Orlia . ᵐᵒⁿ ᵐᵃʳⁱᵃᵍᵉ ᶠᵒʳᶜᵉ [Correction]

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Je me suis réveillée avec des coups de pied dans mon ventre, c'est souvent comme ça quand je ne me réveille pas de moi-même.

Kadi: LÈVE-TOI, maman te veut dans la cuisine.

Elle me soule, elle croit que je suis son chien, ou bien. Mais je me suis levée, flemme de me faire frapper à 6 h.

Je me suis levée pour aller à la cuisine, quand je me suis pris une baffe.

Sahra: Tu crois que tu es chez toi?

- ...

Sahra: Continue à ne pas répondre, la prochaine fois tu ne te lèves pas, je te ferai pire.

Et elle est partie en me poussant contre le mur à ce moment-là, j'ai eu directement les larmes aux yeux, comme d'habitude, mais elles ne sont pas tombées.

J'ai commencé à faire à manger, car je ne voulais pas qu'elle mette ses menaces à exécution. En voyant ça, Faida a commencé à me parler.

Faida: Toi là, tu vas aller m'acheter des vêtements plein et des chaussures.

Je ne vous l'ai pas dit, mais contrairement à ce que vous pourriez penser, mes parents et mes sœurs sont de classe moyenne, elles ont toujours ce qu'elles veulent.

- Faida, tu ne peux pas aller avec tes potes en...

Faida: Ce n'est pas une question, hein? Fais-le, ou je dis à maman que tu es allée je ne sais où.

C'était le jour de mon anniversaire. Ma seule copine m'avait préparé une surprise, et elle m'a vue rentrer avec, en plus de le prendre pour elle et de m'avoir frappé, elle me menace avec ça depuis des mois.

- Oui.

Faida: C'est bien, continue de faire à manger vite, j'ai faim.

Je fais ce qu'elle a dit. J'ai préparé des crêpes, des œufs brouillés... J'ai disposé la table et ils sont venus manger. Mon père, lui, était déjà au travail. Je suis retournée dans ma chambre avant que l'on me le dise. Je voudrais éviter un drame. Je me suis lavée et habillée d'un boubou bleu, comme d'habitude, j'ai que ça en plusieurs coloris, et j'ai prié.

[...]

Kadi: Maman est partie au travail, va nettoyer et après tu nettoies ma chambre.

- Ok.

Dans cette maison, j'ai plus l'impression d'être une servante que autre chose. Depuis que je suis petite, c'est comme ça. Sans parler du coup. J'avoue, j'avais fait mon ménage, tout brillait dans la maison. J'avais aussi fait la chambre de Kadi. J'étais en train de passer avec le seau quand Faida l'a renversé.

Faida: Je t'ai dit quoi tout à l'heure, c'est quand que tu vas acheter mes vêtements?

- Je finis le ménage et après je pars.

Faida: Est-ce que je t'ai demandé de faire le ménage? Je t'ai dit va m'acheter des vêtements, c'est français, non?

- Je suis en train de faire le ménage, je te l'ai déjà dit.

Faida: Tu me réponds maintenant, toi?

- Je t'ai juste dit que je le ferai après.

Elle a tourné les talons en posant sa carte bleue sur la table. J'ai dû essuyer tout et mon boubou, le bas, il était bien sale avec l'eau, après que j'ai fini cela, j'ai pris sa carte et je suis sorti, elle m'avait déjà fait une liste avec toutes les choses que je devais acheter, car ce n'est pas que je n'ai pas de téléphone, mais bon, il peut juste appeler.

2 heures après...

On était dans le centre commercial avec ma pote Fatou, la seule.

Fatou: Non, mais ta sœur, vraiment, elle abuse.

- C'est à elle faut dire ça.

Fatou: Je lui aurais cassé la bouche depuis.

- Tu te souviens pas comment ça s'est terminé la fois où je l'ai fait?

Et oui, j'ai levé la main sur cette poufiasse, mais c'était quand j'avais 10 ans. En même temps, elle m'avait arraché mes mèches avec mes cheveux et m'a griffé, je lui ai donné un de ces coups de poing, elle s'en souviendra. Ma mère m'a battue très violemment et des seaux d'eau chaude, même sur le corps, j'ai une trace de brûlure carrément.

Fatou: On va éviter.

- Oui, c'est mieux.

Fatou: Je voudrais être comme toi, t'es forte, avec de la joie malgré ce que tu vis.

- Je ne vais pas me morfondre, y'a des personnes qui n'ont même pas de toit sur la tête, moi j'en ai un, et puis le reste...

Fatou: Même moi, j'aurais pas pu.

- Wsh, on va arrêter de parler de ça et on va aller voir des magasins pour se rincer les yeux.

On a d'abord pris les affaires Faida a Guess et puis après avec Faida on a décidé d'aller à Zara.

Fatou: T'as vu ce pantalon, il tirait bien, hein, avec tes grosses...

- Mais doucement, toi, tu veux pas crier non plus.

Fatou: C'est la vérité.

- B'a pas besoin de me le rappeler, mademoiselle.

Fatou: Ouais, t'aimes ce haut-là?

- B'a évidemment.

Fatou: Viens, on prend le même pour nous deux.

- J'ai pas d'argent sur moi.

En ce moment, ma mère me surveille beaucoup, du coup, je peux même plus garder les enfants de la voisine quand ils ne sont pas là. Ma mère ne m'a jamais surveillé, mais en ce moment, elle me guette beaucoup.

Ania: T'inquiète, je prends pour nous deux.

- Fatou, t'as pas...

Fatou: Commence même pas me sortir des phrases d'excuse, je prends les et c'est tout.

On est passé en caisse, et tous on a pris le bus pour rentrer, Ania s'est arrêtée 5 arrêts avant moi.

À suivre...