Après ça tout changea. Je ne sentais plus rien, ni la peur, ni la colère, ni la tristesse... juste le vide.
Je comprenais l'expression une âme errante. Car, c'est ce que je fis. Fidèle à mon travail, je ne faisais que ça, passant d'un endroit à un autre... J'essayais de rentrée chez moi, mais en vint. Puis tel un cauchemar qui s'emparait, la réalité ne tarda pas à arriver. Là, mon monde s'était écoulé devant le lycée, sur le trottoir, il y avait des bougies, des peluches. Des ''je pense à toi"... C'est à ce moment là, que je compris réellement les choses! Peut-être n'étais-je pas tout à fait mort?!
Mais le doute ne tarda pas. Je me vis une église, en plein jour. Il y avait foule. Mes parents en premier rang, le regard vide, triste. Ma père pleurait, mais faisait son possible pour ne pas le montrer. Le curé, Raycheur commença à parler.
-Bien sûr une pensée pour Manon Darpise. Cinq minutes de silence je vous pris.
C'ÉTAIT MOI!!! Plus de doute! j'étais morte! On dit souvent, que les gens quand ils meurent, ils assistent à leurs enterrements. N'étais-ce pas un signe?! Alors, pendant des heures j'attendais debout, le regard loin. Mais je remarque vite, que la nuit était longue, trop longue à par avoir vu les rayons du soleil dans l'église, plus je ne vis le soleil, il n'y avait que la nuit, que des ombres, il n'y avait pas de bruit.
J'avais cependant l'impression d'attendre la mort. C'est bizarre de dire ça, car techniquement je suis déjà morte... Mais il ne se passait rien; Et à mon avis, je ne pense pas que je vais rester ici comme ça, pour toujours.
Puis un jour, je me retrouve dans une prairie vaste encercler de brouillard, des ombres, qui marchaient sans fin, ma grand-mère dans un coin sombre. Je la prends dans mes bras puis le néant...
Je m'attendais à aller au paradis ou en enfer, mais rien ne se passa, j'étais...Je ne sais pas dans quelque chose de vide. Il n'y avait rien à part du noire. Je reste se me semble une éternité. Puis je vis une lumière blanche. Était-ce la fin?
Mais plus la lumière se rapprocher plus elle ressemblait à une silhouette humaine. un homme d'une soixantaine d'année, barbu, ses cheveux et sa barbe à la même couleur que ses vêtements blancs. Il était magnifique, très pure. Je n'avais jamais rien vu de pareille. Il me sourit.
-Manon Darpise. Ton heure n'était pas arrivé, mais puisque tu ne t'ai pas suicidé, et que cette acte était courageux et que tu as sauvé la vie de quelqu'un tu devras sauver une autre vie pour...
Mais il ne termina pas sa phrase.
-Pourquoi?! Demandais-je l'insistant a continué.
Mais je nus jamais la réponse, car déjà la spirale m'enveloppe.
Le paysage avait changé, à présent je voyais des petits points lumineux mais pas cette lumière pure...
Face à moi, des immeubles de plusieurs étages, je me trouvais de nuit, ce que je voyais comme des points lumineux, était en fait, des appartements, où des bureaux allumaient. Étais-je à New York?
Je n'étais jamais allé en Amérique, mais c'était grandiose. Je regarde mes pieds, si on peut dire ça... J'étais au sommet d'un de ces immeubles donc non, je ne volais pas. Cependant mes pieds flottaient à quelques centimètres du sol. Puis, j'entendis un bruit. Comme c'est étrange! Je regarde vers le bruit. Je vis une chose ou plutôt quelqu'un accroupi. Cette personne était trop au bord. Soudain, elle se relève. Pendant un petit moment, je fus soulager, mais ce moment fut anéanti quand je le vis tomber.
-Non!! Criais-je. Je me précipite en avant, et je ne sais comment, je vis le garçon revenir comme un film que l'on rembobine. Comment ais-je fait ça?!
Le gars était allongé parterre. Il se releva brusquement, puis me fit face. Il avait les cheveux ébouriffés, châtains. Il me regardait comme si j'avais tué sa famille. Mais je lus aussi de la peur.
-T'es qui? Me demande t-il méchamment.
