Abby Marlina à vécu une enfance pleine de traumatisme, en grandissant sa colère et son goût pour la vengeance ont pris le dessus sur son corps. Elle est à présent devenue la femme la plus craint d'Amérique.
Malgré ces nombreux masques, elle dû mal...
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Important !
Une grande parti de ce chapitre dénonce le viol, le harcèlement scolaire et la prostitution.
Les paragraphes portant sur la prostitution sont résumé d'un article de presse : LA PROSTITUTION: NI UN CHOIX NI UN MÉTIER de l'Avant Garde. Si vous voulait en savoir plus à ce sujet je vous incite à le lire. Je précise que c'est Abby qui parle et non le narrateur.
Bonne lecture !
Abby
La réalité c'est que je suis en train de crever. Je meurs à petit feu.
La dépression, le passé, mes addictions, ma bipolarité... Tout ça me bouffe. Littéralement.
Ça me ronge chaque cellules de mon corps et de mon âme jusqu'à la dernière.
Je me noie dans mon désespoir. Ou le peu d'espoir qui me reste. Pourquoi même ai-je espoire ?
Qu'est Ce qui me maintient en vie ? Dites le moi bordel ! Pourquoi suis-je encore sur cette terre où l'humanité se détruit entre elle ? Tout le monde se tue. Tout le monde crève l'âme de tout le monde. On se fait broyer corps et âme par cette société merdique. On y contribue tous. Même si on se croit être la personne la plus gentille sur cette planète, on a déjà contribué à la mort de quelqu'un. Tuer ce n'est pas seulement une question de corps, mais aussi d'âme. On peut tuer physiquement et mentalement. La mort qui fait le plus mal est de loin celle de l'âme, car notre corps continue à vivre alors que son esprit est déjà parti. Le corps se débat et essaye d'avoir un semblant d'esprit, mais c'est trop tard, le mal est déjà fait.
Quand je tue, je tue physiquement. La mort mental est trop cruelle, je sais ce que c'est et même si je suis une putain de tarée, je n'ai pas envie faire souffrir les gens comme on me l'a fait.
La société, revenons en. Dès qu'une personne qui a un minimum d'importance fera un compliment sur quelqu'un tout le monde le suivra et c'est pareil pour les critiques. La société d'aujourd'hui à banalisé le mal. Seulement trois pour cent des violeurs vont en prison pour une période de seulement six mois environ. Les violeurs sont les criminels les plus normalisés sur cette terre, comme le harcèlement scolaire est un crime collectif des plus normalisé. Et vous savez pourquoi ? Parce que ni la société et ni la justice en quelque chose à foutre des victimes d'harcèlement, de viol, d'agression sexuelle ou de violence conjugale. Ils préfèrent coffrer des trafiquants de drogue car ça impacte leur revenu. Mais qu'est-ce qu'on en a faire de leur argent ? Ceux qui achètent de la drogue l'ont décidé, ce qui se fait agresser ne l'ont pas choisi.
"Tu étais habillé vulgairement, ça incite au viol" La tenue est propre à la personne ce n'est pas une pub pour se faire baiser sans son putain de consentement.
