Prologue

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-Violette, viens manger tes tartines au beurre de cacahuète. Elles vont refroidir ! Crie Rose, ma tante, depuis le rez-de-chaussée.
-J'ai plus 4ans, tata ! Criais-je assez fort pour qu'elle m'entende.
-Pourtant tu m'appelles toujours "tata" ! Dit-elle en montant les marches de ma mezzanine.
-Je suis fatiguée, pas envie d'aller au lycée. Appelles-les, et dit que je suis mourante. Dis-je dans l'espoir qu'elle accepte.
-Dans t'es rêves, jeune fille ! Me redescend t-elle de toute ambition.
-Pffouuu pas cool ! Ralais-je.
-Aller ! Aller, lève toi. Ton bus va pas tarder à passer. Dis-t-elle en enlevant la couette qui me tenait au chaud.

J'm'appelle Violette. Je suis indienne, et j'ai quelques origines. Du genre ; Albanaise, Asiatique, Grecque... Et je vis dans une banlieue parisienne. J'aime pas les rentrées. Surtout celle du lycée où tout ces mecs déboulent de nulle part et vous balancent leurs aisselles en pleine tronche dès le matin. Avec leurs boutons plus gros que mon fessier, ça fait pas rêver. J'ai une meilleure amie, : Jurie, et Rose. Rose, ma tante est celib, et flirt avec presque tout ce qui bouge. Elle vient de m'faire la bise la ? Qu'est-ce que je disais !

-Mais j'aime pas les rentré ! Dis-je un ou trois cheveux dans la bouche.
-Debout ! Ta voix suave de gros mec, suant la frite. Me répond t-elle en tirant la langue.
-Eh ! J'suis fatiguée !! Dis-je en lui tirant la langue en retour.
-Gngnng, lèves toi, où j'appelle un éboueur ! Me nargue t-elle.
-J'ai l'air d'une poubelle peut-être? Répondis-je l'air choquée.
-Aller va te débarbouiller. Épouvantail. Rit-elle en revenant au rez-de-chaussé.

Je n'eus le temp de lui balancer un coussin. Pff, je vais pas aller bien loin avec mes 16,50 de moyenne général. Si je veux faire vétérinaire, il faut ou moins avoir 18,5 ! Ça fait quoi si j'arrête ?

-EH TATA, J'PEUX ARRÊTER LE LYCÉE ET VIVRE SUR UN BATEAU À VENISE ? Demandais-je.
-Rêve bien fort chérie. Je croise les doigts pour toi ! Répond t-elle en claquant la porte des cabinets.
-Trop n...
-Dis pas trop nulle, et viens manger TES TARTINES QU'ELLES VONT REFROIDIR ! Crie t-elle.

Je vais dans la salle de bain de mon étage et me rince la peau. Ensuite j'enfile un pantalon noir parce que j'ai mes règles, et après je met un long pull vert. Une rentrée normale quoi.

-T'en fais pas Violette, ils vont pas ce foutre de toi parce que t'es indienne et parce que t'as un PUTAIN DE GROS BOUTON SUR TA GUEULE ! La vache. Est-il humain ? Dis-je ultra choquée.
-TON VOCABULAIRE JEUNE FILLE ! Crie Rose depuis les cabinet. Elle était coincée la première fois où ?
-Roro, j'ai un bouton rouge au milieu des deux sourcils on dirait une vraie indienne. M'acharnais-je sur mon sors.
-Je sais ! Rit-elle dans sa barbe.
-RHHHH. Ralais-je plus fort encore.

On s'en fou. T'es indienne et puis voila aller. Je descend, et je vois Rose ENCORE SUR LES TOILETTES.

-Putain mais t'as un truc coincée dans le cul ma pauvre. Va voir le gynéco ! Dis-je en rigolant et claquant la porte.
-Eh reviens ici vermine !! Dit-elle en joignant ses rires aux miens.
-A plus je t'aime aussi tata. Dis-je sans qu'elle puisse m'entendre.

