Tomura x Oc / Leila

Chapitre 49

Ce n'est que lorsque je rouvris les yeux que je me rendis compte que je m'étais assoupie .
Mais alors que mes pupilles s'adaptaient à la luminosité aveuglante, je me compris que je n'étais plus dans la voiture mais dans un lit.

Dans mon lit, à la villa. 

Rien n'avait changer. Toutes mes affaires étaient à l'endroit où je les avaient laissées. C'était comme si je n'étais jamais partie.

Je me redressa brusquement sur le matelas et me figea sur place lorsque je croisa le regard écarlate du psychopathe, assit sur le fauteuil en face du lit entrain de m'observer.

Leila : Qu'est ce que... Comment je...?

Tomura : Tu dormais profondément, j'ai préféré ne pas te réveiller.

Je regarda mes poignets, ils étaient toujours enchaînés mais cette fois attachés à au lit. Un frisson parcouru mon corps.

Est ce que je suis en danger ?

Je me concentrais sur mes gants que je ne pouvais pas enlever lorsque je remarqua que je ne portais plus ma montre.

Leila : Elle est où ma montre ?

Tomura : T'en a plus besoin. Je suis là maintenant.

En entendant cette phrase, je ne pus m'empêcher de pouffer de rire nerveusement.

C'est l'hôpital qui se fou de la charité.
Les hommes ont un culot sans limite.

Leila : Je dois te rappeler que c'est toi la cause de mes crises ?

Tomura : Il y a neuf mois tu n'en faisais plus quand on était ensemble.

Leila : Ça c'était avant que tu me lâches en me disant que tu ne m'aimait pas et que je n'étais qu'une source de distraction. Sans oublier le kidnapping de hier soir.

Tomura : Je s-

Leila : Relâche moi Tomura. Tu me fais flipper là pourquoi je suis attachée ?

Je vis les poings du criminel se resserrer. Il crispa son corps quelques secondes avant d'expirer et décontracter ses muscles tendus par la nervosité.

Il essayait encore de se contenir...comme toujours.

Tomura : Je... je ne voulais pas te faire peur. Grogna la voix rauque en détournant le regard.

Leila : Oh vraiment...? Tout est pardonné alors ! Dis je sarcastiquement.

Le chef de l'alliance se leva du fauteuil et s'approcha de mon lit.

Tomura : Il y a des fois où j'ai l'impression de ne plus rien contrôler et le fait de te voir dans ce gang ça m'a rendu hors de moi. Je sais que...j'ai des réactions...extrêmes des fois. Je pète des câbles, je deviens violent et je dis des choses que je n'aurais jamais dites en étant...moi même.

Tomura s'assit sur mon lit et j'eus un léger mouvement de recul lorsqu'il tendit sa main vers moi. Mais en me voyant si retissante, ce dernier saisit les sangles qui me maintenaient attachée et m'attira doucement vers lui.

Je ne sais pas si j'étais absolument terrifiée ou soulagée de le voir à côté de moi...sûrement un mélange des deux.

Je plongea mon regard dans les siens et dans la profondeur de ses yeux, je pouvais voir son âme.

Son âme sensible et fragile. Son âme d'enfant. Il était sincère cette fois ci.

J'avais oubliée à quel point la perte de contrôle pouvait le mettre dans des états second.