Un nouveau monde

Un responsable pas si responsable

En faisant la fête, Julie fut interpeller par quelqu'un qui lui tapa l'épaule.
Martin : Julie le monde est petit, je savais que tu serais là mais je ne pensais pas te croiser dès le premier jour.
Julie eu un mouvement de recul instinctif, elle sait qu'elle s'est peut être monté la tête quant aux avances que Martin a pu lui faire, mais elle ne pouvait pas s'en empêcher, elle reste persuadé qu'il la drague.
Julie : Oh Martin, ça fête la victoire de l'Espagne ?
Martin : Et oui évidemment, on est en vacances il faut en profiter
Julie : Tu es avec qui ?
Martin : Des potes on va passé le mois ici ça va être sympa. On va se voir tout le mois ça se trouve
Il la prit par l'épaule. Julie n'était pas à son aise. Elle ne se sent pas de réagir mal dans une ambiance si festive... pourtant tout ça la gêne.
Martin : Tu loges où ?
Julie : euh pas loin dans les maisons là-bas
Martin : Cool tu me montreras ça alors
Julie n'arrivait pas à savoir si c'était très amical ou de la drague...et donc elle continuait à être évasive
Julie : Si l'occasion se présente oui, bon excuse moi je dois te laisser
Martin : Oh attends, on vient à peine de commencer à s'amuser, tu ne vas pas me quitter
Il commençait à se rapprocher d'elle dangereusement
Julie : Je dois rejoindre mes amies.
Martin : Viens faire la fête avec moi aller !!!
Julie sentait de plus en plus que Martin lui forçait la main, elle savait qu'elle ne risquait rien ici car les filles étaient juste à côté et il y avait trop de monde autour. Mais même, elle avait peur, il commençait vraiment à être insistant. Maintenant il ne faut plus penser que c'est son chef, elle doit réagir.
Julie : Lâche moi Martin, je n'ai pas envie, retourne voir tes copains et laisse moi tranquille
Martin : T'as dit quoi là ??
Martin commença à lui serrer le poignet très fort, et sans s'en rendre compte il l'avait éloigné des filles, avec la foule c'était compliqué pour Julie de les retrouver.
Martin : Tu ne me parles pas comme ça, je suis ton chef ok ?
Julie se sentait seule, elle le voyait de plus en plus agressif avec elle, et si elle disait un mot de travers qu'allait t'il faire ? La foule autour ne semblait pas remarqué ce qu'il se passait, en même temps il a du culot pour faire ça autour de pleins de gens.
Julie : Je... oui désolé
Martin : Je préfère, bon maintenant je te paie un verre tu n'as pas le choix.
Julie savait, c'était trop tard pour un retour en arrière, mais elle était obligé de le faire, elle savait que ce genre d'événement allait faire polémique mais il n'était pas question pour elle que ce taré s'en sorte comme ça. Alors elle se mit à crier.
Julie : Au secours, lâche moi tout de suite !!!!
Évidemment, vu le monde qu'il y avait autour, Martin lâcha directement Julie avant de s'enfuir en courant, les gens autour d'elle venait la voir et lui demandait comment ça allait. Les filles accoururent. Julie s'écroula en pleurant.
Clémence : Qu'est ce qu'il s'est passé ? Quelqu'un ta fait du mal
Julie : Martin mon chef à Barcelone, il me forçait à rester avec lui et... j'ai peur les filles.
Julie tremblait, bien qu'il ne soit pas allé loin, ce moment lui fait froid dans le dos, il aurait pu lui faire ça bien avant, dans un bureau où ils étaient seulement tous les deux. Quelques minutes de plus et qui sait ce qui aurait pu arriver...Elle ne comprenait pas une telle réaction de la part de Martin, il lui faisait si peur qu'elle a du mal à se dire qu'elle a fermé les yeux si longtemps sur le comportement déplacé de cet individu.
Sira : Julie tu dois immédiatement appeler le FC Barcelone, pour leur dire de suspendre Martin, il ne faut plus qu'il exerce là-bas.
Julie : Je n'ai pas la force là maintenant
Sira : T'inquiète ma belle je vais le faire
Sira s'éclipsa pour passer le coup de fil.
Quelques minutes passèrent, les filles entouraient Julie qui ne parlait plus.
Sira : C'est bon je les ai prévenu, ils vont faire le nécessaire
Julie : Ils t'ont cru ?
Sira : Oui, enfin ils m'ont dit qu'ils ouvriront une enquête mais dans tous les cas ils ont suspendus les fonctions de Martin à l'instant. Ma "plainte" va être examiné. Ça sera forcément sur la bonne voie, il y a trop de témoins, et des caméras de surveillance, peut être même que Martin avait un passif, ne t'en fait pas tout va bien se passer.
Hannah : Je pense qu'il est temps qu'on rentre Julie
Julie : Oui je n'ai pas le coeur à la fête là...
Clémence : Ne t'en fait pas c'est normal, prenez bien soin d'elle les filles, nous aussi on va rentré, je prendrais de tes nouvelles. Et si tu vas mieux on se voit au match France-Colombie on ira ensemble.
Julie : Oui merci Clémence.
Les trois filles se dirigeaient vers la sortie et au loin, Julie vit le frère de Pedri, Feran. Il s'avança vers elle très inquiet
Feran : Julie comment tu vas, tout le monde parle de ce qu'il vient de t'arriver ?
Julie : Ce n'est rien, ça va vite passé, j'ai eu très peur sur le moment qu'il...
Feran : Non ne penses pas à ça viens là.
Il l'a prit dans ses bras.
Feran : Il faut que tu rentres et que tu te reposes
Julie : Oui tu as raison
Feran : Allez, à bientôt !
À 20h les filles étaient rentré dans leur logement à Milan. Julie avait complètement lâché son portable depuis tout à l'heure. Quand elle le reprit elle vit 10 appels manqués de Pedro. Elle s'empressa de le rappeler.
Pedro : Julie putain enfin tu réponds, comment tu vas !!! Je viens d'apprendre ce qu'il t'est arrivé je vais vraiment le fumer ce batard, qu'il ose une seule fois remettre la main sur toi et je...
Julie : Tout va bien Pedro, il n'est pas allé plus loin et heureusement le principal c'est que ça aille mieux
Pedro : J'ai eu tellement peur quand j'ai entendu ça, s'il t'aurait fait quoi que ce soit...
Il se mit à pleurer au téléphone, elle fit de même
Julie : Ce n'est pas le cas
Pedro : J'aimerais tellement être avec toi pour te serrer dans mes bras, je me sens si impuissant
Julie : Crois moi tes mots me font déjà un bien fou, j'ai été terrifié mais ça va je suis rentrée, je pars à Rome demain, il n'exercera plus au Barça, tout se finit bien. Et en plus de ça vous avez gagné votre match, passons à autre chose
Pedro : Tu es sûre que l'on ne veut pas qu'on en parle un peu plus ? Je ne veux pas que tu gardes les choses pour toi, je ne veux pas que ça te reste dans un coin de la tête.
Julie : Je comprends que tu t'inquiètes et je te remercie mais ça arrive ce genre de choses le fait que là c'était mon chef, la situation était vraiment bizarre. Il n'est pas question que ce genre d'événement gâche ce mois de coupe du monde.
Pedro : Tu as raison, je t'aime
Julie : Je t'aime aussi