Je devais lui répondre quoi? Mais il ne me laissa pas répondre, qu'il poursuivit.
-Comment t'as fait ça?
-Je ne sais pas. Finis-je par dire.
Oui, je pouvais parler, les fantômes peuvent parlaient!! Première nouvelle.
-T'es une sorte de super héros qui sauvent les pauvres âmes comme moi?! Me dit-il d'un ton cynique.
J'étais énervé.
-Ouai, un truc comme ça!
Il me regarda d'un œil mauvais.
-Tu sais quoi?:! Lâche l'affaire! Et repart faire joujou avec tes poupées barbies!
-J'en ai pas, je me demandais si toi t'en avais pas?
-On a de l'humour à ce que je vois!
-...
-Bon, sérieusement, tu peux pas dégager maintenant? Demande t-il impatient.
-Ton heure n'est pas venue, va falloir le faire plus tard. Car à chaque fois que tu tomberas, je serais là pour te relever!
-Je te préviens, si tu t'approche encore de moi, j'appelle les flics!
-Si tu veux, mais le psychopathe ce seras toi. Dis-je en souriant.
Si seulement il s'avait...
-C'est ça! Bon j'ai assez perdu de temps, sur ceux, à jamais! Dit-il avant de prendre la porte qui menait aux escaliers.
Bon, ça c'est plutôt bien passé... Au moins, il l'a pas fait! Je m'approche du bord. C'est un peu haut quand même.
Bon, ça marche comment? Je travers les murs, je voles?
On va essayer de voir pour la porte des escaliers. Aller go! Je la traverse sans problème. Où est-ce qu'il est passé?
Dans quel appartement se trouve t-il? Je n'allais quand même pas tous les faire?
Après quelques minutes d'inactivité, j'étais résolue. Je n'avais pas le choix. C'est partie!
Je rentre, où plutôt, je traverse la première porte à ma gauche. L'appartement est plongé dans le noir, mais je ne saurais l'expliqué ma vue s'y adapte, je vois comme en plein jour.
Face à la porte d'entrée, un bouquet, accroché au mur. Cela me rappelle mes cadeaux de la fête des mères...Mais je chasse cette penser en m'attardant sur le meuble en acajou, témoin d'un siècle passer. Il est partagé en trois tiroir égaux. Dessus, on trouve un trousseau de clé et un portefeuille. Pas de téléphone. Je vais au salon. Une table ovale similaire au meuble se situe au centre de la pièce. Mais toujours personne. J'entendis un bruit étrange sur la gauche. Je traverse le mur. Cette sensation est extremement bizarre, mais indescriptible malgré tout, elle reste amusante. Le bruit bizarre, sortait de la bouche de cette homme. Il ronflait comme un tracteur. C'était un homme d'âge mur, avec une certaine corpulence. Ses cheveux grisonnants étaient plaqués contre son crâne. Il avait une barbe hirsute, de la même couleurs que ses cheveux. Je remarque qu'il était seul. Le garçon que je cherchais n'était pas là. Je sors de l'appart. Je m'engouffre dans un deuxième. Cette fois, il était entièrement vide. Quelques morceaux de papier peint, s'étaient écarquillés et pendaient grossièrement. Au sol, apparaissait des traces noires duent à la moisissure dont on pouvait supposer qu'il y avait eu un meuble, une table...
Je ne me tarda pas trop, trouvant la pièce trop lugubre, trop "mort". C'est assez comique. Un fantôme qui n'aime pas les endroits lugubre. Mais, je comprends mieux, pourquoi certains fantôme se manifeste. Ce n'est pas parce qu'on est mort, qu'on aime être seul. Je cherche ce qui me semble toute la nuit, car déjà l'aube commençait à se lever. Qu'allais-je faire? Est-ce que j'allais disparaitre?
Chapitre 2. Vous en pensez quoi? N'oubliez pas de likker et commenter ça fait plaisir. Merci bisous.
ps: encore désolé pour les fautes d'orthographes :/
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Destiné
Ngẫu nhiênJe m'appelle Manon Darpise, mais à force d'avoir penser aux autres avant moi, je suis morte à 17 ans sans rien connaître du monde. Et même morte je sauve encore des gens. Etais-ce ma destiné? Et puis qui est ce garçon? Est ce que je dois lui sauver...