Pov Bastien
Je sers un énième café, sous le regard furibond de mon boss ( vous savez l'ex d'Arthur ( oui Arthur l'individu qui m'a "pécho" comme disent les djeuns )). En parlant d'Arthur je me languis du moment où je vais le revoir. Fin juste parce qu'il est sympa hein. Y a AUCUNE autre raison. Il commence pas du tout du tout à me plaire, vous vous faites des idées. Oui c'est vrai que je viens de dire qu'on s'était embrassé mais ça ne voulait rien dire. Et de toute façon je ne rêve pas toutes les nuits qu'il recommence. Juste une nuit sur deux. Plongé dans mes pensées je ne vois pas que Paul (mon boss) s'approche de moi l'air chafouin. Il me dit d'un ton hautain :
- Il me semble que tu n'as pas servi la table numéro 12. Tu ferais mieux de t'y mettre.
Il aurait ajouté un "fils de pute" derrière j'aurais pas été étonné. Sous le coup de l'impulsion je réponds :
- En fait je ne me sens pas très bien, je crois que j'ai de la fièvre. Je vais rentrer chez moi.
Et je le plante là. Évidemment j'ai mentit, je me porte très bien. Mais j'ai une furieuse envie de retrouver Arthur. On pourra passer l'après midi ensemble. Ça va être cool. Et je ne dis pas ça parce qu'il va peut-être me réembrasser. Enfin juste un peu. Quoi qu'il en soit, j'arrive chez moi tout guilleret. Je pousse la porte et je retrouve face à un Arthur sortant de la douche torse nu, une serviette enroulée autour de la taille et les cheveux humides. J'en reste tout pantois.
- Ohh je ne savais pas que tu rentrais si tôt, me dit il un peu gêné.
- Ah euh... et bien euh... oui je euh... c'était pas prévu.
- Ah euh... ok bah cool.
Je n'arrive soudain plus à réfléchir, il est trop proche. Nos regards se captent et nous nous rapprochons encore. Son torse nu se colle contre mon torse et seulement quelques centimètres séparent nos lèvres. Quelque centimètres que j'ai terriblement envie de franchir. Et soudain, nous n'y tenons plus et nous nous mettons l'un sur l'autre. Il m'embrasse avec passion et me pousse en arrière jusqu'à ce que mon dos heurte le mur. Là, mon corps plaqué contre le mur, on s'embrasse à en perdre haleine. Et là, je sens sa serviette sur le point de tomber. Il s'écarte et la rattrape de justesse. On reste là à se regarder sans savoir quoi dire. Une partie de moi espère qu'on va reprendre là où on en était. Et peut-être même aller plus loin. Mais il dit timidement :
- Bon bah je vais aller m'habiller. À toute
- À toute, lui dis je encore haletant.
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LUL
RomanceAprès avoir été élevé dans une ferme à Givier-sur-Saulnes toute sa vie, le jeune Bastien s'installe à Paris, afin d'avoir du wifi, pour faire carrière sur "youtoube". Mais la voie pour atteindre son objectif ne sera pas aussi facile qu'elle n'y para...