Les frères Green

Chapitre 14 : Liam

Mercredi 09 Novembre - Central Park, Manhattan

Trois semaines s'était écoulées depuis qu'Alycia avait quitté la maison et moi par la même occasion. Lorsque j'avais vu qu'elle était rentrée chez elle, j'avais viré mes prétendantes restantes, car je ne voulais plus entendre parler de cette expérience à la con. Kyle avait poursuivit l'expérience, même s'il avait complétement flashé sur Lola, forcément, la copine d'Alycia. Donc à la fin de l'expérience, il lui avait proposé de tenter un truc ensemble et bien évidemment elle avait accepté car elle semblait elle aussi folle de lui. C'était à gerber de voir autant d'amour autour de soi vu que depuis une semaine tous les deux étaient au Manoir et vivaient le parfait amour. Bon d'accord, j'étais totalement jaloux car j'aurais voulu que ce soit Alycia et moi à leur place, mais j'étais quand même content pour mon frère car je voyais qu'il était enfin comblé. Mia avait essayé de me parler, me convaincre de la récupérer, mais j'avais trop peur qu'elle me rejette et que j'en souffre. Donc j'étais resté comme un con, seul pendant ces dernière semaines, à ne penser qu'à elle, à bosser comme un acharné pour occuper mon esprit le plus possible. 

Je n'avais pas voulu aller à ma garçonnière, de peur de me retrouver seul et de vriller encore plus. Même si je ne voulais pas en parler avec mon entourage, être avec eux me faisait du bien. Kyle avait aussi essayé de me parler, mais je lui avait simplement dit que c'était trop dur pour moi d'en parler pour le moment et qu'elle me manquait beaucoup plus que ce que j'aurais cru. 

J'avais reçu des SMS de mes plans cul habituels, me proposant des parties de jambes en l'air, mais j'avais à chaque fois décliné, trouvant des excuses plus bidons les unes que les autres. Il faut croire que j'étais vraiment mordu de cette fille. 

Aujourd'hui je devais aller manger avec Mia à Central Park, déjeuner habituel entre frère et sœur de la semaine. Elle m'attendais devant notre "cantine" comme elle aimait l'appeler et me prit dans ses bras pour me câliner. 

- Mon frère préféré ça va ? Tu sembles tout tristounet.

- Oui oui je vais bien Mia et toi ça va les affaires ? 

- Toujours les affaires à la bouche. Tu peux pas parler d'autres choses avec moi. Il y a pas que le travail dans la vie, même si j'ai bien compris qu'en ce moment il n'y avait que ça dans la tienne, saches que moi je ne vis pas que pour le boulot !

- Je sais ma puce, mais oui moi en ce moment c'est tout ce qui me motive. 

- Tu es déprimant frérot, rigola-t-elle. 

Nous nous dirigeons vers notre table fétiche afin de poursuivre notre déjeuner ensemble. Après avoir commander nos habituels Avocado toast et nos Mimosas, je me décidais à parler à ma sœur d'Alycia. 

- Bon je t'en parle mais tu dois déjà être au courant, connaissant Kyle il a du te le dire, mais la veille du départ d'Alycia, on s'est beaucoup rapproché...

- .. Oui pour vous être rapprochais, vous vous êtes rapproché, me coupa t-elle. Et à cause de ça elle est partie, tu saoules, je l'aimais beaucoup MOI. 

- Laisses moi finir s'il te plait car je ne m'ouvrirai pas à toi de si tôt. Donc on s'est rapproché oui, on a même faillit coucher ensemble sur ce putain de canapé mais Kyle nous a surpris avant et je t'avoue que sur le coup je pensais qu'il allait vriller vu que c'était sensé être sa prétendante et que la veille ils semblaient tous les deux très proches. Mais il souriait ce con ! Donc j'ai vite compris qu'ils s'étaient joués de moi, et je pense que tu es aussi dans le plan si mes sources sont bonnes. Donc je me suis senti trahi, ça m'a rappelé mes années lycées, et j'ai mal parlé à Alycia. Elle est partie et je ne l'ai pas rattrapé et je m'en mord les doigts maintenant car je me rends compte que je suis fou d'elle tu comprends ? Je pense que c'est la femme de ma vie, car aucune femme ne m'a jamais fait ressentir ce qu'elle me fait ressentir à ce moment là. Elle me manque tellement, je ne fais que penser à elle, que rêver d'elle. J'ai envie de l'appeler ou de lui envoyer un message mais j'ai si peur qu'elle m'ignore...