𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐈𝐈

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Zelan

Je me réveille à l'infirmerie, mon mal de crâne est passé et je me rends compte qu'il commence à se faire tard alors je récupère mes affaires et sors de la pièce.

L'infirmière n'est pas là et c'est t'en mieux.

Lorsque j'allume mon téléphone je remarque qu'il est 18h alors je presse le pas pour sortir de l'établissement et lorsque je me réfugie dans ma voiture, je me rends compte de ce qu'il s'est passé et qui m'a emmené à l'infirmerie.

Je. N'ai. Pas. Rêvé.

C'était elle bordel.

Je passe un long moment à regarder dans le vide à me ressasser ce qu'il c'est passé puis je démarre la voiture et rentre chez moi.

Je n'en saurait pas plus tant que je ne lui aurais pas parlé.

J'ouvre la porte d'entrée et retrouve ma cousine sur le canapé en train de regarder sa série.

- Zelan, tu rentre si tard ? me dit-elle sans quitter la télé des yeux.

Je jette un coup d'œil à l'horloge accrochée au fond du salon et remarque qu'il est déjà vingt trois heures.

- Oui désolé... T'as mangé ? je demande.

- Je t'ai pas attendu, il en reste dans le micro-ondes si tu veux, dit-elle en montrant la cuisine du doigt.

- Merci, il est déjà tard je vais me coucher, dors bien à demain.

- À demain.

Une fois dans ma chambre je m'écroule sur mon lit.

J'héberge ma cousine pendant une durée indéterminée, le temps qu'elle se trouve un appartement. Elle a rompu avec son copain de manière assez brutale et elle est venue chez moi en pleurant je n'aurais jamais pu refuser, sachant que je suis le seul à vivre à Boston dans nôtre famille.

Après le lycée j'ai supplié ma mère pour qu'on aille y vivre mais elle a catégoriquement refusé puis elle m'a dit que je n'avais qu'à y aller seul si c'était vraiment ce que je voulais. J'ai fait une promesse que je ne voulais pas briser.

Je fixe le mur en face de moi, assis sur mon lit à croire que le mur a les réponses à toutes les questions qui fusent dans ma boite crânienne.

J'ai besoin de penser à autre chose donc je mets une vidéo sur mon téléphone.

Ma tête s'écroule sur mon oreiller et c'est comme ça que je me réveille le lendemain, mon téléphone dans la main, n'ayant plus de batterie.

- ZELAN ! s'écrie ma cousine en bas de l'escalier.

Je saute de mon lit et dévale les escaliers.

- Quoi ?! Qu'est-ce qu'il se passe ?! dis-je essoufflé et paniqué.

- Il est huit heures cinquante, allez dépêche toi !

Mon regard dévie sur l'horloge, pour constater que je suis bel et bien en retard.

Courir de bon matin...

J'enfile le survêtement le plus proche et un gros sweat à capuche noir, cours jusqu'à ma voiture sans oublier mon sac et mes clés.

J'ai dix minutes de voiture de chez moi à l'université, je ralentit.

Faut quand même pas abuser.

Le temps gris foncé annonce un très bel orage à venir, ce qui me fait sourire comme un con. Quand j'étais gamin j'etais le seul à ne pas avoir peur des orages au contraire, ils m'émerveillaient, tellement que mes parents avaient construit un petit banc dessous la fenêtre pour que je puisse passer des heures à regarder les éclairs fendre le ciel.

Mon premier cours se situe à l'autre bout du campus, ce qui est top quand t'es en retard.

Forgotten LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant