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Perdue dans un brouillard j'erre sans but comme un somnambule, mes nuits sont blanches, mes idées noires, j'ai même commencé à boire. Je fumes à n'en plus penser, je ne fais que m'esquinter la santé et je sais que rien de tout ça ne pourra me sauver alors, je continue d'avancer sans savoir où je vais réellement. C'est troublant de se sentir enfermé dans son propre corps parfois inquiétant.
La solitude commence à me ronger, mes pensées me consumer. Je ne suis plus qu'un corps, vide, que je n'apprécie même plus.
Souvent je me demande ce que cela ferais à mes proche si je donnais mon dernier souffle, quand cette envie de quitter ce monde me prends, les imaginer touchés par la nouvelle me freine car c'est égoïste de vouloir partir en laissant cette douleur aux « nôtres » alors que nous partons de douleur.
Je mets les nôtres entre guillemets parce que quand tout commence à flancher, très peu son présent finalement, quand on se livre, généralement, les autres vont minimiser votre mal-être. Nous décidons alors de ne plus en parler pour éviter de dramatiser.
C'est à ce moment que cela devient dangereux car lors du passage à l'acte pour cause d'avoir trop gardé pour soi, les « proches » restent dubitatifs ; «  Ça allait pourtant mieux, je ne comprends pas, elle/il souriait tout le temps, rigolait. Tout avait l'air d'aller bien. »
Retenez bien que « L'air ne fait pas la chanson. » ensuite « L'habit ne fait pas le moine. » ce sont deux phrases simple mais elles prennent tellement de sens dans ces situations. Prenez soin de vos proches.

ExutoireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant