Chapitre 23

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Je me réveilla avec un énorme mal de tête. Je ne sais pas combien de temps j'ai dormi, mais ce que je sais, c'est que je ne suis plus dans cette cellule. 

Un homme entra dans ma ' chambre '. 

? - " Viens ! Ta mère demande à te voir. " 

Je me lève sans rien dire et suis cet homme jusqu'au bureau de ma mère. 

Sophia - " Mona, ma très chère fille. Comment vas-tu ? " 

Mona - " Te fous pas de moi, je sais que tu t'en fous. " 

Sophia - " Bon, si je t'ai fais venir, c'est pour t'intégré véritablement au sein d'Hydra. Et pour ça, il faut que je t'efface la mémoire. " 

Mona - " Quoi ? Pourquoi ? " 

Sophia - " Si je te fais oublié qui sont les gentils et qui sont les méchants, ça sera plus facile pour moi de te dire quoi faire sans que tu te poses de questions." 

Mona - " Au moins, t'es franche. " 

Sophia - " Enfin, vu qu'on va effacer ta mémoire et comme je suis une bonne mère, je te laisse du temps pour me poser des questions, ou écrire quelques mots sur ce carnet avant que tu ne t'en souvienne plus. " 

Mona - " Oh mon dieu, quelle délicate attention. " 

Sophia - " Arrête ton sarcasme, ma patiente à des limites jeune fille. " 

Mona - " Bon, très bien. Premièrement, comment as-tu pu sortir de prison ? " 

Sophia - " Rien de bien compliqué, tu me connais, je ferais tout pour pouvoir être libre. " 

Mona - " Au moins, je sais de qui tient mon goût pour la liberté. Ok, passons. Comme ça se fait que lui soit toujours vivant ? " dis-je en pointant l'homme qui m'avait emmené ici. 

Il se raidit d'un seul coup. 

Sophia - " Comment- comment sais-tu que c'es lui ? " 

Mona - " Si je ne l'avais pas déjà vu avant, je n'aurai pas deviner qu'il se tiendrai là, devant moi. Tu ne te souviens pas ? Tu me l'a envoyé pour me faire quelques menaces. " dis-je en m'adressant à ma mère. " Et toi, je n'aurais jamais pensé que tu me frapperais la dernière fois. Tu as dû t'inspirer de cette pute qui me sert de mère. " continuais-je en m'adressant cette fois-ci à l'homme. 

Je me pris une claque de la part de ma mère. 

Sophia - " Ne m'insulte pas ! " 

Mona - " Ouais, ouais si tu veux. Mais répond à ma question ! Comment se fait-il qu'il soit toujours vivant ? Pourquoi vous m'avez mentit toute ma vie ? " 

? - " Ecoute, je- c'était mieux pour toi, pour te préserver. " 

Mona - " Me préserver ? Me préserver de quoi bordel ? Tu crois vraiment qu'un enfant qui se fait battre, se fait modifier génétiquement et qui à l'absence d'un de ses parents tandis que l'autre le martyrise est une bonne façon de le préserver ? Tu te fous de ma gueule ? Trouve une meilleure excuse s'il-te-plaît. " 

Aucun des deux ne me répondit. 

Après un long silence, ma mère reprit la parole. 

Sophia - " L'absence de ton père t'a endurci. " 

Mona - " Et qu'est-ce qu'il fait ici alors ? Pour me frapper ? Me rabaisser, comme toi ? Ou il veut rattraper son rôle de père et jouer avec moi, comme il aurait dû le faire il y a bien longtemps ? " 

? - " Ecoute trésor, je n'ai jamais voulu ce qu'il t'es arrivé. " 

Mona - " Garde ta pitié pour toi, papa. Effacez-moi la mémoire, j'préférerait ne pas me souvenir de vous. " 

Joe - " Mona, chérie, tu sais qu'on t'a toujours aimé, et qu'on t'aimera toujours, quoiqu'il arrive, n'est-ce pas ? " 

Mona - " Vous avez une drôle façon de le montrer alors. Pour vous, aimer quelqu'un c'est lui faire du mal ? Vous êtes vraiment une bande de dégénérés ici de toute façon. Vous ne parler que par vos poings et les seules fois où vous utilisez de mots, ce sont des insultes.
Vous m'auriez vraiment aimé, vous m'aurez laissez vivre une enfance normale, avoir des amis, faire des fêtes d'anniversaire, allez en soirée, tout les trucs que font les enfants et les ados normaux. A cause de vous, j'ai raté une énorme partie de ma vie, et même la meilleure que j'ai passé loin de vous, vous allez me la faire oublié.
Alors, ne me dites pas que vous m'aimez tout en sachant que ce n'est pas la cas. Vous me détestez pour je ne sais quelle raison, mais c'est de vôtre faute si je vous déteste en retour. "
Je me leva et regarda les deux personnes qui me servaient de parents.
" Je vais dans ma chambre, venez me chercher quand votre machine qui me gâchera la vie une nouvelle fois sera prête, je veux juste être seule en attendant. " 

Je n'attendis aucune réponse de leur part, pris discrètement le carnet vierge sur le bureau de ma mère et me dirigea vers ma chambre. 

Une fois dans cette pièce humide dans laquelle je dormais depuis quelques temps maintenant, je m'assis sur la sorte de couchette qui me sert de lit et commença à écrire, écrire et encore écrire jusqu'à en avoir mal au poignet. 

1h ou 2 plus tard, quelqu'un frappa sur la porte métallique de ma chambre. 

Je me dépêcha de cacher le petit carnet bleu sous mon oreiller et partit ouvrir. 

Je ne vis sans surprise la tête de mon père qui se tenait devant moi. 

Je le regarda de haute en bas en attendant qu'il prenne la parole. 

Joe - " C'est l'heure ma puce. " 

Mona - " Ne m'appelle pas comme ça. " 

Il soupira et me regarda tristement. Il me faisait presque de la peine, et si mon enfance de merde n'avait pas forger ainsi mon caractère, je l'aurais sûrement pris dans mes bras. 

Joe - " Tu veux pas faire un effort ? Pour moi. " me demanda-t-il presque en me suppliant. 

Mona - " Tu pouvais pas éviter de me faire croire que tu étais mort ? " 

Je pense qu'il comprit que je n'allais pas le pardonner et se tourna pour se mettre en chemin. 

Je le suivis et le trajet se fut dans un silence pesant où même les mouches présentes avaient peur de faire du bruit. 

On s'arrêta tout deux devant la porte, il me regarda avec des yeux de tendresse. 

Je souffla à cette vue. 

Mona - " Ne fais pas semblant de t'intéresser à moi ni de faire semblant que tu m'aimes et que tu t'en veux pour ce qu'il se passe. Aller, entrons qu'on en finisse. " 

Il poussa la porte de métal blindé et je vis une sorte de grosse machine avec au milieu un endroit pour que je m'allonge. Ca ressemblait plus à une salle d'opération, avec tout pleins de scientifiques en blouse blanche autour de la machine. 

Génial. Ca va sûrement être vraiment douloureux. J'espère juste pas autant que quand on m'a injecté mes pouvoirs parce que sinon je vais vraiment souffrir. 


* Fin du PDV de Mona * 


  

Agent 12Où les histoires vivent. Découvrez maintenant