La Chasse

Chapitre 8 :

Mes yeux s'écarquillent avant de me retourner. Je crois halluciner quand je reconnais Aaron, ce n'est pas très difficile pourtant puisqu'il c'est passer que quelques jours, mais je ne m'attendais pas à le voir ici et maintenant. Surprise, je me lève, en ne sachant pas trop comment me comporter, j'avais imaginé cette scène de nombreuse fois mais pas comme ça.

- Aaron, je commence. Je suis contente de voir que vous allez bien.

Mes yeux partent vers sa côte là où se trouve sa blessure qui j'espère à bien cicatriser. Son sourire me rassure.

- Grâce à toi oui, j'ai évité le pire. Merci encore.

- C'est mon métier et avec plaisir.

On se regarde sans rien dire, on se sourit juste et quand il voulut rajouter quelque chose, une grande blonde lui agrippa le bras, un sourire mielleux sur les lèvres m'indique qu'elle montre son territoire ce qui me fait plus reculer vers ma chaise.

- Tu viens manger ? Ça va refroidir, lui dit-elle.

- Ne fais pas ça, dit-il en râlant.

Elle sourit innocemment puis tourne les talons en passant sa main sur son torse ce qui me fait détourner les yeux. Pourquoi je réagis comme ça, moi ? On ne se connaît pas, il ne me doit rien, alors pourquoi suis-je jalouse et furieuse ? A nouveau Aaron tente de parler mais je le devance en essayant de sourire pour masquer se sentiment de tristesse quand on est trompé. Ce qui est totalement idiot sur le moment.

- Je suis contente que vous allez bien, passez une bonne soirée.

Sans rien ajouter, je me tourne sous les yeux surpris de mes amies, reprend ma place en essayant de paraître détendu, après plusieurs secondes j'entendis ses pas s'éloigner et je me permets de fermer les yeux quelques secondes avant de les rouvrir pour sourire en mettant une frite dans ma bouche.

- Alors, on en était où ?

- Tu le connais ? s'enquit Carla.

- Vite fais, je balance ma main comme si ce n'étais pas important.

Sauf que je croise le regard de Cindy qui elle comprit que c'est assez important donc nous changeons de sujet pour parler du travail tout en mangeant et l'atmosphère me fit retrouver un vrai sourire en espérant me faire penser à autre chose sauf que le rire cristallin de la grande blonde me parvient très nettement. Je suis sûr qu'elle le fait exprès cette connasse.

- Oh bordel, enfin, s'exclame Nelly.

Reprenant le fil de la conversation, ça parle de la stagiaire et Nelly me regarde avec amour et admiration.

- A peine, tu reviens que tu me sauve la vie, ne part plus en vacances ou alors on les prends ensembles. Elle était affectée à mes basques normalement demain et tu ma sauver.

Elle se lève de sa chaise pour venir m'embrasser la joue puis me chuchote dans l'oreille.

- Pour info, il te regarde toujours.

Quand elle se redresse, je constate qu'elle non plus n'a pas cru à mon "vite fais" sans importance. Je lui souris juste et elle reprit sa place. Nous continuons de manger et je suis plus qu'heureuse d'arriver au dessert, j'applaudis quand l'assiette fut devant moi mais je dois reconnaitre que je louche sur la mousse aux chocolats de Max. Je prends ma cuillère et retiens un gémissement en sentant le crumble tiède et qui se marie à la perfection avec la boule de glace vanille, un de mes parfums préférer.

Le mouvement de Carla qui danse des sourcils me fit stopper ma dégustation et elle manque de rire quand je la regarde.

- Quoi ?