Quand Olivie m'avait annoncé que Mr Parker tenait à venger sa soeur, un frisson froid a traversé ma colonne vertébrale, son ton était pratiquement glaciale comme si elle voulait me transmettre un message, et aussitôt j'ai perdue l'appétit. Je l'ai seulement regardé manger dans le silence pendant le reste du repas. Elle ne m'a pas adressé la moindre parole depuis.
Et alors que je traversait le grand couloir de la vingtaine étage, où Olivie m'avait abandonné pour aller rejoindre son lieu de travail, des gloussement et des rires suivis de pas de talons hauts se fit entendre dans l'entièrté du couloir, je fronce les sourcils dans la confusion avant de me figer au beau milieu du corridor. Cette voix aigue que je déteste tant, cette voix qui m'a humilié devant d'autre collègues. Mon coeur tombourinait contre ma poitrine alors que je me cache dans le refuge le plus près, je me précipite dans un bureau que je trouve par chance non occupé, et avant que je ne ferme la porte, mon ouï souffrit d'avantage de ce son perçant, mais pourtant la porte n'étouffe pas complètement cette voix, mais assez pour que mes oreilles soient en toute sécurité. Quand elle se rapproche de ce refuge, je constate qu'elle n'était pas seule mais bien évidemment avec un homme, et lorsque les pas s'arrêtent, et les voix deviennent des chuchotements, je deviens irritée parce qu'apparemment ils ont décidé de s'arrêter non loin d'où je me dissimule. Quand, les chuchotements - surtout de Jessica - se transforment en gémissements, je grimace de dégoût avant d'essayer d'entrouvrir la porte doucement sans qu'ils se rendent compte de ma présence.
Lorsque la porte se fit suffisamment ouverte pour me permettre de voir ce qui se passe, j'en fus choquer, la scène devant mes yeux ne dissimule rien, tout est visible, et sans supporter de voir d'avantage, je ferme la porte avant de me glisser, le dos contre le bois, et d'atterrir par terre, mes jambes ne supportent plus le poid de mon corps. J'étais toujours sous le choc, quand une larme de douleur traversa ma joue, et je finis par cligner des yeux, et d'essuyer mes joues.
Un pincement picota mon coeur m'infligeant un supplice, une douleur s'approfondit au niveau de ma poitrine, où je pose la main et j'y exercer une pression dans un essai d'atténuer la torture, mais rien ne pourra m'ôter de la tête cette horrible image.
Jessica plaquait contre le mur avait renversé sa tête en arrière avant de fermer les yeux savourant le plaisir d'être embrasser au cou par un si beau homme, un homme exigeant et dominant qui ne cesse de m'impressionner, un homme dont la nature est d'être stricte et sévère, un homme qui m'a invité pour dîner la veille.
Il m'avait donné le privilège de me sentir désirer, j'avais cru qu'il me voulait pour de vrai. Lorsqu'il m'avait dévoilé une façade, qui essayait de camoufler, de sa personnalité, je me suis dit que peut être il voulait de moi, que peut être il m'aimait bien comme Gab ne cesse de le répéter, mais apparemment je ne suis qu'un coup de soir pour lui, il me considère fortement comme toutes les autres. La fascination que j'ai ressenti pour lui m'avait aveuglé, et je n'ai pas pu me rappeler qu'il n'est qu'un milliardaire Playboy, et sans trop prêter attention, je me suis résolue à avoir le coeur brisé, comme toutes celles qui m'ont précédé.
Les gloussements se fit de nouveau entendre, avant que le bruit de ses fichus talons ne résonne de nouveau dans tout le couloir, s'éloignant petit à petit et je me ressaisis, essuyant mes larmes, avant de prendre mon sac à main et de me mettre de nouveau debout. Répétant les mêmes actions qu'avant : vérifiant le corridor, avant de me précipiter vers mon bureau. Résigner à reprendre mon travail en oubliant mon supérieur, même si je suis tout à fait consciente que je ne pourrai pas réussir aussi facilement.
Ma théorie de ne pas pouvoir me concentrer sur mon travail et oublier mon patron, s'avère juste, puisque je passe le reste de la journée à fixer le vide, sans parvenir à me débarrasser de cette affreuse image.
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Aide-moi (Tome 1)
RomanceIl voulait échapper de son passé, mais il souffre tout le long de son présent, l'avenir ne représente qu'une faible lumière, qui semble pour lui lointaine, et c'est seulement cette lumière qui va pouvoir l'aider à s'en sortir, seulement elle, une je...