.Prologue.

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Ce fut à ce moment qu'elle réalisa, que le mensonge n'était que la simple facette de ce qu'elle n'avait jamais voulu voir. Une réalité déchirant son cœur d'une tel violence, qu'elle ne pu retenir ses larmes. Elles déferlaient; ses douleurs. Elles déferlaient au point que son corps tout entier s'écroula avec elles.

Est-ce un miroir ou un mirage ?
Aurais-je trop contemplé le masque de ton visage ?
Est-ce une lumière ou bien un leurre ?
Je ne saurais trop dire d'où me vient cette rancoeur

Tu me combles d'un funeste songe
D'une tendre amertume
D'une douce solitude

Tu succombes à cette trahison
Me laissant par abus
Un cœur devenu impur

Ce fut les seuls mots qu'avait su exprimer son cœur. Elle passait le reste de sa nuit auprès de sa fenêtre. Sa gouvernante resta à son chevet, là, dans un silence tristement douloureux. Cette distance, pour ces deux jeunes femmes étaient là une marque d'affection réciproque. Ces mêmes femmes qui contemplèrent les pavées de roses de la cour, qui reflétaient les éclats d'une lune divinement rayonnante. Ce soir là, elles recueillirent leur chagrin commun dans une émouvante mélodie d'une noirceur sans pareil.

Mon dulciné, mal-aimé.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant