Les sourates est leurs bienfaits

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Les mérites de certaines sourates et versets.
d'après Abdellah As Saber dans Les clefs de la délivrance (éditions La Ruche)

La sourate Al-Fatiha (La Liminaire).

Elle renferme tant de qualités qui n'existent pas ailleurs, au point qu'on a dit qu'elle rassemble tout le Coran. Cette sourate qui compte vingt-cinq mots renferme toutes les sciences du Coran.
Elle a plus de quatorze Noms dont notamment La Mère du Livre (Ummu al-Kitab).

Ce qui montre sa noblesse et son caractère sublime. Comme elle assure la validité de la prière puisque si on ne la récite pas dans chaque rak'a d'une prière, celle-ci est invalidée, on la considère comme la plus grande sourate du Coran, conformément au hadîth où le Prophète dit à Abu Sa'id in, al-Mu'alla :

"Veux-tu que je t'enseigne une sourate qui est la plus grande sourate dans le Coran ? C'est la sourate qui débute par : "Louange à Dieu, le Seigneur des mondes.""

On l'appelle aussi al-munajjiya (celle qui sauve). Il y a plusieurs Traditions sur ses vertus et son effet salutaire :

Abdul Malik ibn 'Umayr rapporte que le Prophète a dit : "La sourate Fatihatu al-kitab (la Liminaire) est un remède contre tous les maux." Dans sa version, Jabir ibn Abdullah ajoute : "Sauf la mort."

Ali ibn Abi Talib rapporte que le Prophète a dit : "La sourate Fatihatu al-kitab (la Liminaire) provient d'un trésor sous le Trône (de Dieu)."

Dans un hadîth célèbre, recensé par Bukhari et d'autres auteurs des recueils du hadîth, Abu Sa'ïd al-khudri rapporte ceci :

"L'Envoyé de Dieu nous a envoyé dans une expédition. Nous étions trente cavaliers. Nous nous sommes arrêtés près des tentes du clan d'une tribu arabe. Nous avons demandé aux gens de ce clan de nous accorder leur hospitalité mais ils ont refusé.

Puis le chef du clan fut piqué par un scorpion. Ils sont venus nous demander :

"Y a-t-il parmi vous quelqu'un qui sait soigner par incantation contre la piqûre d'un scorpion ?"

J'ai dit :

"Oui, c'est moi, mais je ne le ferais que si vous nous donnez quelque chose." Ils ont dit : "Nous vous donnerons trente brebis."

J'ai alors lu sur lui sept fois la sourate al-Fatiha (la Liminaire) et il fut sauvé. En revenant à Médine, j'ai informé l'Envoyé de Dieu de ce qui est arrivé. Il m'a dit :

"Qu'est-ce qui te fait croire que c'est un remède ?"

J'ai répondu : "Ô Envoyé de Dieu !

C'est quelque chose que j'ai ressenti intérieurement." Il a dit alors : " Mangez de ces moutons et faites nous en goûter ! "

Muslim a recencé dans son Sahih, le hadîth suivant que rapporte Ibn Abbas :

"Pendant que Gabriel était assis avec le Prophète il entendit un bruit au dessus de lui. Il leva la tête et dit : "C'est une porte du ciel qu'on a ouverte aujourd'hui et qu'on n'a jamais ouverte auparavant."

Un ange en descendit. Gabriel dit alors :

"C'est un ange qui vient de descendre sur terre et qui n'y est jamais descendu auparavant."

L'ange en question salua puis dit au Prophète :

"Je t'annonce la bonne nouvelle de deux lumières qu'on t'accorde et qu'aucun autre prophète n'a reçues avant toi.

Ce sont la sourate Fatihatu al-kitab (la Liminaire) et les trois derniers versets de la sourate al-Baqara (la Vache). Tu ne liras pas un seul de ces versets sans que tu ne bénéficies de ses effets salutaires ! "

La Sourate al-Baqara (La Vache).

Dans le hadîth que rapporte Abu Umama al-Bahili, l'Envoyé de Dieu a dit : « Lisez la sourate al-Baqara car sa pratique constitue une bénédiction et son abandon un regret et elle est inaccessible aux sorciers et aux charlatans.»

Abu Hurayra rapporte que l'Envoyé de Dieu a dit :

« Ne faites pas de vos maisons des cimetières. Satan, en effet, fuit la maison où on lit la sourate al-Baqara (La Vache).»

Shal Ibn Sa'd rapporte que l'Envoyé de Dieu a dit :

« Chaque chose a son sommet et le sommet du Coran, c'est la sourate al-Baqara (La Vache). Celui qui la récite la nuit dans sa maison, le démon n'y entre pas pendant trois nuits de suite. Celui qui la récite le jour, le démon ne pénètre pas dans sa maison trois jours de suite.»

Bukhari rapporte la Tradition sur Abu Hurayra dans le récit de la Sadaqa (l'aumône) où le djinn l'a rencontré lui a dit :

« Lorsque tu t'installes dans ton lit, récite le verset du Trône (de la sourate al-Baqara). Tu ne cesseras d'être protégé par Dieu et aucun démon ne s'approchera de toi jusqu'à ton réveil le matin.» Le Prophète a dit : « Ce qu'il (le démon) dit est vrai même s'il est menteur.»

Ibn Mas'ud rapporte ceci :

« Un homme a dit : ''Ô Envoyé de Dieu ! Enseigne-moi quelque chose qui me soit utile par la grâce de Dieu !'' Il lui dit : '' Lis le verset du Trône (II/255), car il te préserve toi et tes enfants et préserve ta maison et même les pièces qui sont dans les alentours.'' »

Al-Hassan rapporte que le Prophète a dit :

« Gabriel est venu me voir et il m'a dit qu'un démon parmi les djinns ruse contre toi pour te nuire. Aussi, lorsque tu regagnes ton li, récite le verset du Trône. »

Abu Qatada rapporte aussi ce hadîth :

« Celui qui récite le verset du Trône dans un moment d'affliction sera secouru par Dieu. »

Abu Umama al-Bahili rapporte que l'Envoyé de Dieu a dit :

« Celui qui récite le verset du Trône à la fin de chaque prière rien ne l'empêche d'entrer au Paradis sinon la mort. »

Abu Mas'ud al-Ansari rapporte dans les deux recueils authentiques (as-Sahihayn) de Bukhari et de Muslim que l'Envoyé de Dieu a dit :

« Celui qui récite les deux derniers versets de la Sourate al-Baqara (La Vache) au cours de la nuit, ils le protègent de tout. »

Al-Nu'man ibn Bachir rapporte que le Prophète a dit :

« Dieu a écrit deux mille ans avant de créer les cieux et la terre un livre d'où Il a fait descendre deux versets par lesquels Il a parachevé la sourate al-Baqara (La Vache). Lorsqu'on les récite dans une maison, le démon ne s'en approche pas trois nuits de suite. »

On rapporte d'après Hudhayfa et Abu Dhar, que le Prophète a dit :

« On m'a donné ces versets de la fin de la sourate al-Baqara (La Vache) d'un Trésor sous le Trône (divin) qu'aucun prophète n'a reçus avant moi. »

La Sourate al-Baqara (La Vache) renferme aussi un grand verset que Dieu – qu'Il soit exalté – a institué comme recours pour les malheureux et protection pour les éprouvés. C'est le verset 156 :

"Nous sommes à Dieu et nous retournons à Lui". Selon Sa 'id ibn Jubayr : « Aucun prophète avant le nôtre n'a reçu ces paroles. » D'ailleurs si Jacob (Ya 'qub) les avait connues, il n'aurait pas dit : "hélas.... Ô Joseph !....."

Dans le sahih de Muslim, Um Salama rapporte ceci :

« J'ai entendu l'Envoyé de Dieu dire : '' A tout serviteur qui répète en subissant un malheur ce que Dieu – qu'Il soit exalté et magnifié – a ordonné de dire en cette circonstance :

"Nous sommes à Dieu et nous retournons à Lui", puis dit : 'Mon Dieu rétribue-moi pour mon malheur et accorde-moi ce qui en est meilleur !', Dieu lui donnera un bien meilleur que ce qu'il a perdu.'' »

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