Mon mari est un milliardaire

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Nous étions en train de discuter, Monsieur Han et moi, quand la porte s'ouvrit sur deux femmes et un homme. L'une des femmes se jeta presque en larmes sur lui. Je me levai, prêt à partir, mais Monsieur Han m'interpella :

— Jimin, reste. Je veux te présenter à ma petite famille.

— C'est qui, lui ? demanda la femme qui s'était précipitée vers Monsieur Han.

— C'est Jimin, il m'a sauvé la vie. Jimin, je te présente ma fille Choi, et ses enfants Soojeon et Jungkook.

Je tendis la main, mais aucun d'eux ne répondit. Au contraire, ils me regardaient avec dédain, comme si j'étais de la vermine.

— Ok, maintenant qu'est-ce qu'il fout ici ? Il attend une récompense ? répondit Soojeon avec un ton acerbe.

— Surveille ton langage, jeune fille. Il est orphelin, alors je lui ai proposé de travailler pour nous en tant qu'employé de maison.

Elle roula des yeux, puis me regarda de haut en bas avec mépris.

Je travaille depuis deux jours au manoir des Jeon et je peux vous assurer que Madame Choi et sa fille me détestent. Je ne sais pas pourquoi. Quant à leur fils Jungkook, il ne m'a jamais accordé un seul regard, mais qu'est-ce qu'il est beau ! On dirait un dieu grec.

Je me reprends assez vite, enfile mon uniforme et passe par la porte des domestiques pour retrouver mes collègues dans la cuisine. Il y a Sungraa, la cuisinière, Jennie, Kai et Taemin. Ce sont ceux avec qui je m'entends le mieux dans cette maison.

— Jimin, Monsieur Han demande à avoir du thé, me dit Sungraa.

Je souris, puis prépare son thé. Je le mets sur un plateau et me dirige vers lui, mais je tombe au mauvais moment, en pleine dispute entre Jungkook et son grand-père. À ma vue, Jungkook se tait, fronce les sourcils puis sort de la pièce.

— Excusez-moi pour le dérangement, monsieur.

— (sourire) Ce n'est rien, cet enfant est têtu.

— Voici votre thé, monsieur.

— Merci, Jimin. Assieds-toi avec moi.

Je m'assieds.

— Dans peu de temps, je ne serai plus là et je veux que mon petit-fils dirige bien mes entreprises. Mais pour ça, il doit devenir plus responsable, plus mature.

— Oh.

— Tout ce que je lui demande, c'est de se marier.

— Peut-être qu'il n'est pas encore prêt.

— Alors quand ? Il a déjà 28 ans, c'est déjà assez, non ? Moi, à son âge, j'étais déjà marié.

— (rire) Monsieur, tout le monde n'est pas comme vous. Laissez-lui du temps. Ce n'est pas en étant marié qu'il deviendra vraiment responsable.

— Tu n'as pas tort. Il refuse à cause de son petit ami mannequin, mais je ne l'aime pas, il est faux.

La porte s'ouvre sur Madame Choi qui me regarde avec mépris avant de me lancer une phrase crue :

— Dégage.

Je me courbe légèrement puis pars sans demander mon reste.

Enfin, j'ai fini. Je suis content de retrouver mon lit douillet. Je marche en chantonnant dans les couloirs, mais soudain, quelqu'un m'attrape par la gorge.

— Écoute-moi bien, petite arriviste.

C'était Madame Choi. Je la regarde avec une incompréhension totale.