Ne m'abandonne pas

Le début de l'enfer

Les vacances d'été touches à leur fin, ma mère m'envoie dans ce foutu internat demain. Ma valise est prête, de toute façon il y a pas grand chose à prendre, les vêtements, les fournitures scolaires et les chaussures sont donnés là-bas, j'ai quand même une jupe, un jean noir et deux t-shirts.

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Ma mère me réveilla en me secouant comme un prunier, il était quatre heures du matin, elle me cria plus qu'elle me dit :

- Debout ! Ton train est dans 30 minutes, la gare c'est pas la porte â côté, alors dépêche toi !

- Mmmmmm...

- Aller ! Debout !

Je sors du lit et marche jusqu'à mon armoire en mode zombie, ma mère sortie de ma chambre, un quart d'heure après j'étais habillée, coiffée...bon ok, la coiffure laisse à désirer, c'est moche, il y a des mèches qui partent de partout dans tous les sens et ma queue de cheval est de traviol, enfin bref, le pire dans tout ça, c'est que mon frère voyage avec moi. Une fois que nous sommes enfin à bord du train, parce que notre mère prends trois plombes pour nous dire au revoir, mon crétin de frère me demande :

-Dis cousin machin, tu à pris une brosse à cheveux ?

-Et toi le lapin crétin, tu t'es acheté un cerveau avant de partir ?

-Ahah, hilarant...

-Moi j'ai de l'humour au moins !

Vous pouvez donc admirer le genre de conversation que nous avons Samuel, oui le truc qui me sert de frère à bien un nom, et moi. Donc nous avons continué dans cette voie pendant une bonne heure jusqu'à ce que nous soyons à cour d'arguments, puis je piqua un somme.
Samuel me réveilla quand arrivions en gare de Strasbourg. Une jeune femme rousse nous attendait sur le quai avec un panneau sur lequel il y était écrit nos noms et prénoms.
Nous allâmes la voir.

-Bonjour, vous êtes Sören et Samuel je suppose ? nous demanda-t-elle.

-Oui.

-Venez.

On la suivi, elle nous fit monter dans une vieille R4. Une demi-heure de trajet plus tard, nous arrivâmes devant ce qui semblait être un manoir, nous descendons de la voiture, une femme brune à l'air sinistre nous accueilli.

-Voilà, je vous laisse bonne journée. dit la rousse en remontant dans la R4.

-Bonjour M. et Mlle Wolfstein, je suis la gouvernante de cet internat, Mme Frostenberg, je vais vous conduire à votre chambre.

Elle nous fit signe de la suivre et nous entrons dans le bâtiment. C'était immense et vieux, j'avais l'impression d'avoir fait un voyage dans le temps, je dirais XVII° siècle, tout était d'époque. Nous montâmes au troisième étage, elle s'arrêta devant une porte avec notre nom de famille inscrit dessus.

-Voici votre chambre. Bonne journée, Le dîner est à 19h30 précise. dit-elle.

Elle partie, j'ouvris la porte, dans la pièce il y avait deux lits face à face, une table de chevet à droite de chaque lit, deux bureau sous la fenêtre, deux armoire et une table ronde avec un pied central au milieu de la pièce, juste sous la lampe, une seconde porte menait à la salle de bain.

-Samuel il est quelle heure ?

-15h30, pourquoi ?

-Pour savoir, c'est tout !

On déballait nos affaires quand je remarqua que Samuel avait sorti un truc bizarre de son sac.

-C'est quoi ? demandais-je en désignant l'objet.

-Ma table de Ouija.

-Quoi ?! T'as ramené cet horreur ! La dernière fois on a dû déménager parce que l'esprit ne voulais pas partir, t'as pas intérêt à l'utiliser !

-Mais t'inquiète pas, je fais juste une p'tite séance ce soir pour voir, et si il y a rien, je n'en referai plus d'autres.

-J'ai pas confiance.

-T'es juste parano !

-J'uis pas parano !

-Si !

-Non !

-Si !

-Non !

-Sinon quoi ?

-T'es sérieux là ?

-Très .

-Désespérant...

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Il était 21h30, Samuel installa sa maudite table de Ouija au centre de la table ronde.

-Je fais le médium et toi t'es le guide.

-Si ça t'amuse...

Il posa un verre à l'envers sur la lettre G et on posa notre index sur le dessus du verre, il commença :

-Esprit es-tu là ?

Aucune réaction.

-Esprit es-tu là ?

Toujours rien.

-Tu vois bien que ça marche pas ta connerie ! dis-je en levant les yeux au ciel.

-Tais-toi Sören ! Esprit es-tu là ?

La fenêtre s'ouvrit et le verre se déplaça tout seul sur Oui.

-J'y suis pour rien ! dis-je paniquée.

-Calme toi et surtout ne retire pas ton doigt ok ?

-O...ok...

Il reprit.

-Esprit comment t'appelle tu ?

Le verre alla sur les lettre V, I, R, G, I, N, I et E.

-Virginie c'est ça ? questionna-t-il.

Le verre se déplaça sur Oui. Je ne disais rien.

-Virginie, comment et tu morte ?

Le verre alla sur les lettres A, S, S, A, S, S, I, N et E.

-Par qui ?

Il indiqua les lettres M, A, S, O, E, U et R.

-T'as sœur ?! Comment s'appelait elle ?

Cette fois si il alla sur les lettres S, O, R, E et N. Je dégluti, j'avais vraiment peur.

-Merci Virginie, au revoir.

Le verre alla sur Au revoir, puis la fenêtre se referma d'un coup.

-Samuel, j'ai peur.

-Ne t'inquiète pas, c'est juste une coïncidence, du moins, je l'espère...