oChapitre 7: Les aléas de la vie

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J'étais chez Laura, elle dormait, mais pas du sommeil du juste depuis pas mal de temps. Alors je décidais de la réveillée, la voir roupiller alors que j'étais debout depuis déjà deux heures et que je ne pouvais me rendormir vu qu'elle ronflait si fort que les murs en tremblaient, me mettais dans un état pas possible.

-Laura!

-Laura?!

-Putain, Laura, tu va bouger?!! lui hurlais-je en la secouant.

Ma meilleure amie se réveilla, elle avait une tête qui devait refléter son état intérieur: les cheveux en bataille, le mascara qui formait deux tâches noirâtres sous ses yeux, sa bouche pâteuse et qui puait!

-Quoi? demanda-t-elle péniblement

-Bouge!

En entendant ces paroles elle sembla se reconnectée.

-Qu'est ce qui va pas chez toi? J'ai la gueule de bois, et toi tu me réveille en me hurlant dessus? me cracha-t-elle au visage

-Ok, tu sais quoi, la prochaine fois je te laisserais provoquer un esclandre au vendredi dans ta sublime combinaison fushia! Et je te laisserais seule avec Max!

Sur ces paroles, je sortis, plus énervé que jamais! J'étais un peu trop impulsif, je disais et faisais toujours les choses quand elles me passaient par la tête, sans prendre le temps de réfléchir au conséquences, je n'aurais pas dû la réveillée aussi brutalement. Je sortit une clope de ma veste, ainsi qu'un briquet. Je plaçait la clope entre mes lèvres. Et puis je me rappelais de ce que j'avais promis à ma mère. Alors, en soupirant je rangeais tout, et me dirigeais vers le RER.

J'étais assis dans cette boite de conserve depuis déjà 15 min, le wagon était vide, seule une jeune fille avec un air pensif sur le visage était assise à deux sièges de moi. Elle aurait du s'ennuyer vu qu'elle n'avais strictement rien pour s'occuper, ni casque, ni livre, ni ami à qui parler, ni même un sac. Mais apparemment le paysage qui défilait derrière la vitre suffisait à la distraire, je l'enviais, car même avec de la musique à font dans les oreilles je n'arrivais pas à penser à autre chose qu'à ma destination et a ce que ça impliquait.

Sans que je m'en rende bien compte je me retrouvais devant la porte où était placée la petite plaque métallique sur laquelle on pouvait voir inscrit: Mme Aliès, psychologue. Je rentrais et tombais sur Charlotte, la réceptionniste, une petite vielle bien sympathique.

-Dylan, s'écria-t-elle en me voyant, ça faisait longtemps, comment vas-tu mon garçon?

Je souris, j'adorais cette femme.

-Ça va, ça va... Mme Aliès est là?

-Oui, mais elle est avec un client, Mr Bruneau, il est dépressif... me lança-t-elle sur le ton de la confidence en secouant la tête, navrée.

Je crois qu'il a perdue sa femme, l'année dernière... reprit-elle

Elle n'avait apparemment pas compris le sens de "secret professionnel", mais elle me faisait bien rire.

-Je vais attendre...

Et j'allais dans la salle d'attente, lieu sinistre où tu t'ennuie à mourir en pensant aux tortures qu'on subira dans la pièce adjacente.

-Au revoir Mr Bruneau! entendis-je au bout d'un moment.

C'était la voix de Mme Aliès. Elle reprit:

-Bon ben, je vais attendre Mme Lanren.

-Peut-être que vous devriez envisager de regarder dans la salle d'attente. fit Charlotte

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 09, 2015 ⏰

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