Chapitre 1

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« Merde, je vais finir par mourrir de froid si je continue à attendre ici. » Murmurais je à moi même, grelottant de froid. Ma soirée n'avait pas été une réussite ; j'avais vomis tout mon repas du midi à cause du trop plein d'alcool et j'avais fini par insulter ma meilleure amie, trop bourrée pour garder les mots blessant à l'intérieur de ma bouche. J'avais finalement réussi à appeler mon frère pour qu'il vienne me chercher devant la boîte. Je ne connaissais pas vraiment Berlin, étant seulement arrivée en septembre, alors je ne prenais pas le risque de faire la route à pied. En ce mois de mars, il faisait froid dans les rues de la métropole allemande, et je ne portais qu'une mini jupe et un crop top. Frictionnant mes bras pour me réchauffer, je priais pour que mon frère arrive rapidement.

Me sortant de mes pensées, je sentais du mouvement derrière moi. Je me retournais rapidement, prenant légèrement peur, mais quelque chose, une casquette, se posait sur ma tête. La visière de celle ci me bloquait la vue et l'inconnu prenait soin de la maintenir dans cette position.

-Dreh dich um, disais une voix masculine.

-Quoi ?

-Retourne toi, répétait il avec un accent allemand prononcé.

Apeurée, j'obéissais, me retrouvant dos à lui. Quelque chose se posait sur mes épaules tandis que je me débattais, paniquée. L'inconnu claqua de la langue, comme pour exprimer son agacement.

-Arrêtes de bouger, princesse, j'essaie simplement de t'éviter de geler sur place.

D'accord, ce n'était qu'une veste. Quand celle-ci fut bien placée sur mes épaules, je me retournais une seconde fois pour remercier mon bienfaiteur. Sa main appuyais sur la casquette, m'empêchant encore de le voir. Il était proche de moi, je pouvais sentir son odeur ; celle de l'alcool et d'une eau de Cologne.

-Merci, je-

-Comment tu t'appelles ? Demandait il.

Je pouvais maintenant sentir son souffle sur mes joues.

-Katarina, répondis je dans un souffle.

-Katarina, je peux t'embrasser ?

J'hochais de la tête, rougissant de manière incontrôlable. Ses lèvres se posèrent rapidement sur les miennes, puis la main se retira. Je n'avais qu'eu le temps de sentir un percing sur le coin de la bouche de l'homme, qui avait disparu.

J'étais donc seule dans cette rue froide et humide, désorientée par ce baiser enivrant mais précipité. Je devais sûrement avoir l'air ridicule avec cette veste bien trop grande et cette casquette rouge flashy. Maintenant, je n'avais plus froid, une bouffée de chaleur m'était venue et ne voulais plus me quitter. Heureusement Max arriva rapidement, au volant de son van.

-C'est la dernière fois que je te laisse aller à l'autre bout de la ville pour te bourrer la gueule, grognait il en m'aidant à monter dans le véhicule.

Il me regarda, fronça les sourcils.

-Tu les as eu où, ces vêtement ? Demandait il, Tu es rouge, tu as de la fièvre ?

-Un pote me les a filés, ça va merci, mentis je.

Enfin arrivée dans ma chambre, je me laissais tomber sur mon lit et m'endormît instantanément, toujours habillée de cette veste à l'odeur alcoolisée et masculine.

Un mois avaipassé et j'avais pris l'habitude de porter cette veste pour sortir, seul souvenir de ce baiser qui hantait mes pensées depuis. Je m'étais réconciliée avec Hanna, et nous avions prévu de nous rendre à un concert du groupe Tokio Hotel à l'occasion des vacances de printemps. Je n'étais pas particulièrement fan de ce groupe, je ne connaissais aucune chanson et encore moins les membres de ce boy-band, mais je voulais surtout lui faire plaisir. Sachant pertinemment que je n'aurais pas le droit de sortir faire la fête après l'incident quelques jours auparavant, j'avais raconté un mensonge bancal à mes parents et Max. Je me rendais donc chez mon amie, soigneusement  apprêtée d'un cargo taille basse et d'un top pas très couvrant. Je m'étais aussi maquillée, contrairement a mon habitude, j'avais posé quelques strass et paillettes sur mes paupières, effectué un trait d'eye-liner et appliqué un gloss rosé sur mes lèvres. 

Hanna m'ouvrit la porte et me sauta dans les bras, surexcitée

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Hanna m'ouvrit la porte et me sauta dans les bras, surexcitée.

-Kat ! Si tu savais à quel pont j'ai hâte à ce soir ! S'écriait elle en m'entraînant dans sa chambres aux murs placardés de poster du fameux groupe de rock.

-Il faut vraiment qu'on soit discrètes, Max va me tuer si il apprend ou je vais vraiment.

-Détend toi, ma vielle ! Aucune raison de paniquer ; tu trouveras un beau mec et on s'amusera comme des folles !

Je lui souriais, et plongeait mes mains dans les poches de ma veste. Quand je les ressortit quelques temps plus tard, un porte feuille en tomba. Je me penchais pour le ramasser et l'ouvrit, il ne comptait pas d'argent mais un sachet de préservatif et une carte d'identité : celle d'un certain Tom Kaulitz. Il était charmant, et son percing à la lèvre était parfaitement identifiable : c'était lui que j'avais embrassé quelques jours plus tôt. Je n'avais pas touché un mot de ce baiser à Hanna et pour une quelconque raison' je ne pensais pas vraiment à le faire.

Hanna était ma meilleure amie depuis notre plus tendre enfance et elle avait toujours attiré les garçons, beaucoup plus que moi. Les seuls qui daignaient s'intéresser à moi finissaient étrangement pas se tourner vers elle. Et je ne souhaitais pas que cela se reproduise encore une fois.

Quand elle sortit de la salle de bain, parfaitement maquillée et habillée, je rangeais précipitamment le portefeuille dans ma poche.

-Super ! On y va ?

............

JE SUIS SI HEUREUSE 

J'avais plus aucune inspiration ni motivation pour écrire et un certain rockeur allemand a su remédier à ça !

Je ne suis pas vraiment sûre d'être ponctuelle en ce qui concerne les chapitres mais je ferais au mieux ! (J'ai pas mal de devoirs et de contrôles en ce moment )

Voilaa bisous ☀️☀️☀️

Dépendance / Tom KaulitzOù les histoires vivent. Découvrez maintenant