𝐀𝐧𝐠𝐞𝐥 𝐨𝐟 𝐝𝐞𝐚𝐭𝐡 [nomin]

05. BOOM

Sa tête se décomposa. Jeno ne comprenait pas ce qui se passait avec lui-même, quelque chose de similaire n'était jamais arrivé et il ne savait même pas comment définir ce qui se passait.

Chaque pas qu'il voyait faire par le rouquin ne faisait que mettre fin à sa santé mentale. Il voulait pouvoir le toucher, mais il savait que le moindre contact avec lui serait mauvais, voir addictif.

Il quitta sa forme invisible en voyant Jaemin entrer dans un café, en supposant que c'était l'endroit où il travaillait. Il attendu environ 5 minutes à l'extérieur de la salle puis entra.

Il regarda autour de lui, voyant que la plupart des tables étaient pleines, et d'un pas hésitant il s'approcha de la caisse, où le rouquin s'était installé pour commencer à servir.

« Bonjour, puis-je prendre votre commande ? »

Jeno était abasourdi. La voix du garçon était beaucoup plus douce qu'il ne s'y attendait et sans parler de son joli sourire. Il s'était figé, son cœur battait la chamade et pour une raison inconnue, aucun mot ne sortit de sa bouche.

Impatient et curieux, Jaemin demanda à nouveau.

"Excusez-moi... qu'est-ce que je vous offres monsieur."

L'homme aux cheveux noirs ne savait pas comment réagir, c'était incroyable ce que ce garçon qu'il connaissait à peine lui avait causé.

"Café."

réussit-il à dire d'une voix froide, comme s'il s'en fichait.

Le rouquin grimaça, attendant qu'il complète sa requête.

"C'est... un café. Il y a beaucoup de café ici, s'il vous plaît, pourriez-vous être précis ?"

La situation devenait frustrante pour Jeno. Il ne savait pas ce qu'il était censé lui dire, pour être honnête, il n'avait jamais bu de café et même si cela semblait incroyable, il ne savait pas qu'il y avait plus d'une façon de le faire.

"Je.. américain."

Il commanda rapidement la première chose qu'il put lire sur le menu.

Le roux hocha la tête et passa la commande à son partenaire, attendant que l'homme étrange sorte du rang.

Reprenant ses esprits, Jeno s'écarta, ouvrant maladroitement sa chaise pour faire face au caissier. Jamais de toutes ses années il ne s'était senti aussi maladroit, c'était quelque chose de nouveau.

Et s'il savait quelque chose, c'est que tout ce qui était nouveau n'était pas bon. Mais cela dépassait définitivement tout ce qu'il avait découvert auparavant.