Je dois me concentrer, il a besoin de moi. Ce n'est pas parce qu'il est beau comme un Dieu que je dois rester là comme une conne à le regarder.
Bon, je donne la bouteille de whisky au gars dont je ne connais toujours pas le prénom et me muni de ma pince à épiler.
- Cela risque de piquer, je le prévient.
Pour me répondre, il boit une gorgé d'alcool, me concentrant sur ma tâche, je repère les quatre bouts de tissu que je dois retirer donc je m'occupe des trois moins incruster dans la chair et qui ne fait pas trop souffrir mon patient puis m'occupe du dernier. J'inspire puis bloque ma respiration en soulevant doucement le bout de tissu puis applique un peu de coton humide pour qu'il se décolle plus facilement et heureusement, j'arrive à extirper le dernier bout de tissu sans trop de mal.
- Comment ça va pour le moment ?
- Je me prépare pour quand tu vas retirer la balle.
- Je ferais le plus vite possible, j'assure.
Il hoche la tête en la posant sur l'oreiller le temps que j'allume la petite lampe torche pour m'éclairer que je place sur mon front pour avoir les mains libres et la positionne plus précisément sur l'emplacement de la balle. A première vu aucun organe ne semble toucher mais je verrais ça plus tard, je dois retirer la balle pour désinfecter au mieux la blessure, le fait qu'il ne veut pas aller à l'hôpital ne va pas aidez dans sa prise en charge.
- Comment vous vous appelez ?
- Aaron et toi ?
- Stella, enchanter de vous rencontrer malgré les circonstances.
- De même.
Je nettoie le sang sur la pince à épiler puis la désinfecte, je préviens mon patient que je vais commencer et il boit plusieurs gorger pour se donner du courage et je me plonge dans l'action. Tentant de ne pas trop penser aux grimacements et jurons de Aaron, je continue à plonger ma pince à épiler à la recherche de la balle, heureusement que j'ai la petite lampe parce qu'avec celle du plafond je n'aurais pas eu une aussi bonne visibilité à l'intérieur.
- Pourquoi on vous a tirer dessus ?
Je commence mon interrogatoire car cela devient un peu long pour moi.
- C'est compliquer, grimace-t-il.
Je relève les yeux quelques secondes vers lui, blasé. S'il savait le nombre de fois où j'ai entendu cette phrase à l'hôpital, j'ai arrêté de compter depuis longtemps. Ses yeux rencontrent les miens et il soupir légèrement.
- Nous adorons camper avec des amies et ils croient que ces leurs territoires alors que non.
- Ils vont ont tiré dessus que pour ça ?
- Bien sûr, c'est des tarés ces types.
Le point positif c'est qu'il se concentre sur la conversation et non sur l'opération, il ne bouge pas en plus ce qui est top car je viens d'attraper la balle que je montre fièrement à Aaron qui à arrêter de parler en la voyant sous les yeux. Autre point positif, il y a aucun bout qui est rester à l'intérieur et au moins il n'y aura pas d'infection. C'est une bonne chose, je nettoie avec un coton les contours de la plaie puis pose une gaze sur la blessure que je recouvre d'un bandage, je fais le tour de son bassin sans trop serrer après avoir terminé, bon je profite de caresser son ventre doux et chaud mais chut. Je commence à tout ranger quand j'entends toquer à la porte. Directement Aaron se redresse mais je le pousse à s'allonger.
- Bougez pas d'ici, je vais voir.
Il hoche la tête puis je vérifie mes mains et mes vêtements, j'attrape mon peignoir quand je remarque du sang sur mon pyjama puis vais vite me laver les mains. Je ferme bien les pans puis descend les escaliers quand d'autre coups se font, j'ouvre la porte puis voie deux hommes armés, le visage dur et pas amicale du tout. Restant le plus naturelle possible, je hausse les sourcils surpris de les trouver là. Remarque à presque deux heures du matin, c'est normal.
- C'est pourquoi ?
Les deux hommes plus grands que moi, regarde derrière moi avant de me regarder.
- Nous recherchons un homme, vous ne l'auriez pas vu ?
- Un homme ? dis-je surprise. Je suis toute seul ici.
Les deux se regarde pas très convaincue puis tente de rentré.
- On peut jeter un coup d'œil ?
Je fronce les sourcils vraiment pas contente de leurs propositions. Croisant les bras contre ma poitrine, je compte bien leurs montré mon mauvais caractère.
- Ecoutez-moi bien, de 1, je ne cache personne et vu vos têtes, vous pensez qu'il est là. De 2, j'ai beau être seul ici, je ne vais pas laisser deux hommes armés rentré chez moi et de 3, je suis en vacances et il est deux heures du matin, je voudrais dormir donc allez chercher votre homme ailleurs.
- Pas la peine de s'énerver ma petite dame.
- C'est pour votre sécurité qu'on est là.
Fixant les deux armes, je grimace en repensant à la balle que j'ai extraite, il y a peu.
- Je ne me sens pas en sécurité depuis que j'ai ouvert cette porte, je réplique.
Les deux hommes reculent les mains en l'air.
- On s'en vas mais au besoin crier, on vous entendra.
- Bonne nuit, dis-je sèchement.
Sans ménagement, je claque la porte, ferme tous les rideaux du bas puis éteint les lumières. Je vais dans la cuisine sortir le reste des pancakes puis les montes en haut. Aaron est toujours là mais assied au bord du lit. Il me regarde, moi puis l'assiette ensuite.
- Vous devait manger un peut, je lui tends l'assiette.
Il prit l'assiette en me remerciant puis mange tandis que je vais ranger le reste des affaires dans la salle de bain puis me change après avoir pris un autre pyjama, en retournant dans la chambre, je le voie finir l'assiette rassasier.
- Je vous conseille de dormir ici cette nuit, le temps qu'ils s'éloignent.
- C'est gentil, mais je dois rejoindre les autres.
Je hoche la tête pas sûre de son choix mais je ne peux pas le forcer donc je l'emmène avec moi dans les escaliers et vais dans le petit cagibi où se trouve une porte arrière au chalet.
Je regarde de tout les côtés pour m'assurer que la voie est libre.- Faîtes attention surtout, je dis en lui faisant face.
- Promis, merci pour ce que tu as fait.
- C'est mon métier.
Il me fait un signe de tête puis sort dehors mais qui d'un coup ce stop.
- Merde, je dois savoir, l'entendis-je râler.
Alors que je tente de comprendre ses paroles, je le voie se retourner vers moi, prendre mon visage en coupe puis sans attendre m'embrasse. Je ne sais pas comment réagir mais je me sens bien et en sécurité sauf que Aaron se recule en passant une de ses mains dans mes cheveux pour les caressées.
- Je reviendrais.
Encore surprise, je ne réponds pas et il partit dans la nuit noire. A peine dix secondes plus tard le hurlement d'un loup me fait sursauter.
Je referme la porte puis m'y adosse.Ça c'est de la soirée.
Aux finales, j'ai eu l'impression de rêver.‐----------------------------------------------------------------
Voilà chapitre 4 terminé.
J'espère qu'il vous a plus
Bisous
Marion
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La Chasse
ParanormalStella Collins, une jeune infirmière en pédiatrie de 25 ans, prend enfin des vacances après plusieurs années à travailler d'arrache-pied pour se permettre une semaine loin de tout. Elle qui adorait le camping dans sa jeunesse, c'est tout naturel qu'...