Chapitre 2

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J'avais choisi une robe sirène bleu saphir ouverte jusqu'à mi-cuisse, avec un décolleté en v, celle-ci mettait mes courbes en valeur. Quant à Carla, elle avait une robe longue à bustier rouge, ses cheveux étaient bouclé et tombaient le long de son dos.

Après avoir passé des heures à se préparer, Carla et moi, nous rendions au Galla. Jack nous avait escortés jusqu'à l'endroit où se dérouler la fête. Les personnes les plus prisées de l'Australie étaient présentes, des chanteurs, des animateurs de télévision, des PDG ainsi que tous leurs cavaliers. Les femmes étaient magnifiques avec leurs robes de créateurs scintillantes. Carla est émerveillée face à tout ce décor, elle n'a pas l'habitude d'autant d'artifice. Nous étions au premier étage, un escalier trôné à l'entrée de l'immense salle, ouvrant la vue sur l'estrade de l'autre côté de la pièce et sur la piste de danse. Des tables se disposaient de part et d'autre de la piste, des groupes de personnes discutaient dans tous les coins de la salle. Les journalistes étaient aux aguets avec leurs appareils photo à la quette de nouveaux articles et de photos pour illustrés leurs articles qui allaient sortir dès le lendemain de cette soirée.

- Regarde il y a Rose Byrne ! S'exclame Carla en me tirant par le bras.

- Elle doit être la marraine de l'association cet année.

- Les gens sont très élégants, c'est dingue !

- Nous aussi ont l'est. M'exclamais-je. Bon, tu es prête ?

- Allons-y !

Carla me tient par le bras et on descendit les marches fièrement. J'ai la boule au ventre a chaque événement comme celui-ci, j'ai toujours peur de la question de trop. Les journalistes accaparent les célébrités les plus connues de la soirée pendant qu'on se dirige à notre table.

- Bonsoir. Dis-je en m'asseyant á notre table.

- Bonsoir. Dit Carla.

- Bonsoir mademoiselle Smith. Dit la jeune femme.

Le couple était déjà sur place, un merveilleux sourire se dessiner sur leurs lèvres lorsqu'ils nous saluent. Je reconnus la femme, elle avait été nommée avec moi dans le magazine l'année dernière, si mes souvenirs sont bons, elle tient une marque de cosmétiques bio, elle a fait sensation dès sa sortie. Carla me met discrètement un coup de coude pour retenir mon attention, je la regarde en fronçant les yeux.

- Ce ne sont pas les Cullins là-bas ? Dit-elle surprise.

- Qu'est-ce qu'ils font ici !

- Je dois avouer qu'ils sont incroyablement sexy avec leurs costumes. Me chuchota-t-elle. Tu ne trouves pas ?

- Arf... Murmurais-je agacé.

Le clan des Cullins est connu de notre famille. Si je suis l'histoire familiale, nos arrières grands-parents travaillaient ensemble dans tout le territoire Australien, puis, dans les années trente, ils ont pris des chemins différents suite à un diffèrent qu'ils ont eu, et ils ont divisé le pays en deux. Mon père ne peut pas entendre parler de leur nom sans entrer dans une colère que je n'arrive toujours pas à comprendre. Depuis petite, on me dit qu'il ne faut pas les approcher et je crois qu'en quelques sortes, j'ai une haine inexplicable contre eux qui a grandi au fil des années.

Il y a quelques années, ils ont réussi à nous voler une cargaison au nord du pays. C'est pour ça que depuis je suis chargé de mettre en place et de suivre les itinéraires que les chauffeurs doivent suivre, tout en prenant en compte les différentes positions des hommes des Cullins. J'ai souvent eu l'occasion de voir mon père à l'œuvre avec ses hommes, et je dois avouer que c'est assez satisfaisant de voir l'emprise qu'il a sur eux, à quel point ils se plieraient en quatre pour lui, certains lui doivent même la vie, d'autres lui sont reconnaissant, car il les a sortis d'une mauvaise situation. Je ne dirais pas que faire à présent parti d'un Cartel est une meilleure situation, mais au moins leur famille ne manque de rien, et ils ont cette protection. Je n'ai pas spécialement choisi de suivre mon père dans cette vie, mais il faut croire qu'une partie de moi y était destinée malgré moi.

- Merci à la famille Cullins pour son don généreux au profit de notre association. Dit la jeune femme sur scène. Les enfants vont être ravis, nous allons pouvoir réaliser nombreux de leurs vœux. Merci également à tous les généreux donateurs qui n'ont pas pu être présents ce soir, grâce à vous tous, on va pouvoir voir le bonheur dans les yeux des enfants.

Les deux jeunes hommes se tenaient sur scène, accompagnés de quelques autres donateurs.

Je lève les yeux vers les deux membres du camp adverse du mien, deux frères, l'un était grand, brun, quelques tatouages dépassaient sur son cou et au niveau de ses poignets, il portait un costume bleu nuit avec une cravate d'un bleu plus clair qui faisait ressortir le bleu quasiment transparent de ses yeux, il avait un regard ténébreux. Plutôt mignon. L'autre était un peu plus sûr de lui, sans doute l'ainé, il avait une posture assez droite, les bras croisés, ses yeux étaient foncé et strict, il était brun aux cheveux mi-longs attachés en queue-de-cheval basse, quelques mèches dépassaient le long de son visage, il portait un costume vert émeraude. Soudain, mon regard croise des yeux bleus qui me fixaient depuis un moment, je me tiens droite et supporte son regard d'un air sur de moi comme si cela ne m'atteignait pas. Puis il me fit un petit rictus au coin, je sens tout d'un coup le rouge me monter aux joues et baisse la tête.

Mon dieu qu'il est intimidant.

***

La soirée avait battu son plein, plusieurs prix ont été remis et de nombreux dons ont été fait pour l'association pour laquelle avait été organisé le Galla. À ma plus grande surprise un des fils Cullins a fait un don bien généreux à l'association, sans doute pour se faire bien voir de la société. Il est deux heures du matin lorsque je rentre chez moi après avoir déposé Carla chez elle. Jack nous a gentiment déposées suite aux consignes que mon père lui avait donnée. Il savait que les Cullins allaient être présents ce soir, il ne voulait pas qu'il nous arrive quelque chose.

Dimanche, mon seul jour de repos. Après une grasse mat bien mérité, et après avoir fait mon planning de la semaine, je me pose dans le transat profitant un peu du soleil. J'ai à peine le temps d'ouvrir mon bouquin et d'en lire quelques pages qu'on sonnait à la porte.

- Mademoiselle, votre père vous demande au QG. Dit Jack à travers l'interphone.

C'est rare que Jack vienne sans prévenir, je n'aime pas ça. Je me change, puis le rejoins en bas. Il m'avait attendu dans la voiture. Il semblait nerveux, une légère vague d'angoisse s'empara de moi. 

DIVINE  [Dark Romance]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant