Chapitre 50 : Encore un au revoir compliqué

118 4 0
                                    

Julie : Et voilà, déjà fini...

Pedro : On a bien profité Ju ! On se revoit vite...

Julie : Mouais pas sûr non plus...

Pedro : Arrête de directement voir le négatif.

Julie : Je suis désolée, il faut juste que je m'y habitue. On passe tellement de bons moments quand on est ensemble que c'est dur de se quitter. Et puis tu sais le fait que tu sois quelqu'un de médiatisé c'est difficile des fois

Pedro : C'est une question de confiance.

Julie : C'est trop dur

Pedro : qu'est ce que tu veux dire ?

Julie : Je n'ai pas envie d'être égoïste, je n'ai pas envie de t'obliger à quitter City car dans tous les cas tu ne le fera pas. Mais je n'arrive pas à me convaincre que ça serait une bonne idée de venir ici. Seulement, je n'ai pas non plus envie qu'on se séparent. Je ne sais pas si tu te rends compte mais chaque décision qu'on prendra ne sera jamais bonne. C'est voué à l'échec.

Pedro : Tu es sérieuse Julie ? Tu abandonnes trop facilement, c'est ça ton problème. Tu vois la difficulté partout. On passe de supers moments ensemble, si tu aimes tant ton boulot que tu le prétend tu devrais t'y sentir bien et ça devrait t'aider à passer au dessus de la distance. Le problème avec toi c'est que tu as du mal à profiter de l'instant présent. Quand tu es ici tu penses au fait que ça ne durera pas et quand tu es là-bas tu penses seulement au moment où tu vas venir. Ça ne t'aide pas ça. Tu devrais un peu plus accepter ce qu'il se passe. On serait tous les deux malheureux si on venait à se quitter. Et puis les choses ne seront pas éternellement comme ça tu sais.

Julie : Ah oui ? Mais Pedro le fait est que si on veut une vie ensemble, construire une famille ou juste une relation durable et stable, il faut que l'on habite ensemble, dans la même ville ou au moins dans le même pays. On doit faire des sacrifices, et pour le coup c'est surtout moi parce que toi tu dois surtout t'adapter aux mercatos et au business du football. J'ai peur de ne jamais m'épanouir dans ma vie, de ne pas trouver de stabilité

Pedro : Tu es en train de te projeter beaucoup trop loin et je trouve ça dommage. Tu ne te rends pas compte de tous les bons moments qu'on est en train de vivre. Moi je me sens bien avec toi, en ce moment ma vie c'est City, toi et ma famille. Rien d'autre, tu me combles de bonheur, tu me rends meilleur. Je ne suis pas la même personne depuis que je te connais. Et même si on vit des moments compliqués car nous ne sommes pas réunis physiquement, tu es constamment dans ma tête et dans mon coeur. La différence entre toi et moi c'est que tu vois le verre à moitié vide et moi à moitié plein. Je t'en pris positive sur la situation, profite, on est encore jeunes, la distance ne peut que nous rendre plus forts pour la suite. La confiance, la communication et surtout l'amour !

Julie se mit à pleurer. Pedro n'hésita pas une seule seconde pour la prendre dans ses bras.

Julie : Je suis désolée Pedro... c'est plus fort que moi de penser à tout ça. Mais tu as tellement raison. Je ne peux pas non plus me passer de toi dans ma vie. Tu la rends merveilleuse. Et c'est sans doute pour ça que j'ai du mal à profiter, parce que je sais que ça pourrait être tellement différent. Je vais faire des efforts, je vais me concentrer sur l'instant présent.

Pedro : C'est ce que je veux entendre.

Après cette discussion riche en émotions, les deux s'endormirent avant de se quitter le lendemain. Julie se leva tôt pour partir rejoindre l'équipe à l'aéroport. Elle fit un bisou à Pedri pour lui dire au revoir. Ce moment resta tout de même dur malgré leur conversation d'hier soir.

À peine sortie de chez Pedri, Julie sourit, elle commença dès maintenant son cheminement vers le "vivre l'instant présent". En arrivant à l'aéroport, elle rayonnait. Gavi vint la voir directement

Pablo : Eh bien tu es toute pimpante toi, Pedri t'a annoncé qu'il revenait à Barcelone ou quoi ?

Julie : Non, on a eu une longue conversation hier, il faut que je positive, que j'arrête de toujours broyer du noir et penser à ce que je vis en ce moment. Me concentrer !

Pablo : C'est super, content pour toi. J'espère que ça va marcher

Balde arriva vers eux

Balde : Julie !! Peut-être que toi tu vas accepté puisque Monsieur Gavi est trop occupé à aller flirter avec une fille, est ce que ...

Julie : Attends quoi ?  Et tu ne me le dis même pas ça ?

Pablo : J'allais te le dire dans l'avion, mais on ne m'en a absolument pas laisser le temps roh !

Julie : C'est la fille que tu as rencontré à Doha ?

Pablo : Ah tu avais remarqué, oui c'est elle, mais on va juste boire un verre on se calme

Julie : Bah raconte, c'est qui cette fille ???

Pablo : La soeur de Erling Haaland, je sais c'est improbable

Julie : What ? En effet improbable. Elle parle espagnol ?

Balde se mit à rigoler

Pablo : Arrête de rire toi dit-il en rigolant aussi

Pablo : Non en faite elle parle norvégien logique, et anglais, du coup j'ai galéré à la comprendre mais bon elle me plaît bien, tu parles bien anglais toi ?

Julie : Euh oui où est ce que tu veux en venir ?

Pablo : tu veux pas m'accompagner pour faire la traductrice ?

Julie : Quoi ? Pablo c'est bizarre ce que tu me demandes là, je peux te donner des cours d'anglais à la limite mais t'accompagner ça risque juste d'être gênant

Pablo : Oui je sais mais elle me plait beaucoup trop et j'ai peur de passer pour un bouffon...

Julie : Mais non, il faut juste que vous fassiez une activité qui pour l'instant ne demande pas trop de dialogue, genre pas aller boire un verre, c'est la pire idée.

Balde : Un cinéma ?

Julie : Ouais merci le génie, et ils vont le voir en quelle langue ?

Tout le monde rigola, tout en montant dans l'avion pour s'installer.

Quelques minutes plus tard

Julie : Oh mais j'ai une idée !!!

Pablo : Accouche

Julie : Balde c'était quoi que tu voulais me proposer tout à l'heure ?

Balde : Port Aventura

Julie : Parfait ! Vous venez avec nous ! Comme ça tu passes du temps avec elle et je suis pas loin pour faire la traductrice si besoin.

Balde : Putain mais c'est une bête d'idée

Pablo : J'avoue tu gères Julie, merci, je vais lui envoyer un message.

Un nouveau mondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant