● Sourit à la vie

57 1 21
                                    

Louka

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Louka

Je n'arrive pas à dormir. Ce qu'il c'est passé dans la salle de bain d'Abby me hante.

Pourquoi j'ai fait ça ? Et pourquoi ne m'a-t-elle pas repoussé ?

Mon plan était de l'attendre sur son canapé, mais quand je l'ai entendu vomir je me suis dirigé naturellement dans cette pièce.

Je repense à mes mains sur sa taille fine...

Ses yeux qui me fixent avec une lueur indéchiffrable...

Mes doigts qui longent son dos...

Stop.

Il faut que j'arrête de me remémorer cette scène.

Mes yeux scrutent mon bureau. Des papiers sont éparpillés dessus. Un dossier violet m'attire, celui sur Abby. En quelques semaines j'ai déjà percer son secret. Ses galeries d'arts sont une facette, ce qu'elle fait réellement, c'est tuer.

D'après ce que j'ai entendu on la surnomme la diablesse. Ça ne lui va pas du tout.

Comment un visage aussi angélique que le sien est capable de sourire de la terreur qu'il produit ?

Elle se débarrasse de tout ce qui l'empêche d'avancer. Elle fonctionne ainsi, tu bloques son passage, elle te tire dessus.

J'ai mis du temps avant de réaliser que cette petite en était vraiment capable.

Son cousin ne le sait pas. Enfin je suppose.

Elle veut juste le pouvoir absolu, elle triche en tuant ceux qui sont avant elle. Elle est immature et inconsciente. Elle pense que tuer est un jeu. Or tuer est un acte très important dans une vie.

Je n'ai jamais tué, juste blessé. J'ai des hommes pour cette tâche.

Elle pense qu'elle règne sur la terreur mais sans elle, elle n'est rien.

Elle ne sait pas ce qu'elle fait.

En entendant Sévan rentré dans mon bureau, je cache le dossier dans un placard. Il vient s'asseoir sur la chaise en face de la mienne.

- Steve nous invite à une vente aux enchères.

Je le regarde puis me mets à rire.

- Mon pote, on a déjà dit qu'on ne voulait pas voir des femmes à poil être acheter. C'est pas dans nos principes, t'as oublier ? Refuse l'invitation.

- Non, ce n'est pas du trafic d'humains, c'est du trafic d'art. Me répond-il de façon à ce que je remarque qu'il est blessé que j'ai pu penser qu'il avait accepté une telle offre.

- Comment ça, d'art ? Dit moi en plus.

- C'est une enchère où tout types d'oeuvres, sont vendu de façon illégal. Il se lève doucement pour rejoindre le centre de la salle.

Live without livingOù les histoires vivent. Découvrez maintenant