Chapitre 15

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Une fois dans le salon de mon père nous nous installons et il me demande comment s'est passé ma vie avec ma mère. Je lui avoue les tortures que j’ai dû subir, le harcèlement et toutes les autres choses que j’ai subi. Il est choqué quand je lui apprend la trahison de John et d’Arya, mais ne fais aucun autre commentaire que :  « je vais les tuer ».
- Tu vas la tuer plutôt.
- Pourquoi ?
- John est mort, Aiko l’a tué.
- Merci Aiko alors, tu l'as empêché de toucher mon fils.
- De rien, mais je n’ai malheureusement pas pu l'empêcher de le plaquer au mur, ni même de s’approcher de lui.
- Ne dit pas ça, tu m'as sauvé d’un violeur Aiko. Dis-je en la prenant dans mes bras.
- Hm, si tu le dis. Fait-elle, peu convaincu.
- Bon, vous avez des chambres en haut, choisissez celle que vous voulez à part la première à gauche. Moi je vais me coucher.
- D’accord papa.
   On monte alors explorer les chambres qui sont à notre disposition. On tombe sous le charme d’une chambre noire avec un balcon donnant sur la forêt.
On décide alors de nous installer là et nous nous couchons. Quand je me réveille je vois la tête d’Aiko sur moi et je souris à cette image, elle est tellement belle quand elle dort. Je la vois alors cligner des yeux et sourire quand je lui fais des papouilles dans les cheveux, elle relève la tête et m’embrasse doucement. Je lui rends son baisé quand on toque à la porte, je vais ouvrir et tombe sur mon père. Il demande s’il peut entrer et je lui dis que oui donc il vient s'asseoir sur le bureau et commence à nous parler.
- Bonjour à vous deux, excusez-moi de venir vous voir dès le réveil mais je viens de rentrer de la réunion et je crois que j’ai réussi à négocier, je vous explique : vous pourriez rester dans notre monde que si vous trouvez un travail.
- Dans tous les cas, je ne voulais pas déprendre de toi éternellement. Dis-je en rigolant doucement.
- Oui mais ce que je sous-entends par là c’est que si jamais vous ne trouvez pas de travail ils vous feront partir de force où bien vous serez considéré comme des délinquants.
- Euh… je suis un délinquant papa… Dis-je alors qu’Aiko se met à rire.
- Comment ça ?
- Bah je suis dans un gang à plein temps donc je suis un délinquant…
- Ah… bah… d’accord et je suis censé faire quoi moi ?
- Chai pas chui pas à ta place tu te démerde.
Je me lève et vais sur le balcon, me sort une clope et fume alors que mon père me regarde mal : il a toujours été contre les fumeurs. Mais bon cela n’est pas trop grave je suis son fils et je fais ce que je veux vu que je suis libre. Je m’assoie et laisse pendre mes jambes dans le vide, Aiko viens vers moi et je lui fil aussi une clope. Je la prends dans mes bras et on parle de tout et de rien, elle me demande quel genre de taff j'aimerais trouver donc je lui réponds que j'aimerais devenir boxeur professionnel. Elle me regarde et me dit que, elle, elle veut devenir escrimeuse professionnelle. On rigole face à nos rêves irréalisables en si peu de temps, enfin presque irréalisable parce que mon père peut m'aider à changer ça. Et il y a aussi une partie de la ville mais je vais voire plus tard, je me roule un joint sous le regard désapprobateur d’Aiko, je lui souris et l’allume. Je fume tranquillement quand mon père arrive, il me regarde bizarrement et me lance :
- Si tu veux rester chez moi tu dois arrêter de fumer cette merde.
- Désolé mais tu demandes quand même à un drogué d’arrêter de consommer ce qui le fait se sentir bien là.
- Je ne te le permets pas !
- Mais je me le permets moi, enfin bref j’ai trouvé quelque chose.
- Quoi donc ?
- Je vais devenir boxeur professionnel.
- Pardon ? Et te prendre des poings dans la gueule tous les jours ? Non c’est hors de question.
- Je ne te demandais pas ton avis. C’est ce que je vais devenir que tu le veuille ou non. Dis-je en souriant de toutes mes dents.
Il me regarde et semble s’énerver contre moi alors que je continue de lui sourire de toutes mes dents, puis je me lève et vais me prendre une douche. Aiko me suit puis une fois notre douche prise on va s'installer dans le lit en mettant la télé. On se regarde un film dont je ne me souviens pas le nom, enfin Aiko regarde le film parce que je le trouve tellement barbant que je me suis endormi. On me secoue pour me réveiller, je me redresse d’un coup et je vois Aiko sourire à côté de moi. Je l’embrasse en la prenant dans mes bras, elle met ses mains autour de mon cou et se met sur moi, on toque à la porte ce qui me fait soupirer. Je me lève et vais voir mon père.
