La Chasse

Chapitre 18 :

On est mercredi. Ce qui veut dire que je prends Dixie avec moi. Bien sûr elle est stressée mais est contente de vivre cette expérience.

Donc après les signes de mains avec sa mère, nous partons de la meute à 7h30 puisqu'il y a 30 minutes de route jusqu'à l'hôpital, mais comme je conduis rapidement et qu'il n'y a personne sur la route en 20 minutes nous arrivons à destination. Je me gare à ma place qui m'est attribué dans le parking puis nous sortons, la pauvre louve se triture les doigts alors avant d'entrer, je la stoppe.

- Respire Dixie. Ce n'est qu'un stage, si cela ne te plaît pas tu ne reviens pas demain. Il y a aucune raison de stresser, c'est impressionnant mais facilement surmontable pour un loup-garou.

Elle me sourit puis hoche la tête déterminée.

- Je suis prête.

Nous entrons et quand je salue les collègues, je présente ma petite stagiaire ce qui je sens lui fait plaisir, nous allons nous changer et un casier est remplis pour Dixie, chaussure, blouse et badge. Une fois changer nous allons voir Nino rapidement.

- Hello, je dis en entrant.

- Hey voici la nouvelle recrue, dit-il en saluant la jeune fille.

Leurs yeux à tous les deux deviennent jaunes ce qui me surpris. Nino le vie et me souris pour me rassurer.

- Ne t'en fais pas, quand deux membres de deux meutes différentes se voit. On fait ça.

- D'accord.

Une fois ce moment passer Nino lui explique les règles basiques dans les hôpitaux puis nous partons pour le bureau en pédiatrie et je prends le dossier dans mon casier. Je le lui tends.

- Va s'y dit moi les infos.

Elle prend le dossier puis le lis rapidement avant de me le redonner.

- Alors Romane 6 ans est tomber sur le sol devant sa piscine et ses fait une fracture à la jambe.

- Bien et à ton avis qu'est-ce qu'on pourrait faire ?

- Un plâtre ?

Je hoche la tête avec un sourire. On se dirige vers le box de notre patiente et go je la mets dans le bain. A 12h, nous prenons notre pause et donc nous allons à la cafétéria pour manger un truc vite fait car je voudrais lui montrer le service de néonatologie avant de reprendre. Je prends mon taux de glycémie puis vais choisir un panini Nutella avec un jus d'orange et Dixie pris un flan, un muffin et un chocolat chaud, nous prenons place et elle reçoit un appelle. Quand elle vie le nom, un souffle quitta ses lèvres donc je commence à manger en répondant au message de ma mère qui me demande si je suis libre ce soir et donc lui répond positivement mais j'envoie tout de même un message à Aaron pour le prévenir.

- Écoute Sady, tu ne peux pas venir, fit Dixie assez agacé. C'est lui qui commande quand même.

La fameuse Sady répond quelque chose et Dixie posa sont pouce et son index contre l'arrête de son nez en expirant.

- Appelle-le alors, mais je peux te dire qu'il n'y aura plus rien ... Bah si je te le dis .... Je ne dirais pas ça si j'étais toi, tu ne la connais pas du tout.

Je manque de rire quand Dixie fit des grimaces folles en imitant la personne parler puis se redresse calmement sur sa chaise en se raclant la gorge.

- Écoute Sady, tu ne fais pas partie de la meute et tu n'as aucun droit, si tu as des réclamations à faire parle à l'Alpha, dit-elle sèchement.

Puis elle raccroche, ses yeux se lève vers moi en se raclant la gorge nerveusement.

- Désoler.

- Ne t'inquiète pas, les personnes collantes, je connais.

- Ouais mais ma cousine abuse vraiment.

- Ta cousine ? Je ne l'ai jamais vu à la meute.

