Agent 12

Chapitre 22

(Attention, fin de chapitre contenant une scène de viol !) 

* Du côté de Mona * 

* PDV de Mona : * 

* Quelques jours plus tard *

Cela fait plus de 1 semaine, ou plus, je ne sais pas, que je suis retournée dans cette base horrible. 

On m'oblige à m'entraîner nuit et jour, sans me laisser aucun temps de repos. 

En plus, ma mère est de plus en plus horrible avec ses sanctions. 

J'ai même été- été, vous- vous avez compris je pense, pas besoin de faire un dessin. 

Je suis en ce moment même dans la salle d'entraînement et je me bats contre 626. 
C'est un homme dont je ne connais pas le nom puisque les soldats ' non modifié ' ont un numéro pour les distinguer. Bon, j'avoue, on m'appelle 12, donc, ça reste un numéro, bref, peu importe. 
Donc 626 est un homme grand brun, fort, musclé, plus vieux que moi, il doit avoir une quarantaine d'année, mais alors qu'est-ce qu'il est con ! Sérieusement, le gars ne sait rien faire d'autre que frapper les gens. 

Soudain, un garde rentre avec un fracas pas possible, ce qui me fait le regarder, et pendant cette inattention, 626 me donne un énorme coup de poing dans le visage et je tombe. 

Mona - " EH ! Mais ça va pas ou quoi ? Tu voyais bien que le combat s'était arrêter ! Nan ? " 

Il me regarda et partit du ring avec un sourire. Il est vraiment chelou ce gars. 

Le garde vient vers moi et me tire par le bras. 

Mona - " Vous m'emmenez où là ? " 

Il ne répondit rien et continua de marcher vers un endroit qui m'est encore inconnu. 

Mona - " On peut passer par l'infirmerie avant d'aller chais pas où au moins ? Nan parce que je sais pas si vous savez, mais je saigne là ! Et beaucoup ! " 

Mona - " EH OH ! J'te cause sale connard ! Et tiens moi plus fort tant que t'y es, hein. " 

Il resserra sa prise sur mon bras, ce qui me fit d'avantage mal. 

J'aurais dû fermer ma gueule, ça m'apprendra à l'ouvrir pour rien. 

On arrive enfin devant une salle et il me donne un coup de pied dans l'arrière du genou, ce qui me fit tomber, il me prit la jambe, toujours en me tenant le bras ferment et me balança dans une sorte de cellule super sombre. 

Enfin, une cellule, je le déduis parce qu'il y a seulement 4 murs ternes, sur un des murs il y a une porte, par là où le garde m'a jeté et en face, il y a une paire de menottes accrochée sur le mur assez haut, ce qui fait tenir la victime debout. Il y a aussi une minuscule ampoule qui clignote au dessus de ma tête. Sinon, rien d'autre. Ni fenêtre ni lit, ni toilettes, ni eau dans cette pièce super flippante. Vraiment rien. 

Je m'assois donc parterre en me demandant ce que je foutais ici, et en me demandant ce qu'ils allaient faire de moi. 

J'enlève mon t-shirt et déchire une partie pour essayer d'arrêter le saignement de ma narine. C'est qu'il m'a vraiment pas loupé ce chien ! 

J'attendis beaucoup de temps, et j'en profitais pour regarder les marques gravées sur les murs qui m'encadrent. 

Il y avait beaucoup de ' HELP ! ' ou de ' S.O.S ! '. J'en déduis que les personnes qui avaient été enfermés ici avant ont dû, soit, souffrir un bon coup et que la douleur n'était pas supportable, ou à l'inverse, sont restés des jours et des jours.