When the sky fall

Lumiére

Une fois König sorti, j'ai écouté Jean faire son rapport. J'espérais qu'à chaque mot qu'il prononçait ce soit le dernier. Mes cuisses étaient serrées et mon entre jambe mouillée. Je me retenais de faire le moindre bruit qui pourraient paraitre étrange. Une fois notre discussion terminée, j'ai filé directement dans ma chambre. Marcus s'était déjà couché. Je me suis changée et suis aller prendre une douche. Ça brulait "en bas". J'ai descendu ma main et ai essayé de régler le problème rapidement. Après quoi, je suis allé me coucher. Du moins j'ai essayé. Plusieurs heures sont passée avant que n'arrive à m'endormir. Le lendemain matin, j'ai sauté le déjeuner. Le manque de sommeil m'avais mise de mauvaise humeur. Marcus avait dû le remarquer.

"Bah alors, toubib ? On a mal dormi ?"

"Parle moins fort."

"Je prends ça pour un oui. Tu ne vas vraiment rien manger ? Et arrête de froncer les sourcils, tu vas attraper de vilaines rides."

J'ai soupiré et hausser les épaules. Sur ce, nous nous sommes rendus sur le terrain d'entrainement. Estéban et Martin nous ont salué, je me suis contentée de leurs dire bonjour d'un signe de tète. Le brun ricana.

"De mauvaise humeurs, princesse ?"

"Ferme la."

"Okkkk je vois le genre."

König nous observait de loin et je faisais de mon mieux pour l'ignorer. Je n'avais pas envie de redevenir chaude d'un coup.

Les jours sont passé. Quand il venait pour son contrôle médical, je chargeais toujours Jean ou Hiro de s'occuper de lui. N'importe quelle excuse était bonne pour éviter de croiser directement son regard.

Mais ce soir-là c'était différent. Il n'y avait que moi et König était le dernier à passer, comme d'habitude Jean était introuvable et Hiro avait terminé son service. J'ai donc pris une grande inspiration et je l'ai fait entrer.

"Bien, assis toi."

Il n'a pas rechigné et s'est laissé faire. J'ai été chercher le tensiomètre et l'est mis autour de son bras. Je n'avais jamais remarqué à quel point les traits de ses muscles étaient tranchant. Sa voix m'a fait sortir de mes pensées.

"Doc, à propos de la dernière fois..."

"C'était purement professionnel, tu étais mal au point et j'ai fait ce que j'ai pu pour te soulager"

Il n'a pas dit un seul mot après avoir simplement acquiescer de la tête. Je n'aurais pas dû lui dire ça, encore moins aussi froidement. J'avais profité de la situation et dire que je n'avais pas apprécier ce que nous avions fait ce jour-là serait mentir. J'ai repris la parole avant qu'il sorte.

"Uhm König..."

"Hm ?"

"Tu n'as rien dis à personne pas vrais ?"

"Ce n'est pas comme si j'avais quelqu'un à qui le dire."

"Je vois..."

J'ai soupiré puis j'ai souri amicalement

"On peut dire que tu m'en dois une !"

" Je te le revaudrais."

Sur ces simples paroles, il est sorti de la pièce. J'ai vite fait de terminer mon rapport puis de retourner dans ma chambre.

Le lendemain matin j'ai été appelé par McTavish.

"L'escouade 141 part en repérage. On explorera le terrain ennemi sans l'aide de l'armée allemande. Il faut que l'on ait le plus de repère possible pour le jour de l'opération."