- Ouais ?
- Je t’ai trouvé un travail digne de ce nom ! Me dit-il fièrement.
- Pardon ?
- Oui, je ne pouvais pas te laisser faire de la merde et encore moins finir boxer et te voir te prendre des coups dans la gueule. Dit-il fermement.
- Mais va te faire foutre putain ! Je t’ai dit que c’est ce que je veux faire alors je le ferais, un point c’est tout.
- Tu vas me parler mieux que ça déjà, et si tu n'es pas content tu dégage.
- Je le ferais avec plaisir mais, vois-tu, je ne suis pas comme toi et je veux donner le meilleur pour ma petite copine alors maintenant si tu veux que je te loue cette putain de chambre je le ferais mais je me démerde pour trouver un travail.
- Oh mais ça ne va pas se passer comme ça.
Je recule, effrayé par sa voix. Aiko semble le remarquer car elle s’interpose et demande à mon père de me laisser un peu respirer parce que j’ai besoin de calme et de sérénité. Il la regarde, lui sourit et part de la chambre comme s’il ne ce n’était rien passer, ensuite elle me regarde avec inquiétude mais je secoue la tête lui montrant ainsi que je ne lui dirais rien pour l’instant. Je me lève et vais au balcon, Aiko me demande ce que je vais faire mais je ne lui réponds pas, me tourne vers elle et saute dans le vide. Mes ailles se déploient au moment même où elle crie avant de me rejoindre, elle me fusille du regarde tandis que je souris fièrement et elle me donne un coup dans l’épaule, me faisant rire à gorge déployée. Elle me pointe mes ailles du doigt et ses yeux brilles d’émerveillement devant elles, mes ailles sont d’un noir corbeau pigmenter de blanc cendré.
-Tes ailes sont magnifiques ! Dit-elle une fois qu’elle est à mon niveau.
-Les tiennes le sont tout autant ma chérie. Dis-je en souriant.
On se regarde en souriant avant de nous prendre dans nos bras, nos ailles battant au même rythme, on entend du bruit venant d’en bas alors on regarde et je vois un homme venir à nous. Une fois à notre niveau je voit que c’est un ami à moi, hybride par erreur lui aussi, on se serre la main et il me demande comment je vais et ce que je fais ici alors je lui raconte tout sachant que je peux lui faire confiance et il lâche un  « bande d’enculer de sang pur » avant de s’excuser au près d’Aiko mais elle lui sourie et lui dis qu’elle comprend parfaitement sa réaction. On va se poser sur un arbre et je lui demande comment vont les notre, il regarde Aiko et je lui dis qu’il peux parler devant elle, ce qu’il fait donc. J’apprend qu’ils préparent une révolte contre les sang pur à cause de nos vies et de nos problèmes lié à la hiérarchie ? je hoche la tête en signe d’assentiment et Aiko demande craintivement si ceux qui sont pour le rapprochement des sang mêlés et des sang pur seront eux aussi concerné par la révolte qui risque d’être plutôt sanglante. Il la regarde et la rassure en lui disant que non, ceux qui sont avec nous seront épargné mais devront être évaluer sur leur degré d’assentiment envers ce rapprochement, elle acquiesce en disant qu’elle le comprenais parfaitement et qu’elle était totalement d’accord avec ça. Je lui demande si mon père est au courant et il fait signe que non avant de me demander de ne rien dire et je lui réponds que je serais une tombe. On se sheck et je lui demande si la rue des bagarres est toujours sous le contrôle des sang pur, il me dit que non puis me demande pourquoi et quand je lui explique mon projet il me dis que je peux venir quand je veux et ce même avec Aiko à mes côtés. Je le prévient qu’’ils vont me voir bientôt et il me dis qu’il préviendrais les autre de ma présence et de celle d’Aiko.
-Fais leur bien comprendre qu’elle et moi on est ensemble et donc qu’elle est d’accord à cent pour cent pour le rapprochement entre les deux « nations » de démons.
-Pas de problèmes chef. Dit-il, me faisant rire.
-On va devoir partir Take, sinon ton père va s’apercevoir de quelque chose.
-T’as raison, à bientôt Ray’.
-A bientôt mon reuf.

La vie d'un demie démonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant