Pour de faux (Morrilla)

Chapitre 7: Séance Photo

POV Jennifer :

Nous étions entrées dans la salle bras dessus bras dessous. Lana affichait un grand sourire, il semblait tellement vrai que même moi j'aurais put avoir des doutes. Mais je savais que tout ça était faux. Nous avons signé des autographes pendants près de deux heures, et elle m'avait à peine parlé sauf de temps en temps lorsqu'une fan nous parlait à nous deux. C'était dans ses moments que je voyais à quel point Lana était une actrice à grand talents, j'aurais aimé que ses sourires et ses moments de complicité soit vrais. Comme avant. Si tout cette mascarade m'avait causé des doutes face à l'authenticité de l'attitude de la brune, cela ne dura pas. Il y eu une séance photo, au début tout ce passait bien... Mais deux jeunes filles ont tous foutu en l'air. Bien sûr elles ne pensait pas à mal, mais Lana avait craqué. Vers trois heure de l'après midi deux fans se sont présenté à nous pour la photo, elles avaient deux présents à nous offrir. On adore recevoir des cadeaux des fans, c'est une des choses que j'aimais dans mon métier. Lana les a accepté avec joie. Après les avoir ouvert je l'ai vu se figer. Elle semblait troublé, et pâle aussi. Je m'étais alors avancé vers elle, le cadeau consistait en deux pulls noirs avec un cygne couronné. Un pull SwanQueen de toute évidence. Je ne compris pas tout de suite sa réaction. Ce n'étaient que deux pulls après tout. Depuis le début de la journée on prétendait être inséparables alors deux pulls n'étaient pas la mort. Je remercia les deux jeunes filles. Ces deux dernières avait vu le trouble de Lana mais n'avait fait comme si de rien n'était. Sûrement ce qu'il y avait de mieux à faire. La brune proposa alors de les porter pour la photo ce qui me laissa sans voix. Comme pouvait elle être horrifié l'espace d'un instant pour après n'avoir aucun problème? C'était comme ça qu'elle fonctionnait. Elle ne réagissait pas comme tout le monde. C'est que j'aimais chez elle. Cette capacité à reprendre les choses en main, à réparer les erreurs aussi vite qu'elles étaient venus.

On mit donc les pulls, puis on prit deux ou trois photos avec. Les filles étaient aux anges. Elles nous remercièrent puis s'en allèrent. Il n'y avait personne dans la queue pour la photo, Lana le remarqua et reprit son visage de je-te-hais.

« Je vais prendre ma pose. »

« La séance photo n'est pas fini. »

Elle me jeta un regard à glacer le sang, tout en s'approchant de moi si près que je put sentir son souffle sur ma peau. De plus avec ses talons elle était légèrement plus grande que moi.

« Il n'y a plus personne. Et je refuse de rester dans la même pièce que vous cinq minutes de plus. »

La pétasse était de retour , pas de doute la dessus.

« Qu'est ce qui vous a prit tout à l'heure ? Vous savez avec le pull. Vous avez eu un blanc. »

« Qu'est ce que ça peut vous faire Morrison ?! »

Sur ce elle tourna les talons et s'apprêta à partir. Je ne la laisserais pas faire. Je lui pris le bras et la força à se retourner. Elle retira son bras de mon emprise d'un coup sec avec un air de rage.

« Lâchez moi ! »

« Je croyais qu'on devait faire la paix ? Et arrêter de se vouvoyer, ET arrêter de m'appeler Morrison ?

« Oui. Quand on est en public, Morrison. Maintenant laissez moi partir. »

« Non, Lana. Je ne te laisserais pas. Alors c'est ça que tu as prévu de faire ? Fuir à chaque fois qu'on devra être l'une à côté de l'autre ? Parce qu'on va...»

Elle me jeta un regard si froid que j'en eu des frissons. Si je la trouvais froide avant, maintenant elle me faisait peur. Je recula d'un pas. J'avais touché une corde sensible.

« Fuir ?! Je n'ai jamais fuis ! Tu es celle qui fuis dès que quelque chose de nouveau et bon arrive pour toi ! Tu es la peureuse, pas moi ! »

Aïe. Je ne l'avais pas vu venir. Elle avait reprit le tutoiement. Signe que ce n'était plus Parrilla qui parlait mais la Lana que j'avais blessée dans le passé. On n'en avait jamais reparlé, mais j'avais toujours su que cette conversation, ou plutôt dispute, arriverait un jour ou l'autre.

« Lana... Je n'ai jamais voulu... »

« C'est ça le problème ! Tu agis sans réfléchir aux autres ! Tu fais ce que tu penses être bon pour toi sans pensés si ça pouvait blesser les gens qui t'aimaient ! Alors que fuir ne t'as rendu que plus misérable ! Tu es égoïste !»

Venait elle de dire qu'elle m'aimait ? Je resta quelques instants sans bouger ni même dire un mot. Puis :

« Les gens qui m'aimaient ? »

« Oui. Aimaient. »

Ses yeux étaient humides. Les miens devaient être dans le même état. Mon dieu, j'avais tout fichu en l'air... Je l'avais détruite sans même m'en rendre compte. Alors que j'ouvris la bouche pour parler, une jeune fan d'environ 14 ans se présenta pour une photo avec la brune. Lana s'essuya une larme qui menaçait de tomber puis se dirigea vers l'espace photo sans même me dénier un regard. Je me sentais plus bas que terre... Morrison tu n'es qu'une abrutit !

Notre dispute remontait à hier et je n'arrêtais pas d'y penser. Elle avait raison. J'avais été égoïste. Je n'avais pas pensé à elle. Je le regrettais depuis longtemps mais maintenant que j'avais vu la brune pleuré c'était pire. Maintenant je n'avais qu'une peur. Qu'elle ne vienne pas. Nous devions tourner notre dernière scène. Celle du baiser. Nous devions déjà avoir commencer il y a quinze minutes...Elle ne viendra pas. Je le sais. Je la connais. J'étais assise sur ma chaise en jouant avec le script de mes mains tremblantes. Je ne savais pas quoi faire. Devais je aller la voir ? Elle me repousserait. Alors je devrais l'attendre même si je savais qu'il y avait des risques qu'elle ne se montrerait pas.

« Va la voir. »

Je fis volte face. C'était Ginnifer Goodwin, alias Snow White. La nouvelle inséparable de Lana. Celle qui m'a remplacé...

« Hum... Pardon ? »

Elle roula les yeux.

« Lana. Va la voir. »

Je secoua la tête négativement. Elle y répondit par un soupir et prit la chaise près de la mienne. Celle de Lana.

« Écoute, elle refuse de voir qui que ce soit depuis hier. Je sais que tu y es pour quelque chose. »

« Raison de plus de ne pas y aller. Elle ne veut pas me voir et je la comprend. Je ne voudrais pas me voir non plus...»

« Vous êtes aussi bornées l'une que l'autre ! Tu ne me laisse pas le choix.»

Elle se leva, me prit le bras et malgré mes protestations et mes cris, refusa de me lâcher. Elle me tira le long du plateau pour me jeter dehors.

« Va la voir. Et ne reviens pas tant que ce n'est pas fait. De toute manière tes affaires dont tes clés de voitures et d'appart sont à l 'intérieur. Je te les donnerais si tu vas la voir. Clair ? »

Elle ferma la porte sans même attendre ma réponse. Bien sûr elle avait fermer la porte à clé. Je suppose que je n'ai pas le choix. Par instinct je me dirigea vers le caveau. C'était l'endroit où elle aimait le plus tourné. Les seules fois où elle y allait hors tournage, était soit quand elle n'était pas bien, soit quand elle avait ses règles et qu'elle était de mauvaise humeur. Lorsque j'y arriva mes doutes furent fondés parce qu'elle se trouvait assise par terre mouchoirs en main avec de l'autre le collier. Elle semblait si vulnérable comme ça. Mon cœur me criait de la prendre dans mes bras et de m'excuser, mais ma tête me criait de courir, de me protéger de la souffrance que cette futur discussion allait me procurer. La dernière fois que j'ai choisis d'écouter ma tête, je l'ai perdue. Je décida donc d'écouter mon cœur.

Désolé pour l'attente. J'ai eu deux semaines de folie avec des DS à volonté ! Mais c'est fini alors je vais pouvoir poster plus souvent. Je voudrais aussi m'excuser pour les fautes, j'essaye d'en faire le moins possible. N'hésitez pas de me dire si quelque chose de va pas, j'accepte les critiques :)

Bisous, Hannah.