Chapitre 8

45 3 0
                                    



Pov Bastien

Je me réveille, j'ai pas trop réussi à dormir, sa présence à mes côtés me perturbait bien trop. Nan mais je l'entendais respirer vraiment à quelques centimètres de moi. J'en suis tout émoustillé.

J'ouvre les yeux et là je vois quoi, je me pince pour vérifier que je suis pas encore entrain de rêver, Arthur en calbute qui cuisine des pancakes.
 -Ah, t'es réveillé, t'as vu je t'ai préparé des pancakes vu que je suis merveilleux.
-Ouais, t'es merveilleux j'avoue.
-Et surprise, aujourd'hui je t'emmène au 7ème ciel.
-Euh, c'est à dire... Dis-je en rougissant. 
-Mais non, je t'emmène au sommet de la tour Eiffel, dit-il en rigolant d'un air taquin.
-Déçu, lul, haha.
-Aller magne toi. 

Arrivé en haut de la tour Eiffel je me rends compte que j'ai un peu le vertige mais la vue est magnifique ( et je ne parle pas que d'Arthur ). Soudain, il s'approche de moi et me chuchote à l'oreille : « la vue est belle nan ? » en me regardant dans les yeux. Je me retourne lentement, et l'attire encore plus proche de moi. Il me chuchote a l'oreille :
- Est-ce que tu sais valser ?
Une douce musique s'élève, la valse a 1000 de Jaques Brel.
- N..n...non
- Pas grave, je peux t'apprendre. Pose une main sur ma hanche et la paume de l'autre main contre la mienne. Oui c'est bien comme ça. Okay, un deux trois, un deux trois, un deux trois... Oui exactement.

La cadence s'accélère comme les battements de mon cœur. Il est proche, très proche, trop et pas assez proche en même temps. Je sens son souffle brûlant dans mon cou. Étrangement j'ai l'envie irrésistible de réduire l'espace entre nous pour sentir ses lèvres sur les miennes. La voix de Brel nous berce pendant que nous continuons notre valse. Il ne me quitte pas des yeux un seul instant. Les dernières notes de la musique retentissent mais nous restons là, immobiles, nos corps pressé l'un contre l'autre, son regard plongé dans le mien. Ses mains remontent jusqu'à ma nuque et il pose ses lèvres sur les miennes. Il m'embrasse avec une douceur inattendue. Sa langue taquine mes lèvres. J'entrouvre mes lèvres et il engouffre sa langue ma bouche. La surprise passée je réponds à son baiser avec une fougue dont je ne me savais pas capable. Nos langues se trouvent, se taquinent, s'entremêlent. Je n'ai jamais ressentir ça. Puis soudain il s'écarte. Il y a un silence gêné puis je demande timidement : « on rentre ? »

 Il y a un silence gêné puis je demande timidement : « on rentre ? »

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
LULOù les histoires vivent. Découvrez maintenant