Stole my Heart - Tome 2. (Liam Payne)

Chapitre 10. Reviens nous.

«Si jamais je venais un jour à te perdre, je n'aurai peut-être pas le courage de me tuer physiquement mais mentalement, je serais réduite à néant.»

- Zirocks-

PDV Externe.

Douze minutes. En douze minutes on pouvait faire un grand nombre de chose : cuire un œuf dur ; écouter trois musiques d'une durée égale à quatre minutes chacune ; ou encore se rendre de la Faculté au Piccadilly Circus... mais ce qui prit réellement douze minutes, ce fut le trajet entre le Parc Churchill et l'hôpital public de Londres. Et douze minute, ce peut être très long, surtout quand la vie d'un homme était en jeu. Sous le vacarme infernal des sirènes de l'ambulance, le brancard entra à toute vitesse dans le hall des urgences. Sur les talons des secours la jeune femme et ses amis entrèrent dans le hall à leurs tours. Le visage de la jeune femme était inexpressif, fermé, tout comme l'était celui de ses amis. Le jeune homme allongeait sur le brancard avait les yeux clos, ses vêtements étaient maculés de sang. Il avait une plait à l'abdomen et une autre au niveau du sternum, proche des poumons. Son visage était recouvert d'un masque à oxygène. Les secouristes avaient un visage inquiet. Les portes du couloir opératoire s'ouvrirent. Le brancard entra. Les portes se refermèrent. Le groupe d'amis ainsi que la petite amie du beau brun se retrouvèrent à la porte. Il ne restait plus qu'à attendre. N'est-ce pas ce que l'on fait dans une salle d'attente ?

PDV Zayn.

Le temps défila sans que nous ne puissions rien y faire. Attendre il n'y avait que cela à faire. Nous attendions de savoir si l'un de nos amis allait vivre ou alors allait mourir. Assis dans un des box des urgences, j'étais actuellement interrogé par le père de Leena. Le commandant Finley. J'avais une PUTAIN d'angoisse logée dans mon ventre, la gorge nouée, les larmes qui me piquaient les yeux. Je ne suis pas angoissé non le mot était bien trop faible... J'étais terrorisé.

- Tout s'est passé tellement vite. Une minute nous chantions sur la scène ouverte du Parc Churchill. La minute d'après nous nous trouvons ici dans l'hôpital, sans nouvelles de l'un d'entre nous. Je n'ai rien vu. Nous avions les projecteurs en pleines figure et à part le premier rang, le reste du public nous apparaît comme un immense point noir. Expliquais-je au Commandant Finley, en essayant de retenir à la fois ma rage mais aussi ma tristesse et mon angoisse.

- Très bien. Me répondit-il. Toujours aucune nouvelle de Liam ?

- Toujours aucune. Tout ce que nous savons c'est que son sang a recouvert le parquet de la scène.

- Courage. Liam est solide. Je suis sûr que ça va aller. Vous auriez vu ma fille ? Me réconforta le commandant.

- Leena est assise dans la salle d'attente, la dernière fois que je l'ai vu elle était avec Niall.

- Merci Zayn. Je vais personnellement m'occuper de cette enquête et votre ami obtiendra justice.

- Merci à vous Mr. Finley.

- Je t'en prie appelle-moi Enzo.

- Merci Enzo.

Il me salua et je partis rejoindre les autres. Vers qui que je me tournais, nous avons tous les visages fermés, inexpressifs. Les larmes coulaient sur les joues de Leena. Elle refusa tout réconfort venant de l'un de nous. Elle était meurtrie par ce qu'il venait de se passer. Je ne savais plus depuis combien de temps nous sommes ici. J'avais totalement perdu la notion des heures. Tout ce que j'espérais, c'était qu'un docteur allait enfin se montrer et nous tenir au courant de la situation. Des policiers se tenaient aux quatre coins de l'hôpital. Nous étions tous sous protection policière. Le père de Leena tenait à ce que nous soyons en sécurité. Je m'approchai de Leena, et l'enlaça contre son gré. J'ignorais son grognement, mais à cet instant, j'ai autant besoin de son réconfort qu'elle du mien. Son copain, tout comme mon meilleur ami, était on ne sait où dans ce service dans je ne sais quel état.