A l'arrêt de bus ils me regardent tous bizarrement. P'têtre a cause du truc rouge entre mes deux yeux, mais c'est pas si grave. Oh non... je ressemble à un de ses vieux gars. Bouton... Aisselles... Origine chelou, c'est moi ! Sauf que je transpire pas. Je crois.

***

J'ai croisé deux mec plus tôt pas mal à qui faudra que j'essaye d'aller parler quand j'aurais plus ce truc sur le visage.

-VIOLETTE ! Crie ma meilleure en ce jetant dans mes bras.
-JURIE !! Dis-je en la recevant.
-Mon petit macaron à la noisette saupoudré d'une substance chelou ROUGE ? Dit-elle plus vite que ma réaction.
-Et ouaip. Annonçais-je fièrement.
-La vache.
-J'ai dis pareil quand je me suis... vue.. ( je décide de voir si elle m'écoute )dans le radiateur ce matin après avoir... ( continuais-je pendant qu'elle mate un des deux beau gosse que j'ai vue ce matin ) pris le jus dans la prise électrique. Pas mal la coupe rétro t'as vue ?
-Ouais met t'es mèches derrière les orteils pour voir ? Comme ça parfaitement. Dit-elle en me trifouillant le visage toujours en train de mater le gars.
-Ju. Ju ta dis orteils, et là tu bousilles mon rouge à lèvre. Dis-je dépitée.
-Oh mon dieu pardon. Ce rattrape t-elle en tournant brusquement la tête.
-T'en a un dans ton sac ? Questionnais-je.
-Un orteil ? Dit-elle un peut perdue.
-Non, Ju un rouge à lèvre ! Dis-je en rigolant.
-Nop. Répond t-elle confuse. J'ai pas d'orteils dans mon rouge à lèvre. Désolé. Dit elle en ce remettant à mater un autre mec qui passe par là.
-Pas possible. Murmurais-je.

La sonnerie retentit, et je me remet à glousser toute seule pendant que tous les autres élèves me regardent de travers.

-Ta quoi toi ? Avec ta casquette à l'envers style punk, et ton pantalon troué? Pas possible d'être aussi inhumain. Dis-je sans quitter son regard, l'air un peut neuneu.
-Je rêve. Dit-il en roulant des yeux, avant de partir avec sa classe.
-"Je rêve", gnngngng. Dis-je en limitant.

Une fois que j'ai trouvé ma classe, j'observe si ya un gars sur lequel ma meilleure amie a aussi mît le grappin. Mais y'a que des geeks, ou des schnocks. Ou alors un qui ce prend le poteau en pleine face parce qu'il n'a pas lâcher du regard Desi. J'explique. Desi elle était avec moi en primaire, et elle a toujours ses deux copines qui lui courent après comme des petits chiens : Sylvie, et Annick. Sylvie c'est celle qui a son père dans une nouvelle mode, sa s'appelle : fashioncook, et en gros il habille des filles pendant qu'elles cuisinent. Un peut chelou. Et Annick, bah elle elle vent des sacs. Genre un sac elle le vend 400€. Du coup bah voila. Et elles c'est genre des pestes. Moi je les aiment pas.

-Nous avons une nouvelle élève, ( Ah oui, j'ai pas dis ça. Les profs à chaque rentrée ils croient que je viens d'Inde juste pour étudier dans leurs écoles. Bizarre. Un délire raciste j'crois. ) elle nous vient d'Inde, et vient étudier dans notre spac...
-Madame, je suis une élève normale. Je suis Parisienne, et je viens d'Inde.
-Euh... Bah raconte nous ta cult... S'élance t-elle avant de chuter comme un avion.
-Des voitures. De la pollution. Des poubelles. Des ratons laveurs. Paris, quoi.

Les élèves de la classe rigole, et la traite de raciste. Une fille appelait Morgan, m'a dit que j'étais trop drôle et que je pouvais m'asseoir à coter d'elle.

Bon bah, pas si horrible la rentrée je crois.

A suivre...

A desoriented childOù les histoires vivent. Découvrez maintenant