Le choix de l'homme obstiné

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Le fameux Week-end du camping arriva. J'avais fermé mon bar, et je mettais nos dernières affaires dans la voiture. On s'était tous donné rendez vous devant chez Ethan. Des que Kain arriva, je ne pouvais detourner mon regard d'elle. Depuis ce qui c'était passé entre nous, nous avions plus aucun contact. Il nous arrivait de nous dire bonjour par politesse. Mais rien de plus. J'avais l'impression, que j'étais devenue un inconnue. Et ces , de voir qu'elle était devenue proche de Aaron, me donna l'impression de mettre fait volée la place. Ces deux là, était tout le temps ensemble. Et ils étaient proche, où plutôt il s'était rapproché d'elle.

-Bon y vas ?! Demanda Ethan.
-Ok ! Lança Aaron.

Pour une fois Naina serait là, ainsi il ne pourra pas être trop avec elle. En route pour le camping, ont mit peu de temps à y arriver. Après avoir mit une bonne heure à s'installer, on pu enfin se détendre.

-Duke tu viens on va faire une sieste ? Demanda Faziel.
-Vas-y toi, soufflais-je ennuyé. J'ai pas envie de dormir...
-Mais je voulais un petit câlin, grogne-t-elle.
-Tu vois pas, que je suis tranquille là ! M'agaçais-je.
-Ok, souffle-t-elle en se dirigeant vers une des tentes.
-Et du coup ? Demanda Liina attirant mon attention. Ou tu vas dormir toi ?
-Oh Karam, veut bien partager avec moi, souffla Kain.
-Oh, je vois, tiqua Isiye.
-Quoi, avec qui veux-tu que je dorme ? Hein ?
-Mouais, souffle-t-elle.

Tout cela m'embêtée, elle était là, et je ne pouvais rien faire. Lui parler, la toucher, lui sourire, étaient des choses que par respect je m'interdisais. Mais c'était plus fort que moi, si elle était prés de moi, je n'arrivais pas à faire abstraction. Tout m'attirait à elle.

-Kain je peux te parler un peu ? Demandais-je le coeur battant à vive allure.

Elle me regarda d'abord surprise. Et après avoir fait une grimace désapprobatrice, elle accepta. Doucement, elle se leva. Et je fis de même, arrivé à ma hauteur, elle me suivit en nous enfonçant dans la forêt. Arrivé dans une sorte de clairière, je m'asseya pendant qu'elle m'observait perplexe.

-Ne t'inquiète pas, la rassurais-je. Je vais rien faire, je veux juste parler...
-Je sais, ment-elle en s'asseyant à son tours.

Sans m'en cacher, je l'observa. Aujourd'hui par ce temps frais digne d'un automne, elle portait des tennis grise, un Jean et un tee-shirt caché par un gilet gris. Pas maquillée, ses cheveux étaient rattachés d'où seuls sa frange dépassait. Elle était si belle, je n'avais qu'une seule envie, c'était de la prendre contre moi et l'embrasser de toute mes forces. Mais cela m'était à présent interdit.

-J'ai beau réfléchir, coupe-t-elle le silence. J'arrive pas à comprendre...
-Comprendre quoi ? Demandais-je hypnotisé par sa voix.
-Ce qui se passe, souffle-t-elle. Je comprends ce qu'on a fait, à quoi cela à servit et pourquoi on a fait ça...
-Dit je peux être franc sans que tu le prenne mal ? Questionnais-je.
-Franc ? Dit-elle en me regardant enfin droit dans le regard. Vas-y...
-Je voyais bien plus qu'un flirte entre nous, expliquais-je. Je voulais, une relation entre nous....
-Ouais alors c'est qui cette fille, tu voulais faire quoi ? Me rendre jalouse ?! Crache-t-elle soudainement. Enfin, cela me regarde pas alors...
-Comment ça ? M'insurgeais-je. Tu parles de Faziel ? C'est mon ex... Pourquoi tu serais jalouse ?
-Je n'étais pas jalouse, assure-t-elle. C'est juste.... Que je me suis sentie mal, j'avais l'impression que tu t'étais moqué de moi... Ce que tu faisais avec moi, tu le faisais avec elle...
-J'ai seulement fait comme toi, tu avais décidé de t'amuser, alors je voulais aussi...
-M'amuser ? Se choque-t-elle.
-Oui avec les autres garçons...
-Mais j'ai rien fait....
-Je t'ai vue avec Iyad, grognais-je devant sa mauvaise fois, et Ethan...
-Mais à part m'assoir sur ses genoux et rire avec Ethan, je vois pas ce que j'ai fait...
-Tu n'as pas flirter avec eux peut-être ?
-Non, je n'ai rien fait ! Soutient-elle.
-Et avec Aaron ? Soufflais-je. Vous êtes devenue proche, il se passe quelque chose entre vous ?
-Hein ? Mais non ! S'énerve-t-elle. Pourquoi ? Lui et moi on est comme des frères et soeurs. C'est toi, qui a joué avec moi !
-Jouer ? Relevais-je. Quand ?
-Quand ? Rit-elle. Peut-être que ce n'était pas sérieux depuis le début en faite. Je me sens vraiment conne...
-Conne de quoi !? M'énervais-je. C'est toi, qui change à chaque fois....
-De quoi ? S'insurge-t-elle.
-Tu ne me dis jamais rien, m'expliquais-je. Je ne sais même pas si je t'ai plus, si j'avais une chance. Si on pensait à la même chose. Je te dit toujours, mes intentions, ce que je ressens. Moi, je ne comprend rien. Je ne peux pas lire dans ton cerveau tu sais....
-De quoi tu parle ? Dit-elle l'air perdue.
-De tes sentiments, ce que tu ressentais pour moi. Soupirais-je. Où plutôt comment tu voyait les choses ?
-Je ne sais pas, dit-elle en baissant la tête. J'arrive pas à comprendre, quand je suis avec toi...
-Et là ? Tu dois me détester pour ce que je t'ai fait la dernière fois ? Posais-je la question.
-Qu'est-ce que tu m'as fait ? Demande-t-elle.
-Tu sais, chez moi, lui expliquais-je. Je comprends npas vraiment comment ça se passe dans ta tête. Et c'est peut-être seulement moi, le problème. Mais, j'ai vue, que tu avais peur.
-Peur de quoi ?! S'énerve-t-elle. Je n'ai pas peur, arrête de rêver. Non, je t'en veux pas, c'est moi, appuie-t-elle, qui t'es dit de le faire....
-Alors pourquoi ? Demandais-je. Pourquoi tu ne me calcule plus et pourquoi tu m'as dit que tu voulais plus me voir ? Qu'est-ce que je t'ai fait ?
-Écoute, souffle-t-elle. C'est juste que je suis pas comme toi, je suis pas une adulte. Je crois que, j'ai crue qu'il n'y avait que moi. Mais je suis pas un jouet, je veux pas qu'on s'amuse avec moi...
-Je m'amuse pas, je te l'ai dit, j'étais sérieux ! Me tournais-je pour mieux lui faire face. Je voulais qu'on sorte ensemble mais je voulais allez à ton rythme je voulais pas te brusquer et te plaire...
-Ah oui, et tu voulais lui plaire aussi à cette Faziel, se fache-t-elle.
-N...non, je t'ai déjà expliquée, me défendis-je. Si tu veux, j'en finis maintenant avec elle, mais avec toi j'étais sérieux..
-Je..
-Kain, tu me dit maintenant, que tu es sérieuse avec moi, que je ne suis pas juste un flirte, que avec moi, tu accepterais une relation, et je me détache de tout...
-Attend j'ai besoin de réfléchir....
-D'accord, acceptais-je, réfléchis. Mais si tu me dis que toi et moi, on peut être ensemble. Alors ne laisse plus de garçon, que ce soit Ethan ou Aaron, Aldo ou Iyad. T'approcher, c'est puérils, mais je suis jaloux, à chaque fois qu'il y en a un qui t'approche, ça me rends fou...

De la tête elle hocha, en signe d'accord. Le coeur battant à vive allure, entre l'excitation et l'appréhension. J'osa demander la chose que je voulais depuis le début.

-Si je ne t'effraie pas, commençais-je. Je voudrais qu'on dorme ensemble ce soir, et j'aimerais te serrer contre moi...
-Je partage déjà ma tente avec Karam, répondit-elle.
-Oui, mais je peux aller acheter une tente de plus, il y a un magasin pas loin, comme ça on peut dormir ensemble....
-Pourquoi tu veux à ce point qu'on dorme ensemble ? Dit-elle avec son air apeurée.
-Cette nuit je ne ferais rien, c'est juste que j'en ai marre de te voir te rapprocher des autres, et avec moi, ça stagne....
-Al..ors d'accord, accepte-t-elle.
-Vraiment ? Souriais-je content. Et pour le câlin ?
-Je...euh.... Bagaye-t-elle en observant les alentours.
-C'est pour me prouver que tu n'as pas peur, et que j'ai le droit à une seconde chance, justifiais-je puisqu'elle en avais besoin.

D'un battement de cils, je compris qu'elle était d'accord. Doucement, je passa une de mes jambes derrière elle. Et je me rapprocha. Elle décida de s'installer face à moi, pour être à l'aise. Afin de pouvoir, la sur-élever, je replia mes tibia pour qu'elle s'y assoie. Mes bras entourant sa taille, les siens entourant ma nuque. Nous étions collé l'un à l'autre. Mon visage enfouie dans le creux de son cou, j'humais l'air qui avait son parfums. Fruitée, et sucrée, j'en étais devenue friand. Ses cheveux qui donnait quelques coup à cause du vent, venait ce coller à mon visage. Son souffle à elle, chatouillait mes oreilles, et me plongeait dans une sorte de chaleur insubmersible. Quand j'atteingnis un stade de bien-être me provocant des frissons, elle décida de se décoller.

-On devrait rejoindre les autres, ils vont s'inquiéter, dit-elle les joues rougit.
-Ah... Ouais, acceptais-je déçu que cela soit finit.

À la recherche du bonheurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant