Chapitre 4

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Cela devait faire plus d'une semaine que le repas avec mes grands-parents ainsi que la rentrée venait de se passer et pourtant ma mère était toujours sensible et touchée par ce qui s'était produit lors du dîner. Nous avions essayer moi, mon père, mon frère ma soeur de lui expliquer qu'il ne fallait pas qu'elle culpabilise et nous avions même joué à la bonne paye ensemble pour lui remonter le morale, mais rien n'y faisait. Elle était toujours déprimé, cela se produisait souvent lorsqu'elle se disputait avec sa famille ça durait environ 2 semaines puis ça repartait comme c'était venue. 

Je n'avais plus revus le nouveau dans ma classe, il ne venait plus en cours du tout. Si ça se trouve il avait déménagé encore une fois ou il s'était fais viré du lycée pour avoir fumée dans l'enceinte de l'établissement.

 Les livres me passionnais toujours et j'adorai ma prof de français qui me prêtait quelques un des siens. En fait écrire me plaisait plus que lire même si ces deux activités remplissait entièrement  mon emploi du temps. Ma mère, petite nous avaient acheter à moi et ma soeur de jolies carnets, un bleu pastel pour moi et un rose pastel pour ma soeur. Elle nous avait incité à écrire chacune de nos pensées nos sensations et à les décrire le plus possible. 

Au début comme chaque être normalement constitué j'abandonnai cette idée, cette idée d'écrire tout simplement parce que j'oubliai ou bien parce que je préférait aller faire la misère à Silvia qui le méritait tant. Puis vers la fin de l'école primaire, où les enfants prennent conscience de la capacité destructrice de leur parole sur une jeune fille en surpoids, je me suis mis à écrire, à écrire chacune de mes pensée, au lieu d'enfouir cette douleur, cette peine, cette souffrance je me plaisais à l'écrire sur un bout de papier, puis chaque fois que j'avais un surplus d'émotion où quelque chose à dire que je ne pouvais qu'écrire et bien... Je l'écrivais. 

Ce petit carnet est vite devenu un refuge, pour moi, et pour mon esprit, une sorte de maison où je pouvait être honnête avec moi même, et me libérer. Après tout ce n'est pas le but d'un journal intime.

 Rapidement ce petit carnet s'est vite remplis, et je dus en racheter un tout les mois. Je les cachaient dans un endroit de ma chambre particulier, le carnet en cours d'utilisation était caché au fond de mon pouf rouge recouvert de vêtements tandis que les autres étaient scellés dans une énorme boîte jaune que j'avais soigneusement rangé tout en haut de mon étagère. 

Reouvrir ces carnets serait comme reouvrir ses plais, retrouver sa souffrance et recommencer depuis le début, cette acceptation pas tout à fait terminer de soi serait détruite en une lecture voilà le pouvoir de l'écriture, le pouvoir des lettres. Et c'est pour ça que je voulais en faire mon métier ! 

Teba était revenus au lycée deux semaines après sa disparition, il était revenus en cours de mathématiques comme si il n'avait jamais disparus, comme si c'était normale, il m'a salué s'est assis à côté de moi puis a sortis un carnet identique au miens, je crois qu'il écrivait dessus, nan il dessinait aussi ! J'avais passé toute l'heure à observer ce qu'il griffonnait sur ce carnet où l'avait-il trouvé ? Puis l'heure  de manger arriva et comme la plupart des élèves de Miami considère que le lycée est la simple représentation des stéréotypes cinématographiques, ils cherchent à reproduire et à devenir des stéréotypes alors il y avait les populaires au fond, puis les intellos à droite, les skatters aussi, et il y avait Lydia et moi dehors sur les marches de l'estrade devant le terrain de foot. 

- Alors le nouveau ça se passe comment tout les deux ? 

- Lydia la ferme, y'a rien je le connais pas on s'est adressé la parole une fois et tu crois que je vais lui plaire ! Ce mec aime les filles comme Chiara, après je le comprend c'est la facilité et puis elle réfléchis pas. 

l'Amour +Where stories live. Discover now