Chapitre 5 (corrigé)

32 3 0
                                    

- T'as de la chance. Dis-je à Jeanne. Si Arya n'était pas là, tu la prendrais à coups sûr.

- Ferme la et fout moi ta putain de baffe ! Crie Jeanne.

- Non vu que tu le veux, je ne te la mettrai pas un point c'est tout.

- Enculé ! Fais-le !

- Toujours pas. Dis-je avant de partir.

Je vais en direction de la ville quand Arya me prend par la main et me tire vers elle. Je me laisse faire et colle ma bouche contre la sienne, la prenant au dépourvue. Je profite de cet instant pour passer ma langue entre ses lèvres et jouer avec la sienne. Puis, après un sourire, elle me répond. Je la colle contre un arbre et plaque mon corps contre le sien, passant mes mains derrière sa tête puis les posant sur sa taille, mais elle me les prend et les mets sur ses hanches. Je la colle un peu plus contre moi et attrape ses fesses, la collant encore plus contre moi elle se laisse faire et descend les siennes sur ma taille. Elle met sa tête dans mon cou et commence à me le lécher avant de me le mordre je soupire doucement et me décolle doucement d'elle, je la regarde, me penche sur son cou et le mordille doucement la faisant soupirer à son tour puis je me sépare d'elle, lui souriant en même temps et repart vers la ville, elle me suis et on va en direction d'un petit hôtel que je connais bien parce que c'est là que j'allais quand je me prenais la tête avec ma mère adoptive et le propriétaire était vraiment sympa avec moi, c'est d'ailleurs pour ça que je n'allais jamais autre part quand j'avais des problèmes je suis donc devenus son meilleur client. Quand nous arrivons enfin dans son hôtel, il me salua chaleureusement et me dit qu'aujourd'hui c'était gratuit. Je le remercia donc et me dirigea vers la chambre que je prends habituellement, j'entre et ferme la porte quand Arya entre à son tour. Elle me colle alors contre le mur et m'embrassa ardemment, je la serre contre moi et l'empêche de jouer avec ma langue, elle se détache alors de moi et me lance :

- Tu veux jouer à ça ?

- Hmm ... pourquoi pas en effet. Dis-je joueur.

- Comme tu veux mon chou.

- Haha tu vas perdre.

- Je ne pense pas Ewie.

Je la colle contre le mur et lui embrasse le cou, je la sens soupirer de plaisir. Je le lui marque alors et elle pousse un petit gémissement que je trouve vraiment mignon. Je me colle un peu plus à elle et met ma jambe entre les siennes. Elle referme ses jambes sur la mienne et se frotte dessus pour m'exciter un peu plus que je ne le suis déjà. Elle me relève la tête, capture mes lèvres avec les siennes, et colle mon visage contre le sien. Elle ferme les yeux pour profiter de la sensation de mes lèvres sur les siennes tandis-ce que moi je les gardes ouverts pour profiter du visage d'ange qui m'est offert. Elle ouvre alors les yeux et sourit, voyant que je la regardais pendant tout le long, quant à moi je sens le rouge me monter aux joues, voyant que j'étais gênée elle se met à rigoler doucement. Pour la punir je la pousse dans le lit et me met sur elle recommençant à l'embrasser dans le cou et laisse mes mains se balader sur son corps qui se réchauffe à chacune de mes caresses. Elle finit alors par se redresser en position assise et me caresser elle aussi, je commence à avoir chaud et le lui fait voir quand j'enlève mon haut et la colle contre moi pour l'embrasser passionnément laissant mes caresses s'aventurer au-delà de ses vêtements, mettant mes mains sous son T-shirt que je commence à relever doucement tout en continuant de la caresser. Je me décale d'elle, lui sourit, me lève, et vais fumer à la fenêtre.

- Demain on devra aller en cours tu sais.

- Oui, même si je ne le veux pas. Me répond-elle.

- Je sais moi non plus je ne veux pas y aller mais on a pas le choix, sinon ça va attirer des soupçons, déjà que l'on n'est pas à l'internat ce soir...

- J'avoue que tu a raison mais c'est pas grave si on sèche juste une journée de cours mon démon.

- Argh j'adore ce surnom ma démone.

- Je sais, je sais. Dit-elle en souriant.

- Je vais te taper.

- Pourquoi ?

- Parce que t'es trop mignonne...

- Mohhh c'est trop mignon.

- Je vais chercher des bières et je reviens. Dis-je en partant.

- Okay.

