Mon mari est un milliardaire

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J'ai pris deux jours pour me reposer et analyser chaque parcelle du dossier que mon père m'a confié. N'ayant pas grand-chose à me mettre, j'ai opté pour un pantalon simple, une chemise blanche et des baskets. Avec les clés de voiture laissées par Hanjae, je me suis préparé pour mon premier jour de travail.

L'entreprise est magnifique, et je m'arrête un moment pour contempler l'intérieur. Cependant, mes pensées sont interrompues par la réceptionniste.

"Excusez-moi, monsieur, vous cherchez quelqu'un ?" me demande-t-elle avec un regard scrutateur.

"Oui, Mr. Park Jin," répondis-je.

Elle me dévisage un instant. "Avez-vous un rendez-vous ?"

"Non."

"Alors, ce n'est pas possible."

"Appelez votre patron et dites-lui que Jimin est ici !" m'écriai-je, commençant à perdre patience.

"Sortez maintenant ou j'appelle la sécurité," répliqua-t-elle fermement.

Je roulai des yeux, agacé par la situation, quand soudain mon grand frère fit son apparition dans le hall. Son visage neutre s'illumina d'un grand sourire en me voyant.

"Jimin, je t'attendais depuis près d'une heure, que fais-tu ici ?" me demanda-t-il.

"La demoiselle refuse de me laisser entrer," me plaignis-je.

Il fronça les sourcils. "Vous savez à qui vous avez affaire ?" s'exclama-t-il en direction de l'employée.

La honte s'empara d'elle et elle s'excusa rapidement. "Vous êtes Vi..."

"Jin, elle n'en vaut pas la peine, laisse-la," l'interrompis-je.

"Mais..."

"S'il te plaît," insistai-je.

Il finit par se résigner et m'envoya dans le bureau , qui serait également mon futur bureau. Je me précipitai vers lui pour l'enlacer.

"Tu m'as tellement manqué," lui dis-je sincèrement.

"Et moi donc, c'était insupportable de te voir souffrir sans pouvoir intervenir," répondit-il, me réconfortant.

"Tu savais tout ?" demandai-je entre deux sanglots.

"Bien sûr, papa a demandé qu'on te surveille. Quand j'ai voulu te sortir des griffes de la famille Jeon, il a refusé. Il voulait que tu les voies tels qu'ils sont."

Je fondis en larmes et Jin m'essuya les yeux, me tendant un verre d'eau que je bus d'une traite.

"J'ai analysé le dossier, les chiffres sont bons, mais je pense qu'on peut faire mieux," lui dis-je.

"Puisque tu es là, je vais te redonner ton poste et te faire rester," sourit-il.

"Non, Hyung, je n'y arriverai pas tout seul," répondis-je avec un sourire reconnaissant.

Il me donna une petite tape amicale. "Viens que je te présente à tes employés."

"Mais non," hésitai-je.

"Pourquoi ?" demanda-t-il.

"Dis-leur que je suis ton assistant, ça me permettra de voir qui fait bien son travail et qui ne le fait pas," expliquai-je avec un sourire malicieux.

"Papa n'a pas eu tort de te donner la direction de l'entreprise," plaisanta-t-il.

En un clin d'œil, il rassembla les employés et me présenta comme son nouvel assistant. Je remarquai la réceptionniste froncer les sourcils et chuchoter quelque chose à ses collègues.

"Bien, c'est tout. Vous pouvez retourner à vos postes," conclut-il après les avoir salués respectueusement.

Je regardai mon frère avec gratitude.

"Il y a un dîner gala ce soir, tu m'accompagnes ?" me demanda-t-il ensuite.

"Mais je n'ai rien à me mettre," répondis-je, hésitant.

"Ce n'est pas un problème. Il est crucial que tu viennes. Ce dîner est l'occasion de rencontrer d'autres hommes d'affaires," m'expliqua-t-il sérieusement.