⚜ << 𝗜𝗺𝗽𝗼𝘀𝘀𝗶𝗯𝗹𝗲 𝗹𝗼𝘃𝗲 . 𝙹.𝙹𝚔 >> ⚜

𝗢2



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𝗖𝗵𝗶𝗰𝗮𝗴𝗼, 𝗘́𝘁𝗮𝘁𝘀-𝗨𝗻𝗶𝘀
𝗩𝗶𝗹𝗹𝗮 𝗱𝗲𝘀 𝗟𝗲𝗩𝗮𝘆𝘀, 𝗰𝗵𝗮𝗺𝗯𝗿𝗲 𝗱'𝗜𝗻𝗲𝘆𝘀
𝗩𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲𝗱𝗶 02 𝗷𝗮𝗻𝘃𝗶𝗲𝗿

Je m'arrêtais et reculais doucement pour ne pas l'effrayer davantage. Ineys avait l'air d'être complètement terrorisée, terrifiée, et je voyais bien que la présence de ses parents n'arrangeait absolument pas cette situation. Elle était dans un état second et je ne savais pas si elle pouvait communiquer, elle était pétrifiée et ne cessait de pousser des gémissements qui montraient sa peur. Je me tournais vers ses parents en affichant un sourire professionnel, tentant de leur faire comprendre qu'ils devaient s'en aller pour que je puisse, un minimum, parler avec ma nouvelle patiente. Mais ils ne comprirent pas tout de suite, alors je fus obligé de prendre la parole.

" Je vais vous demander de sortir quelques instants s'ils vous plaît, dis-je tandis qu'ils me regardèrent, quelque peu hautainement, avant de sortir."

Monsieur LeVays referma la porte et je me tournais vers ma patiente qui était toujours accroupie, son corps se balançant. Je m'assis sur le sol à son opposé pour ne pas l'effrayer plus. Son corps bougea d'avant en arrière comme pour se réconforter, ses mains caressaient ses bras et serraient ses jambes contre sa poitrine. Mon regard se posa sur son corps et le détaillais. Ineys était habillée d'un jogging gris, d'un pull oversize noir, ses cheveux longs arranger en un chignon mal fait. Ses pieds étaient nus et vernies de rose, contrastant avec la noirceur de ses habits.

" T-tu es là pour m'aider ? Pris, pour la première fois la parole, la jeune Ineys.

- Je ferai mon possible pour vo-, mais je fus directement coupé.

- Tu ! Tutoies-moi, dit-elle d'un ton presque suppliant.

- D'ac-cord, dis-je d'un ton hésitant, je ferai de mon mieux pour t'aider.

- Promis ? Me demanda-t-elle."

On aurait dit une petite fille qui avait besoin d'aide. Elle devait vraiment être traumatisée et avoir vécu beaucoup de choses choquantes pour finir dans cet état. Je me promettais intérieurement de l'aider coûte que coûte, puisque son état, indirectement, me touchait un peu.

" Promis. "

' Mais ne dit on pas que les promesses sont faites pour être brisées ? '

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𝗖𝗵𝗶𝗰𝗮𝗴𝗼, 𝗘́𝘁𝗮𝘁𝘀-𝗨𝗻𝗶𝘀
𝗠𝗮𝗶𝘀𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗟𝗲𝗩𝗮𝘆𝘀, 𝗰𝗵𝗮𝗺𝗯𝗿𝗲 𝗱'𝗜𝗻𝗲𝘆𝘀

Ineys s'était endormie tout à coup, j'avais eu peur mais après avoir vérifié son pouls, je l'ai juste déposé sur son lit avant de faire le tour de sa chambre. J'y avais découvert des dessins vraiment bien faits et d'autres plutôt enfantins. Alors que je regardais un peu partout, je vis une boîte cachée sous une tonne de vêtements. Je jetai un regard au dessus de mon épaule et vis ma patiente dormir à poings fermés. Pris d'une soudaine curiosité, je décalais les vêtements et pris dans mes mains, la petite boîte. Elle était fermée d'un cadenas alors impossible de l'ouvrir sans la clé. Je la reposais et refermais l'armoire sans faire de bruits, quelque peu frustré de ne pas avoir vu le contenu.

Je fis encore une fois le tour de la chambre, ouvris une porte et découvris la salle de bain, je n'y entrais pas et regardais seulement la pièce. J'en ressortais avant de sursauter en voyant qu'Ineys me fixait de son lit. Le visage neutre et le regard vide de quelconque émotion. Je me raclais la gorge et lui demandais si elle avait bien dormi sachant qu'elle avait fermé les yeux que cinq petites minutes. Elle ne bougea pas et se contenta de se mettre en boule et pleurer. Je m'approchais d'elle doucement pour ne pas lui faire peur.

Je m'asseyais près d'elle et posais prudemment ma main sur son épaule, elle se releva et me sauta dessus en sanglotant. Ses bras me serraient contre elle et son corps se blottissait contre mon torse. Sous le choc je ne fis rien pendant quelques secondes avant de passer mes mains autour de sa taille et caresser son dos pour essayer de la calmer. Ses pleures s'intensifièrent, et je remarquais enfin qu'elle faisait une crise de panique, tentant de la calmer je pris la parole.

" Ineys ! Suis ma respiration ! Dis-je en inspirant bruyamment et expirant. "

Après quelques minutes, elle se calma mais restait dans mes bras, sa tête se posait sur mon épaule et elle s'endormit, épuisée d'avoir autant pleurer en peu de temps. Néanmoins je ne comprenais pas pourquoi son corps se lâchait aussi soudainement à chaque fois. Je posais mes mains sur son dos et la posais sur son lit, elle semblait si faible et si vulnérable que je me sentais déterminé à trouver son diagnostique. Je soulevais la couverture et la recouvrais doucement jusqu'à ses épaules. Je soupirais en la regardant avant de détourner mon regard et sortir de la chambre de ma patiente pour la laisser se reposer sans la déranger.

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𝗖𝗵𝗶𝗰𝗮𝗴𝗼, 𝗘́𝘁𝗮𝘁𝘀-𝗨𝗻𝗶𝘀
𝗩𝗶𝗹𝗹𝗮 𝗱𝗲𝘀 𝗟𝗲𝗩𝗮𝘆𝘀, 𝘀𝗮𝗹𝗼𝗻

Me posant contre le fauteuil en regardant tour à tour les parents, je me devais de leur demander ce qui s'était passé pour qu'Ineys soit dans un état mental pitoyable et dangereux.

" Pour être honnête, sans la version de notre fille, on ne peut pas vraiment savoir ce qui s'est passé. Lucas, l'ex-petit ami de la brune, a été retrouvé mort après plus de 5 ou 6 mois de kidnapping. Le présumé kidnappeur de notre fille est mon frère, me raconta le père de famille en baissant la tête honteux, je ne sais pas ce qui s'est passé pendant les sept mois où on avait plus de nouvelles d'Ineys, on n'avait plus aucun espoir.

- Est-ce qu'elle vous a raconté quelque chose ? Dis quelque chose qui vous a paru étrange ? Demandais-je.

- Hm non, à part le fait qu'elle ne cesse de dire qu'elle nous déteste, ce qui n'était pas arrivé depuis son adolescence, me répondit la mère.

- Mademoiselle Ineys avait été diagnostiqué dépressive, pourquoi avoir arrêter d'aller voir le psychologue ? Dis-je ne fronçant les sourcils.

- Le psychologue nous avait dit que tout était réglé et qu'elle n'avait plus aucune idée noire, il avait raison puisque quand elle est revenue, elle est redevenue l'Ineys qu'on connaissait, me répondit à nouveau la mère.

- Je vois, soupirais-je. Je ferai tout pour essayer d'aide votre fille, du mieux que je pourrais. "

Ainsi une nouvelle affaire m'était destinée, elle avait l'air complexe, dure, qui avait besoin d'énormément de patience. Mais je n'avais pas froid aux yeux, je croyais en moi et en mes capacités. Je devais aider coûte que coûte la jeune Ineys à retrouver sa vie d'avant et faire avancer l'enquête. Tout reposait sur mes épaules. Absolument tout.

' Enfin, tout reposait sur mes épaules avant que je ne me fasse engloutir aussi...'

Coucou 🥹
Ça fait trop longtemps 🫶🏼 donc me revoilà avec une nouveau chapitre !