Je descends en empruntant un petit escalier réservé au personnel. Je connais se passage grâce à une petite aventure que j'ai eu avec une femme de ménage, qui s'avéra ensuite être une pute de la banlieue. Quand je l'ai appris j'ai littéralement explosé et je lui ai gueulé dessus comme jamais je n'avais gueulé sur une femme. Là en tout cas je suis arrivé aux cuisines et je vois qu'il y a encore quelques cuisinières que je connais, mais beaucoup me sont inconnues. On me les présenta toutes, je dois avouer qu'elles étaient jolies mais pas plus qu'Arya, ça c'est même certain. Je les salua une par une et demanda des bières que l'on me donna dans la seconde. Je les remercia et monta à mon étage quand j'entendis des cris en provenance de la chambre que je partage avec Arya. J'ouvre la porte et tombe sur quelque chose de gros. Trop gros pour que je puisse rester calme. Je dévisagea mon ex-boss avec toute la haine que je lui porte à cet instant. Quant à lui, il sourit de toutes ses dents. Je commence à me courber sous le poids de ma transformation imminente quand j'aperçois une forme féline, semblable à Arya, mais qui n'est pas elle. Un clone très certainement. Le clone passe par une fenêtre ouverte et atterri sur Lorenzo qui lâche Arya qui, elle, sourit et me regarde avec joie. Mais le clone ne fait pas long feu et cela m'oblige à décaler Arya vers la porte et je lui dit que personne ne doit rentrer elle semble comprendre et bloque la porte. Je me recourbe et pousse un cris avant de me transforme en loup blanc mais, sur mes ailles, des pigmentation noires font leur apparition. Arya me regarde avec admiration et Lorenzo avec dégoût, normal étant un hybride de un ça ne passe pas inaperçu et de deux ça soulève des tensions dans notre monde d'origine. Donc je suis mis ange mis démon, même si je préfère mon côté démon que mon côté ange. Étant donné que ma génitrice était et est encore un ange... mais bon je n'y peux malheureusement rien...je dois faire avec... même si cela ne me dérangerait aucunement de devenir un démon à part entière, mais, là-haut, c'est inconcevable tellement ils sont fermés d'esprits enfin... tous sauf mon maître mais il ne faut rien dire hein parce que ça peut porter préjudice à son image parce que l'image est une chose très importante chez nous, à bah ça c'est claire. T'as pas une bonne image tu te fais mettre à l'écart de la société et je parle en connaissance de cause croyez-moi. Enfin bref, je lui fonce dessus, le fout à terre, et lui déchire les muscles des bras. Puis, jugeant qu'il a assez souffert, je me décale, me détransforme et me tourne vers Arya qui me regarde en souriant. Je lui rend son sourire, prends le corps de Lorenzo, vais à la fenêtre, l'ouvre et le jette par-dessus la rambarde. Il se fait téléporter quand il est à 1 mètre du sol disparaissant de mon champ de vision. Arya, qui s'était approchée de la fenêtre à laquelle j'étais, m'embrasse sur la joue et me prends dans ses bras, je lui rends son câlin et loge ma tête dans son cou. Elle me regarde remarquant que ma tête fait des soubresauts sur son épaule, et voyant les larmes qui roulent sur mes joues, elle prend mon visage entre ses mains et m'embrasse doucement. Je l'embrasse en retour et s'amuse avec une de ses mèches. Puis je me décale et m'allume une cigarette, prends une bière et me mets sur le lit après avoir nétoyer les restes de sangs et de vêtement. La chambre est plutôt simple, occupée par un lit et une table avec un petit frigo sur lequel trône un micro-onde. La chambre est noire, le propriétaire m'ayant demandé avec quelle couleur je me sentais le mieux. En parlant du propriétaire c'était vraiment un chouette type, il est musclé grand, un visage jovial, il a coloré ses cheveux en bleu, c'est percé l'oreille gauche et le nez, il est aussi noir de peau, tout comme moi. On est devenus assez proches tous les deux et je le considère maintenant comme mon père. Je me suis toujours dit que si je n'avais pas été attiré par les filles il m'aurais plus, avec sa carrure imposante, ses yeux bleus, son visage angélique, et sa gentillesse sans borne. Enfin bref, il n'est pas comme les autres hommes qui ne voient dans les femmes qu'un objet qu'on peut prendre et jeter quand bon leur semble, non, lui, il les respecte en les considérant comme des égales. Il n'a jamais voulu profiter de moi ou de mon corps, même quand je n'étais qu'un simple enfant sans défense. Il m'a toujours respecté et soutenu quand j'avais des problèmes. Un mec en or quoi. Il toque d'ailleurs à la porte, sûrement alerté par le bruit qui a été fait lors de ma transformation, il est au courant de mon origine étant donné qu'il est lui-même un démon.

La vie d'un demie démonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant