VOI- 4

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- Mademoiselle, je vous ai convoqué aujourd'hui suite à votre déclaration à la manifestation, les élevés veulent que tu sois leur intermédiaire face au petit problème survenu..

Elle lui coupa la parole quand un mot l'interpella PETIT.

- Un petit problème ? Anaya se lève doucement secouant la tête de gauche à droite un petit rire nerveux franchit ses lèvres

- Excusez ma réaction mais c'est pas un petit problème, certains de vos étudiants, pour ne pas dire beaucoup sont racistes librement dans l'établissement sous couvert que leurs familles sont des bons donateurs. J'ai eu une bourse pour venir dans votre université pas par charité, mais parce que mes résultats parfait. J'ai rien dis quand c'était moi, aujourd'hui, je préfère perdre ma bourse que ma dignité.

La jeune femme tourna le dos à son directeur celui-ci tenta de la retenir mais son téléphone personnel afficha un nom qui l'appelle que très rarement, sur le point de répondre il s'adresse à son étudiante avant qu'elle ne franchisse la porte

- Cette discussion va reprendre cet après-midi venait dans mon bureau

Elle sortit sans un regard, sans répondre à son directeur. Une fois dehors son regard se posa directement sur son ami mais elle ne pouvait pas lui parler après ce qu'il vient de se passer avec son père.

- Attend, Anaya pourquoi

- Demande à notre directeur apparemment c'était un petit problème, je ne vais pas rester dans cette université je rentre chez moi

Choqué par ses déclarations le jeune homme attrapa son poignet pour l'arrêter dans son mouvement

- Ne fait pas ça, ils seront sanctionnés le proviseur ne va pas laisser passer ça

Elle se détacha de sa prise afin de se mettre en face de lui. Son regard rempli de tristesse prouvé bien sa sincérité.

- L'argent achète même le meilleur des hommes apparemment et je ne veux pas d'une illusion et je ne dis pas ça pour moi mais pour tous les autres étudiants qui subissent cette haine pour ce qu'ils sont. Ils sont là car leurs résultats sont plus que parfaits, cet université ne fait pas dans la charité, au revoir.

- Attend,

Anaya n'écoute plus son ami elle se faufila entre les étudiants afin de quitter l'université, elle n'arrive plus à respirer cette peur de décevoir sa famille revient en flèche et là tout par en poussière. Des larmes de rage coulent sur ses joues limitant sa vision elle rentre en collision avec une personne qu'elle peine à reconnaître. Son ami fut dernière elle rapidement,

- EH ma belle pourquoi ses larmes, ton visage ne devrait pas être souillé par ses larmes, pas à cause d'eux,

- Tu peux partir je me charge d'elle.

Elle voulait retirer sa main celle-ci fut emprisonné sans pour autant lui faire du mal, elle darda un regard d'incompréhension sur lui mais Caleb suivait Tarek du regard pour être certain qu'il parte loin d'elle. Son cœur palpita en grande vitesse pendant quelques minutes le temps que le jeune homme disparaisse totalement dans un immeuble.

Pourquoi il lui obéit ?

- Il a raison, tu ne devrait pas pleurer pour eux, tu es cents fois plus talentueuse qu'eux et tu vas venir avec moi dans le bureau du directeur il nous attend.

Il termine sa phrase en marchant la main de la jeune fille dans la sienne la trainant derrière lui déterminé à faire autant de mal aux personnes qui sont à l'origine de ses larmes. Mais c'est sans compter au refus d'Anaya de retourner dans le bureau du directeur à nouveau

- Mais vous faites quoi ici. Pourquoi vous êtes ici et en..en cette tenue

Il était élégamment habillé d'un costume gris foncé impeccable, ses cheveux parfaitement coiffé pas comme d'habitude

Je préfère ses cheveux en bataille, Se dit-elle en fixant quelques secondes ses cheveux noirs corbeau

- Si tu aimerais me voir nu, je pourrais arranger ça, mais pas ici on a plus urgent à faire. Lança Caleb un sourire moqueur

Il ne lui laisse pas le temps de répondre la trainant encore une fois vers le bureau. Voulant savoir pourquoi il est ici Anaya ne dit rien. Caleb serra un peu plus sa main dans la sienne pour mieux sentir la chaleur de celle-ci . Un large sourire prit place tel un imbécile heureux sur ses lèvres. Et il est heureux de pouvoir enfin être comme il veut devant elle.

Arriver devant le bureau du directeur il entra dans celui-ci sans avertir de son entrée. Debout devant sa fenêtre il se retourna pour faire face aux deux personnes qui viennent de faire irruption dans la pièce.

- Ton université obtient des sommes énormes car j'ai confiance en toi et à ta justice pour que chaque élève puisse se sentir en sécurité. J'avais confiance en toi aussi pour les problèmes tels que celui-ci ALORS DIT MOI POURQUOI ELLE EST EN LARMES.

Anaya sursauta tenta de se dégager de sa main, mais il était coriace.

- Ne crie pas sur le proviseur, Chuchota la jeune femme en serrant sa main pour attirer son attention

Il tourna sa tête vers la jeune femme les sourcils sévèrement froncés, mais il s'adoucit devant les pupilles larmoyants de celle qui fait palpiter son cœur. Pendant plusieurs secondes un silence s'installa dans le bureau mais le directeur mit fin à ce supplice rapidement.

-Je m'excuse du mot employé il y a quelques minutes Anaya tous mes élèves doivent se sentir en sécurité et s'épanouir dans cet établissement. Ils seront renvoyés et une plainte sera déposer contre eux

- Leurs parents ? Demanda Anaya en sachant pertinemment que leurs parents ont des contacts dans cette université comme en ville.

Il la ramène vers lui en laissant tout de même de la distance entre eux, il ne voulait pas la brusquer encore plus. Elle était terrifiée et toutes les questions qui traversent ses magnifiques yeux le troublait. Caleb soupira longuement pour reprendre contenance. Cette femme avait emprisonné son cœur dans ses yeux d'ange

- Ça c'est moi qui m'en occupe, notre charmant directeur va s'occuper de faire les choses correctement.

Il ne laisse personne en placer une qu'il tourne les talons la main d'Anaya toujours dans la sienne. choqué par cette journée qui se déroule bizarrement, elle se laisse trainer dans les allés jusqu'à la voiture  un homme devant une voiture noire fait le tour de celle-ci avant de démarrer.  Caleb ouvre la portière l'invitant à rentrer mais Anaya croisa ses bras sur sa poitrine montrant son refus.

Elle ne le connaît pas.

Le voisin Où les histoires vivent. Découvrez maintenant