Les chevaliers de la table cylindrique : Volume I

En route vers l'aventure

Le groupe de quatre aventuriers s'est mis en route dès l'aube, prenant la direction des montagnes de l'Est. Ils avaient avec eux des vivres pour quelques jours, ainsi que des armes et des équipements de voyage. Ils montaient chacun leur cheval, à l'exception de Brissard qui préférait marcher à côté de son destrier.

Le paysage était vallonné et verdoyant, et le soleil brillait dans un ciel sans nuages. Ils progressaient sans encombre, en suivant les directions de Martin, le marchand ambulant. Celui-ci avait parcouru maintes fois ces routes lors de ses voyages, et connaissait bien la région.
Au bout de deux jours de voyage, ils arrivèrent aux abords d'une forêt dense. Martin leur expliqua que la relique magique se trouvait cachée quelque part à l'intérieur. Les aventuriers se mirent en quête de trouver l'entrée de la forêt, cherchant des traces ou des sentiers.

Après quelques heures de recherche, ils découvrirent un petit chemin caché derrière des buissons. Ils décidèrent de s'y engager, en prenant garde aux pièges éventuels. Ils avancèrent lentement dans la forêt, écoutant le chant des oiseaux et le bruit de leur propre respiration. Soudain, ils entendirent un craquement de branches et se figèrent. Valentin mit la main sur la poignée de son épée, prêt à se défendre.
Mais ce n'était qu'un petit lapin qui avait fait du bruit en bondissant dans les feuilles mortes. Les aventuriers poussèrent un soupir de soulagement et reprirent leur avancée.

Après une heure de marche, ils parvinrent à un petit ruisseau qui serpentait dans la forêt. Martin leur expliqua que la relique magique se trouvait de l'autre côté de la rivière. Mais celle-ci était large et profonde, et il n'y avait pas de pont en vue.

Il fallait donc trouver un moyen de la traverser. Tonino eut alors une idée : il se souvint avoir vu des troncs d'arbres flottants un peu plus en amont, qui pourraient peut-être leur servir de radeau. Ils se dirigèrent vers l'endroit indiqué par Tonino, et effectivement, ils trouvèrent plusieurs troncs d'arbres coincés contre les berges.

Avec un peu de force, ils parvinrent à les dégager et à les amener près du ruisseau.
Ils attachèrent ensuite les troncs entre eux avec des cordes, formant un radeau improvisé. Valentin, en raison de sa connaissance des chevaux et de l'eau, décida de traverser en premier pour tester la solidité du radeau.

Une fois que Valentin et son cheval eurent atteint l'autre rive sans encombre, les autres aventuriers se mirent en position pour traverser. Ils hissèrent leur cheval sur le radeau et se saisirent des cordes pour tirer le radeau à travers le ruisseau.
Le voyage continua ainsi, avec d'autres obstacles à surmonter, comme des falaises abruptes et des ronces épineuses.