𝐀𝐧𝐠𝐞𝐥 𝐨𝐟 𝐝𝐞𝐚𝐭𝐡 [nomin]

28.Without you

Le temps à Séoul changeait à nouveau, et cet après-midi était gris comme les pensées à l'intérieur de l'esprit du rouquin.
Plus rien d'intéressant ne se produisait dans sa vie, il n'y avait plus de nouvelles personnes ou d'événements pertinents qui l'éloigneraient de la monotonie de ses journées.

Il soupira profondément alors qu'il se consacrait à nettoyer une table, il restait encore une demi-heure avant la fin de son quart de travail et il n'avait aucune raison de demander à quelqu'un de le remplacer, à part cela grâce au temps il n'y avait personne qui remplissait la place.

Il était tellement ennuyé et fatigué qu'il ne remarqua pas quand il eut fini de nettoyer sur la même table qu'il nettoyait deouis maintenant 10 bonne minutes, fermant lentement les yeux.

Il se réveilla effrayé, ne sachant même pas quelle heure il était et pourquoi Mark - son partenaire qui travaillait à la caisse - ne l'avait pas grondé.

Il fit le tour de la salle silencieuse, se dirigeant vers une seule table occupée. La silhouette lui était trop familière.

"Jeno, c'est toi ?"

La voix du rouquin semblait déterminée, cachant la surprise qu'il avait reçue.

"Jaemin, j'ai besoin de te parler."

La pluie avait déjà commencé à tomber, et Jeno était toujours silencieux, accompagné seulement du regard du bel être humain devant lui, qui n'avait pas non plus essayé de dire un mot, tapotant la table pour cacher sa nervosité.

Il savait qu'après cela, il n'y aurait plus de retour en arrière.

"Jaemin, je sais que ça va sembler beaucoup mais j'ai l'impression de te connaître depuisplus longtempsUe tu ne le penses, et ce n'est pas associé à ta vie actuelle mais.. à la mienne."

L'homme roux le regarda confus, ne comprenant pas un seul mot de ce que l'homme aux cheveux noirs venait de lui dire. De quoi diable parlait-il ?

"J'espère que ce que je suis ne t'a fait aucun mal, mais je suppose que cette malédiction m'est venue pour une bonne raison."

De plus en plus perplexe, Jaemin était sur le point de se lever et de s'éloigner pour réfléchir à tout ce qu'on lui avait dit, lorsqu'il sentit les lèvres fines du brun piétiner les siennes.