Je te redonnerai le sourire [Chifuyu x Oc Tome 2]

Chapitre 6

- Comment tu... qui es-tu au juste ?

- Donc tu es au courant... je marmonne.

- Comment toi tu peux savoir ? Demande-t-il toujours sous le choc.

Je secoue la tête.

- C'est pas important. Dis moi ce que tu sais sur le futur.

- Tu crois vraiment que je vais parler de ça à une inconnue ? Dit-il en levant un sourcil.

Il fallait que je parle à mon frère. Ça servait à rien de lui cacher ma mort à lui. Même si il n'est toujours pas retourné dans le futur, et qu'il ne sait toujours pas que je suis encore en vie... il va finir par le savoir. Alors autant travailler en équipe.

Je réfléchis à comment je pourrais faire passer un message à mon frère à travers Chifuyu sans que Chifuyu comprenne que c'est moi.

— Dis à Hanagaki que KakaCosmique_69 est toujours là et qu'elle aimerait lui parler. En privé. Demain au sanctuaire Musashi à 18h pile.

C'est le pseudo que m'avait créé Takemichi sur la playsation 4 qu'on avait eu à Noël quand on était petit. Il saura que c'est moi.

— Caca cosmique tiré du bas 69 ? Répète Chifuyu complètement perdu.

— T'inquiètes pas, il comprendra.

Je l'abandonne là car ça faisait maintenant 5 bonnes minutes que mon téléphone n'arrêtait pas de vibrer en boucle dans ma poche, et que surtout j'avais peur que Chifuyu finisse par me reconnaître.

Quand je regarde qui avait transformé mon téléphone en vibro c'est sans étonnement que je vois une vingtaine d'appels manqués d'Izana.

Il sait s'inquiéter quand ça l'arrange lui...

Je le rappelle et il répond dans la seconde.

— C'est quand tu reviens j'ai faim moi, dit-il ennuyé.

— Attends... ça fait 10 minutes que tu m'harcèle pour ça ?!

— Ah donc tu vois que je t'appelle mais tu m'ignores...

— J'étais occupée !

— Ouais ouais... et c'est pas que pour ça que je t'appelle.

Mes sourcils se froncent, j'avais un mauvais pressentiment.

— Pourquoi alors ?

— Le mec qui t'as séquestré... il est devant la porte. Bonne chance pour rentrer, dit-il avant de raccrocher.

— Quoi mais... Izana ?!

Il ne va même pas m'aider à le dégager de là je suis sûre.

Je me dépêche de retrouver ma moto ou je l'avais laissé et de monter dessus pour rentrer à l'appartement.

Quand je garde ma moto devant l'immeuble il n'y avait personne. Même pas de moto qui m'était inconnu.

Il a du partir...

Parles pas trop vite, t'es pas rentrée dans le bâtiment encore. Il t'attend peut-être dedans.

D'un pas pas très confiant je me dirige vers l'entrée de l'immeuble et pousse les portes battantes de l'entrée.

Personne à vue d'œil. À part une vieille qui fouillait sa boite aux lettres.