VallykUn point de douleur fit irruption dans mes côtes en admirant la façade de la maison que je ne cessait de fuir.
Ma maison d'enfance, l'hôtel particulier de mon père.
Ma clope déjà presque entamée, me brûla la peau avant que je l'a détruise entre mes doigts.
Voilà maintenant deux ans que j'ai déménagé, laissant ma mère seule entre nos murs froids et chargés d'histoire.
Je sonne à la porte et Bernst, le major d'homme vient m'ouvrir un sourire jusqu'aux oreilles.
— Qu'elle plaisir de vous revoir Monsieur Ivanok.
— Pas de ça avec moi Bernst. Je suis toujours Vallyk, rien n'a changé.
— Si, refute-t-il. Sinon, t'as maudite musique me brûlerai toujours les tympans.
Je rie en entrant dans la résidence.
Mon cœur se serra dans ma poitrine, d'emblée attaqué par son odeur sauvage de feuille séchée partout dans la maison.
Rien n'avait changer, elle était comme le jour où je l'ai quitté.
— Tu fumes toujours, me fit-il remarquer.
— Je me limite aux cigarettes ne t'en fait pas.
— Les poumons Vallyk, me réprimande-t-il en montant à l'étage sûrement chercher ma mère.
Dans ce salon aux teintes beiges, mon regard s'agrippa à ce rustique fauteuil en cuire dans lequel il avait pris l'habitude de s'assoir après le travail.
Ma gorge se noua en remarquant les traces, toujours intactes que mes genoux avaient laissés sur le tapis devant lui.
Je me servi un verre de whisky, que j'avalai d'une gorgée. Mais la douleur était persistante, alors la liqueur traversa une seconde fois ma gorge.
Un troisième ?
Je me figeai en entendant sa voix habituellement désintéressée à mon égard résonner.
— Vallyk, arrête de te soûler. Tu ressembles à un ivrogne.
Ma mâchoire se contracta et je posai mon verre sur la table basse.
Ma mère, dans une combinaison bustier et un châle en fourrure noire attachai le collier de perle qu'il lui avait offert le jour de ma naissance.
— Comment vas-tu mère ?
— Bien, voilà une surprise de te voire aussi bien habillé, fils. Ça change de tes jogging. Où vas-tu ?
Maman et papa n'est pas un vocabulaire qu'on pratiquait chez moi. Je ne méritais sois-disant pas de l'appeler Papa.
— Je me rend au même Gala que toi.
Ma mère posa son regard ahurie sur moi, une pointe émerveillée.
— J'espère que ce n'est pas une mauvaise raillerie, je crois faire une crise cardiaque.
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DEVILISH
Teen FictionJe suis donc le diable, le démon errant sans âme dans les abysses sombres et dites néfastes des enfers. Je ne suis pas une bonne personne, car je procure pas que du bien autour de moi. C'est mal de ne pas être ce qu'on attend de moi ? C'est mal de v...