Chapitre 15

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J'ai passé le reste de ma journée enfermée dans mon bureau à penser et à repenser à notre baiser inatendu, j'ai passé ma journée à rougir et sourire bêtement à chaque fois que je nous imagine entrain de s'embrasser avec fougue. Mr Parker avait pris la bonne décision de ne pas m'appeler dans son bureau, parce que je n'ai sincerment pas le courage de rencontrer son regard perçant sans rougir.

Ma soirée avec Gab passa tranquillement bonne, on l'avait passé à papoter entre nous, et apparemment elle avait rencontré un jeune homme dont elle est pratiquement fascinée. Je fus heureuse de constater qu'elle a enfin oublié le connard de Éric. Elle souriait tout au long de sa description de ce nouveau Jack, comme elle m'avait promis de me le faire présenté. Elle ne cessait de me répéter qu'il est extremement beau mais surtout galant et courtois.

Le lendemain, j'avais déjeuner avec Anna, une de mes collègues, puisque Olivie m'ignorait depuis notre dernier discussion. Apparemment, elle ne voulait plus m'adresser la parole. Lorsque je lui parlais elle ne faisait qu'hocher la tête, ou me répondre par la négation ou l'affirmative.

Lorsque je décide d'ouvrir la porte de mon bureau pour quitter, une petite feuille glissa sous la porte pour s'arrêter juste devant mes talons. Se penchant pour la saisir je remarque que c'était bien évidemment l'écriture de Mr Parker.

" Une voiture passera te prendre à 20h, sois prête. Je t'invite pour dîner chez moi. " Était-il écrit sur la carte.

Souriant comme une idiote, c'était mon cas lorsque je lis ce qui c'était écrit, mais aussitôt je deviens confuse et irritée lorsque je constata qu'il m'avait invité chez lui. Pourquoi donc ?

Sans trop y penser, je me précipita hors de l'entreprise, excitée comme je le suis je me suis mis à penser, pendant toute la route, à ce que je vais mettre. Passant d'un jean et d'un T-shirt - pour les rejeter par la suite - à une jupe et un chemisier - avant de les ignorer puisqu'ils sont trop formels -, et de finir par opter pour une robe avec mes escarpins noir à talons.

* * * *

Gabriel m'avait pratiquement grondé lorsque je lui avais avoué que je dînerai chez lui, elle m'avait suivi toute une heure d'une chambre à l'autre, usant de sa persuasion dans un essai de me convaincre de rester, un essai qui a voué à l'échec bien évidemment. J'avais fini par la rassurer que je prendrai soin de moi, et que Élio n'est pas si mauvais que ça. Il peut se montrer aussi courtois et aimable quand il le veut.

J'avais choisi une robe qui m'arriva à mi - cuisses. Et à 20h la sonnette de notre appartement sonna. J'embrassa Gab sur la joue avant de la rassurer que tout t'ira bien, et que je serai en parfaite sécurité.

" Bonne soirée." Dit-elle méfiante avant de me prendre dans ses bras. " À toi aussi Gabi." Répondis-je avant de lui sourire dans un essai de la détendre.

Le trajet se passa dans un silence absolu, un chauffeur habillé tout en noir m'avait ouvrit la porte d'une Mercedes noire, et il n'avait pas daigné de me gratifier d'un seul regard, ni même m'adresser un mot. J'avais passer le temps d'arriver à m'enfoncer dans mon siège, et de laisser mes yeux bien fixés sur l'écran de mon cellulaire. Pour ne pas avoir à le fixer. lui.

Lorsqu'on arriva dans le spacieux parking, Mr Parker était déjà debout devant les portes métaliques d'un énorme ascenseur. Habillé en un jean bleu foncé avec un T-shirt gris il paraît extrêmement sexy. Le véhicule s'arrêta devant lui, mais il ne bouga pas d'un seul once. Le chauffeur descenda avant de m'ouvrir la porte, et c'est à cette instant précis que Élio s'approcha avant de me tendre sa main pour m'aider à descendre. Il m'embrassa sur la comissure des lèvres. " Bonsoir ma belle." Murmura-t-il près de mon oreille et la chaleur me monta aux joues, devinant que je suis devenue rouge pivoine, je baissa la tête.

Aide-moi (Tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant