*Inconnu*
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Pdv Damian
Une odeur d'alcool me pris au tripes dès mon réveil, c'était mon odeur. J'étais torse nu sur mon lit, les cheveux ébouriffés et la tête embrumée. Des souvenirs vagues de la soirée de la veille me revenaient.
J'avais passé la soirée à découvrir tout les bars de la ville, à boire comme un trou, à pleurer comme si mon monde venait de s'écrouler, non, mon monde s'était réellement écroulé.
Cela faisait quelques temps que je ne m'aimais plus, que je ne me supportais plus.
Je n'aimais pas mon comportement envers les gens, ma colère qui brulait sans cesse en moi, la façon par laquelle ma famille me regardait, la sensation de n'aimer personne. Je n'aimais pas qui j'étais.
« Il n'est pire haine que la haine de soi, car elle vous interdit d'aimer les autres »
Alors hier, pour un soir, je décidai d'oublier qui j'étais.
Était-ce utile ? Absolument.
Je ne m'étais jamais senti aussi "humain", aussi vivant. Ô que j'aimais cette sensation autant que je la détestait !
« Puisque la haine ne cessera jamais avec la haine, la haine cessera avec l'amour »
- T'es quand même une sacrée enflure Damian Desmond, me dis-je à moi même en rigolant.
Soudain, une question se posa, comment étais je rentrer chez moi la veille ? Il n'y avait personne chez moi (à ma connaissance), je n'avais passé aucuns appels et personne ne m'avait contacté.
Je reposai mon téléphone sur ma table de chevet quand je remarquai qu'il y avait une trace de sang sur mon tapis.
M'étais je blessé ou s'agissait t'il du sang de quelqu'un d'autre ?
Pendant que je me relevais doucement de mon lit, j'entendis une porte claquée.
- Damian ! Lève toi je rigole même pas avec toi ! T'as intérêt à te réveiller sinon t'es mort !
Je compris donc que c'était mon frère qui m'avait ramené ici.
- Pas besoin de crier je suis déjà réveillé !, lui criai-je
On pouvait dire que ma journée commençait bien.
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Pdv Anya
- Dis donc t'as pas pris beaucoup de cartons comparer à moi !
A peine étais je arrivée dans mon nouveau chez moi que ma colocataire me déblatérait sa vie entière.
Moi aussi je suis bavarde et joyeuse, mais pas aujourd'hui.
Je suis seule dans une ville que je ne connais pas avec aucuns amis. Suis-je malheureuse ? Non. Mais je me sens terriblement seule.
- J'avais pas tellement de choses à ramener, lui répondis je quelque peu fatiguée.
- Moi aussi, mais mes frères et sœurs m'ont obligé à partir avec de la nourriture et certaines de leurs peluches !
Je commençais à ne plus supporter ma colocataire quand quelqu'un toqua à la porte.
- Bonjour, veuillez m'excuser excuser mais tout les élèves sont demandés au rez-de-chaussée pour créer les paires.
Ah oui, les paires, comment ne pas les oublier !
Comme chaque année, les jeunes diplômés de la section économique et politique sont mis en duo avec leur opposé.
Faisant parti de la section économique je vais me retrouver avec quelqu'un de celle de politique.
Heureusement ou malheureusement, ma colocataire fait partie de la même section que moi.
L'amphithéâtre avait des aires de festival quand le directeur arriva. Sa barbe fraîchement taillée contraster avec son costume rapiécé, mais qui suis-je donc pour juger.
Ce dernier commença sa longue tirade de bienvenue et enchaîna avec les premiers « binômes ».
- Mademoiselle Parks de la section politique et Monsieur Washington de la section économique !
Et voilà une belle paire de nouveaux parvenus ! Je me demande comment ils ont créé les binômes... par moyens financiers
- Mademoiselle Forger et Monsieur Desmond !
Apparement non. Serai je la personne la moins chanceuse de cette terre ? Sûrement.
J'avançai vers l'estrade où mon charmant binôme m'attendait, et je suis obligée de l'avouer, l'uniforme de l'université lui va comme un gant.
Vais-je réussir mon année avec ce beau démon ?
***
Après une longue absence je reviens parmi vous en pleine forme.
Ce chapitre est incompréhensible, je le sais, mais c'est le but. Je ne vais pas vous donner toute les réponses en un seul chapitre. Le prochain chapitre sera je pense, intéressant.
Très bon weekend.
Ne changez surtout pas pour quelqu'un.
Bisous, Alita.
