chapitre 2(corrigé)

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                          Mia:  et voilà que tu t'y mets aussi. J'ai compris je me calme madame la grande (ironise t'elle en rigolant)

Je monte dans ma chambre pendant qu'on parle

Moi: assez rigoler, sérieusement quant est ce que tu viens ?

                       Mia: quand je me sentirai prête. Bref je dois raccrocher. J'entends la sonnette ma pizza m'appelle

Moi: toi et les pizza. À bientôt j'espère ( on rigole encore et je coupe l'appel)

J'entends une voiture se garer donc je regarde par la fenêtre de ma chambre. La Mercedes rouge de Will surplombe le garage  impossible de la rater ! Je descends rapidement les escaliers.

- adjoua adjoua adjoua ( j'appelle ma servante personnelle)

-han madame

- Qu'est ce que tu fais quand je t'appelle ? Questionnai je à son arrivée

- Madame "ye" (je)* grillais frite là

Son français m'épuise mdr elle est trop drôle

- Vas ouvrir la porte ( elle s'en va ) eh reviens s'il te plaît prochainement c'est oui madame et non ''han'' c'est compris ?(Lui dis je )

- honhon* ( d'accord )madame eh y'ai*(j'ai ) oublié même oui madame

Et elle s'en va. Franchement elle me fait trop rire. Je cours m'asseoir dans le sofa. J'entends will entrer

- Merci adjoua (lui dit il en venant vers moi ) à moi salut mon amour comment tu vas ?

Je prends un air désintéressé

-Bien( lui répondis je sèchement)

- je vais bien aussi merci de demander.(Dit il avec sacarsme) Pourquoi tu fais cette tête ? (Me questionne t'il )

- Monsieur DEGRI William Averell devait venir me voir il y a une semaine mais il a préféré voir toutes ses autres copines d'Abidjan*( ville de la Côte d'Ivoire) avant de venir voir la roue de secours que je suis voilà pourquoi je fais cette tête (debitant mon monologue)

- Eh les filles Guérré*(ethnie de la Côte d'Ivoire) et leur jalousie. Comment tu peux penser ça de moi chéri?  Demande moi d'abord le pourquoi de mon absence  (me dit il )

- Pourquoi ? Demandai je

- je devais pertinament voir....(Commence t'il )

Je lui coupe la parole avant qu'il termine

Moi : tes nombreuses copines ? (Je rétorque aussitôt)

- Non! Mon producteur tu sais très bien que je dois faire sortir mon nouveau single dans un mois.

-Attends tu parles de la chanson que tu m'as fait écouté là ? (Dis je comprenant )

- Oui c'est bien ça (dit il )

Oh la honte je l'ai accusé pour rien. C'est pas ma faute aussi le mec est beau. Le petit bété*(ethnie de la Côte d'Ivoire) là a un truc. Mais je dois avouer que je manque un peu de confiance en moi et cela se répercute sur mes agissements. Bon bref je vais tenter de me rattraper.

-Oh je suis vraiment contente pour toi mon chéri. (Dis je en souriant)

- C'est maintenant que t'es contente pour moi (dit il en boudant)

Orh il est trop mignon quand il boude. Bon je vais un peu l'amadouer

-Oh je suis désolée mon chéri, mon cœur, l'homme de ma vie. Viens dans mes bras. Allez viens voir ta régi chérie (dis je en ouvrant mes bras)

Il vient rapidement c'est un vrai gamin lui. Je le prends dans mes bras et il me fait un bisou sur le front. Je l'aime tellement. Je remercie le Seigneur Jésus pour sa vie.

                   YANNICK

Je marche un peu dans le quartier. Je vais au ghetto*(fumoir ) voir mes amis. Si Estelle me voit ici ça va chauffer mais bon

- eh fiscalité deux journalistes hein.*(Eh mon petit comment tu vas ? Ça fait longtemps) (Me dit le bosquet un ami )Ici on pensait que t'avais dja hein *(ici on pensait que tu étais mort )

- moi mort? Vous êtes pressés de me voir six pieds sous terre on dirait ( je réponds)

-Eh yanco ton français de blanc là c'est pour l'école hein ici c'est le ghetto donc faut couman* (parler) comme nous

C'est toujours comme ça avec lui. Il croit que je veux me sentir supérieur à lui. Il est est toujours entrain de fumer.

- Si je me mets à parler comme vous et que par malheur ma sœur entend elle n'aimera pas (Dis je )

-Ta sœur soayé*(ennuyante) là. Tu fumes pas ? (Me demande t'il)

C'est vrai que ça me tente mais je n'ai pas envie de finir comme eux . Je n'ai aussi pas envie de décevoir Dieu et ma sœur non plus même si ce n'est pas l'impression que je donne.

- Non merci et ma sœur n'est pas soayé c'est la meilleure sœur du monde. (Dis je comme un enfant qui défend sa sucette)

- Donc pourquoi tu es ici? Quitte là en min tem sinon yai rentrer dans toi gauche gauche même* (pars d'ici avant que je ne te frappe) me dit il

-Calme toi c'est bon je m'en vais. De toute façon j'ai rien à faire ici (dis je en partant)

Je pars et c'est temps mieux j'ai pas envie de gâcher ma vie.

                    ESTELLE

Nous sommes au marché pour vaquer à nos occupations

- Voyons voir jusqu'où s'étend cette journée d'aujourd'hui. J'espère qu'elle donnera plus d'argent ( me dis je à moi même)

Leila :( elle est étonnée mdr elle est toujours pas habituée) Estelle tu me parles?

-Non je réfléchis juste à voix haute(je réponds)

- Tu es bizarre* ( me semble pas bien )depuis ce matin dit moi y'a quoi ou bien c'est encore yano ?( Me questionne t'elle)

- Non cette fois ci c'est Mr Karim le propriétaire(je réponds)

-Ne me dit pas qu'il t'a encore dragué*(faire la cour) ?

- Non! Depuis la bonne leçon qu'on lui a donné il n'a plus recommencé mais comme vengeance je n'ai qu'un seul mois pour quitter sa maison qu'il veut renouveler d'après ses dires (dis je )

- Eh estou faut parler français que je comprends là. J'ai rien compris même.

Leila me fait trop rire. Elle s'est arrêté en cinquième donc souvent elle nous comprend pas trop. Je ne moque pas,  c'est juste son ton qui me fait rire

- Il dit qu' avant le mois prochain je dois partir il va arranger sa maison (je répète pour qu'elle comprenne)

-Han maintenant j'ai compris

- À l'heure là*(actuellement) je ne sais pas quoi faire

-Tu te rappelles de korotoumou ? La fille noire qui marchait souvent avec nous là

C'est l'autre amie dont je vous ai parlé.

-Oui ça fait un peu longtemps que je ne l'ai pas vu

- Bon je l'ai vu hier. je l'ai expliqué*(je lui ai expliqué) tout ce qu'elle a raté et elle dit qu'elle peut nous aider

Eh Leila si je la corrige elle va bouder

- Hum cette fille là je ne lui fais pas confiance. Je ne pense pas  qu'elle ait une bonne chose en tête

-Allons chez elle demain couan*(comme ça)on va voir si ce qu'elle va dire est bon ou mauvais

Je ne sens pas cette fille sérieusement mais bon

- Bon d'accord c'est compris.  (Dis je pour clôre)

Nous allons quand même voir on ne sait jamais

ENTRE FACILITÉ ET PATIENCE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant