•Et Tout Finis Bien• {BUNNY} ~Butters x Kenny~ /South Park

•Chapitre 1•

Comme d'habitude je suis encore punis dans ma chambre. Pourquoi ? Car je suis rentré chez moi à 18h à la place de 17h avant-hier. Oui mon père est vraiment strict. Mais bon c'est pas du haut de mes 1m60 que je peux faire quelque chose. Oui 1m60 alors que j'ai presque 15 ans. Moi, le petit et innocent Leopold Stotch, aussi appelé Butters, aux cheveux blonds et yeux bleus cyans. C'est vrai que je ressemble plus à un primaire qu'à un lycéen mais c'est pas une raison pour me traiter de petit et innocent. Bref, je suis assis un peu tristement à mon bureau, je rêvasse. Je pense à mon petit ami, Kenneth McCormick. Ça fait presque 1 an qu'on est ensemble et pourtant j'espère rester avec lui éternellement. Des bruits venant de ma fenêtre me font revenir à moi, en ouvrant cette dernière j'aperçois une silhouette tapit dans l'obscurité.

Kenny : Leo ! Salut mon lapin !

Butters : Kenny qu'est ce que tu fais ici ! Si mon père te vois il va te tuer !

Kenny : Pas grave, je voulais juste te voir, tu me manques.

Butters : Ow tu me manques aussi Ken même si cela fait uniquement 2 jours que je suis punis.

Kenny : J'ai une idée.

Butters : Qu'est-ce que tu fait ?

Il commence à grimper le long du mur jusqu'à ma fenêtre. Une fois en haut il s'assoit sur le rebord de la fenêtre et me sourit.

Butters : Idiot

Kenny : Je suis ton idiot.

Butters : C'est vrai mais tu es tout de même idiot.

Kenny : Je suis juste fou, fou de toi Leo.

Butters : Oh Kenny. J'espère pour toi que mon père ne va pas venir.

Kenny : S'il vient je pourrais enfin lui faire savoir ce que je pense de son moyen d'éducation.

Butters : Si tu veux.

Stephen : Butters ! Si je te vois entrain de parler avec ce pauvre tu vas être sévèrement puni !

Butters : Oh crotte de bique, Kenny...

Kenny : Je sais, je sors, je veux pas que tu sois encore punis à cause de moi.

Butters : Merci..

Il se rapproche de moi et pose un doux baiser sur mes lèvres avant de sauter de la fenêtre. Je le voit courir et avant de partir il me salue en me souriant. À peine ai-je le temps de fermer la fenêtre que mon père rentre brusquement dans ma chambre, sa ceinture en main.

Stephen : Où il est ?

Butters : Qui papa ?

Stephen : Le jeune McCormick

Butters : Chez lui

Stephen : Ne mens pas Butters ou tu sais se qu'il t'attend.

Butters : ...

Comme à sa manie, mon père me donna des coups de ceinture. Lorsqu'il partit, mon corps était rempli de sang et mes doigts tremblaient. Je sais, je pourrais le dénoncer à la police mais je sais qu'il sera puni de lui même pour tout le mal qu'il me fait. En tout cas c'est pas pour tout de suite... Je désinfecte mes plaies avant de me mettre au lit. J'ai tellement faim. Mon père ne me donne presque rien à manger quand je suis punis et aucun argent pour payer le repas à la cantine. Kenny me donne un peu de son repas mais lui non plus ne mange presque rien comme il n'a pas d'argent. Kenny est l'une des seules raisons pour laquelle je vit encore et il le sait, malheureusement. C'est pour ça qu'il fait de son mieux pour prendre soin de moi. Il est tellement attentionné. C'est sur ça que je m'endors dans un monde mieux que le vrai. Je me réveille le lendemain avant mes parents, je peux enfin retourner à l'école après mes 3 jours de punitions. Je m'habille et me dépêche d'aller préparer deux sandwichs avant le réveil de ma famille. Une fois le mien finit d'être mangé, j'emballe l'autre sandwich, puis je part à l'arrêt de bus. Il arrive et je m'installe à ma place habituelle, je commence à regarder dehors espérant voir un paysage plus flamboyant mais non c'est un jour humide. Perdu dans mes pensées, j'entends quelqu'un s'assoir à côté de moi. Kenny ? Je me tourne et en effet mon grand blond à la capuche orange est assit. Je me suis toujours demandé pour Kenny mettait sa capuche, il l'enlève lorsqu'on est tout les deux.