Dixie secoue la tête en m'expliquant que sa cousine vie dans une autre meute dans une autre ville mais elle vient souvent la voir mais je sens qu'elle ne me dit pas tout. Je ne sais pas une intuition. Puis elle commença à me balancer tous les défauts de sa cousine qui me paraît très superficielle.

- Dixie, on se calme.

- Pardon Luna, je me suis laisser emporter.

- Dit-moi, j'ai l'impression que tu oublies un élément important sur ta cousine.

Elle se gratta la tête en évitant mon regard et mon mauvais pressentiment s'intensifia, je pose mon menton contre ma main en la regardant.

- Aaron a-t-il un rapport avec ta cousine ?

- Disons qu'ils se voyait de temps en temps, avoue-t-elle.

Tiens, tiens, donc il avait quelqu'un avant de me rencontrer. J'aurais préféré le savoir que d'être dans l'ignorance.

- Et pourquoi elle a appelé ?

- Depuis que Aaron ta approcher après le restaurant, il lui a dit de plus revenir sans son accord.

- Pourquoi ?

- Elle .... es disons .... très insistante comme fille.

Je voie, si je colle superficielle avec le mot jalouse et si on ajoute le mot loup-garou, cela ne doit pas faire un très beau mélange, je comprends que Dixie soit un peu réticente puisque Aaron ne m'en a pas du tout parler mais le fait que sa cousine insiste, me fait un peu angoisser et si c'était vraiment sérieux entre eux et que j'ai tout gâcher ?

- J'ai gâcher leurs histoires ?

Dixie gloussa en secouant la tête ce qui me rassure un peux.

- Non, rien de sérieux, ils se voyait mais que quand elle venait c'est tout. Jamais de rendez-vous galant, ni de cadeau, sur ce point, tu n'as pas à t'inquiéter sur son cas.

- D'accord, merci Dixie.

Elle me sourit et nous terminons de manger pour qu'ensuite nous allions au quatrième étage et la tête de Dixie quand elle voie le nom de néonatologie sur la porte, ses yeux et sa bouche s'agrandissent. On entre et là un environnement calme et serein nous absorbes comme un cocon, nous allons dans la pouponnière voire les berceaux aligner, d'autre bébé son dans des couveuses puisqu'ils sont prématuré ou malade.

- Waouh, je n'ai jamais vu autant de bébé, chuchote Dixie émerveiller.

Je lui souris en saluant les infirmières qui venais voir qui était arriver et me salut en me reconnaissant, je vais me laver les mains et attacher mes cheveux en chignon pour être sûr de ne pas être gêner, je retire ma blouse puis prend un bébé dans une des couveuses, je fais attention aux fils qui sont brancher à ce petit corps puis m'installe dans un fauteuil, j'attrape une petite couverture sur l'accoudoir pour protéger le nourrisson du nom de Lilou. Dixie s'approcha doucement.

- Tu as le droit de faire ça ?

- Bien sûr, avec mes amies médecins nous venons autant que possible câliner les petits bébés, ça les rassurent d'être contre la chaleur humaine car les parents ne peuvent pas toujours être là et tout seul dans des lits c'est triste pour eux, même si les infirmières sont là pour ça, nous aimons participer à rendre la vie à ses bébés moins triste.

- C'est formidable.

- Carole, appelais-je.

Ma collègue arriva et je lui fais signe de donner un bébé à Dixie donc elle va se laver les mains et Carole lui met un bébé en très bonne santé dans les bras, son regard s'émerveille quand elle tient le petit Arthur, ses yeux deviennent jaunes ce qui me fait grimacer. Heureusement Carole à le dos tourner.

- Tes yeux, je chuchote.

Elle cligne plusieurs fois des yeux et je souris quand ils redeviennent bleus. A son tour, elle s'installa dans un fauteuil puis nous restons là jusqu'à que nous reprenons notre service. La petite Lilou gigote contre moi pour réclamer de la chaleur et sentir les battements de mon cœur semble la bercer.

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Chapitre 18 terminer

J'espère qu'il vous à plus.

Bisous.

Marion.