer.
Si seulement il y avait quelqu'un.
Je me sens si seul.
Mais je crois que je préfère les monstres aux humains.
Je me roule en boule sous ma couette,
Et je pris pour qu'elle m'étouffe.
J'attends que le soleil se lève, et qu'il chasse les monstres.
Mais le soleil est bien loin.

Touche le ciel puisque rien ne te retientOù les histoires vivent. Découvrez maintenant