Jack Frost ?

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Jack Frost - "Les cinq légendes" : Dreamworks

(Ci-dessus, une proposition de musique d'ambiance. Bonne lecture)

La nuit tombe enfin sur la commune Karasjok au Nord de la Norvège. L'homme de la lune illumine le sublime paysage nordique enneigé. Si Jack Frost aime tant cet endroit, c'est pour son paysage dégagé. Il n'a pas l'impression d'être dans les ténèbres... Les ténèbres... Cela lui rappelle trop Black Pitch. Il détestait cet esprit des cauchemars. Depuis que la peur a pris place dans son cœur, le jeune esprit n'est plus serein la nuit. Alors il se rend dans cet endroit pour se rassurer. Il ne peut pas laisser la peur prendre le dessus. Mais il est impossible pour lui d'en parler aux autres gardiens, ce sentiment qu'ils ne le comprendraient pas noue son cou à chaque fois qu'il avait essayé. Alors le voilà sur le toit de ce chalet, attendant que la nuit se termine. Allongé, son esprit se dirige vers Jamy, son ami. C'est le premier enfant à avoir cru en son existence, il y tenait énormément. Il ferait tout pour lui donner le sourire dès qu'il le peut. D'ailleurs, il ne l'avait pas vu depuis plus d'une semaine. Son petit était parti en voyage scolaire pour plusieurs semaines. Alors pas de compagnie pour le petit flocon de neige. Enfin, c'est ce qu'il pensait jusque-là.

Après un coup de motivation inconnu, Jack se lève et commence à sauter de toit en toit avec grâce et souplesse. Cet endroit est aussi très reposant et tranquille. Il glisse et se pose devant une fenêtre. Une famille mange en discutant joyeusement autour d'un bon feu de bois pour se réchauffer. Les températures dans la région étaient extrêmement basses, allant jusqu'à -51 °C. Malgré les habitudes des habitants, peu se risque à sortir la nuit, laissant la joie à l'esprit de passer de chalet en chalet. Mais il entendit un son étrange. Intrigué, il s'approche d'un chalet un peu plus loin. Rien ne semblait étrange, mais un bruit métallique le fit se raviser. Il contourne l'habitat et trouve enfin l'une de ses réponses. Une échelle est au sol, ainsi, quelqu'un a dû monter. Mais pourquoi sous une telle température ? Doucement, il s'envole pour atterrir sur le chapeau de tuile blanc. Il vit enfin une silhouette de dos, toi. Un épais manteau blanc, un bonnet noir. Il ne voit pas tes cheveux. Peut-être était il trop court ou alors que tu les avais tous rassemblés dans ton bonnet pour plus de chaleur ? Qui sait. Il voit, en revanche, à ta position que tu regardes le ciel, restant en boule pour conserver ta chaleur. Ta tête est légère penchée en arrière. Il se permit de s'approcher un peu plus, découvrant ton corps plutôt frêle face à l'hiver en vue du pantalon épais et des grosses bottes noires. Mais ton visage, tes yeux pétillaient en regardant ce ciel étoilé et surtout la lune. Les humains semblaient eux aussi intéressés par l'homme de la lune. Il se fige en voyant tes lèvres s'ouvrir. Tu laisses un petit nuage s'échapper de tes lèvres et te mets à parler "seule".

" Bonsoir jolie lune. Je reviens devant ta brillance pleine d'angoisse et de peur afin que ta lumière laisse place au réconfort dans mon cœur. Le souvenir de la douleur ne disparaîtra donc jamais ? Voilà l'idée que j'ai de la peur, elle est une douleur que nous garderons toujours. Pourtant, c'est à moi de décider... Vais-je me laisser dominer par cette peur ou vais-je la surpasser ? Toi qui guides chaque être sur cette terre, je t'en prie. Réponds à mon appel... Mais tu n'es qu'un astre, bien sûr que tu ne me répondras jamais..."

Jack ne bougea pas de tout ton monologue. Il n'avait encore jamais vu un humain parler à la lune. Lui qui pensait que seuls les esprits et les gardiens cherchaient les sages mots de cette boule blanche. Tendrement, l'albinos fit danser des flocons dans le creux de sa main. À l'aide de son vent, il aide ses créations à virevolter vers le bout de ton nez. Tu sursautes légèrement, amenant un doux rire dans la gorge de Jack. Ce dernier se déplace à pas de loup et se perche sur son bâton près de toi, le gardien prit alors son temps pour observer, enfin, ton visage. Pourtant, son regard se plante et se bloque sur les prunelles brillantes près de lui. Elles semblaient même le fixer. Et c'est le cas, tu fixes ton regard sur lui. Déstabilisé par cette hypothèse, il se permit une immonde grimace, rendant ses yeux blancs, étirant sa bouche et sortant sa langue. Il entendit un rire et "c'est dégoutant !". Alors, oui, quelqu'un le voyait. Il se racle la gorge, légèrement gêné par sa bêtise, mais décide d'engager une véritable discussion.

One-shot : En avant Compagnons !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant