Chapitre 1

177 22 9
                                    

Une chaise sur laquelle des dizaines ont été assis avant moi, avec son dossier de tissue rouge écarlate et ces appuis bras recouverts de la même matière. S'il n'y avait pas de tissue par dessus on entendrais sans doute mes ongles que je tapais nerveusement à répétition contre ceux ci, et de mon autre mains le crayon que je manipule avec un mélange d'habileté et de maladresse. Je tremble un peu , occasionnellement je lève la tête et je regarde la porte blanche. Tout ici est blanc , en fait , ça en donne mal à la tête. On jurerais un hôpital, mais non. Enfin presque. Puis enfin , elle arrive. Elle aussi vêtu de blanc , avec une chemise bleu pâle et une jupe taille moyenne noir tout comme ces souliers à talon. Le bruit continue de ceux ci heurtant le sol alors qu'elle s'approche ne m'aide pas à calmer cette crise d'anxiété d'ailleurs.

- Bonjour , je suis le docteur Leroy. Heureuse de faire ta connaissance ...

Elle baisse les yeux vers le tas de feuille dans ces bras qu'elle sert si fort contre sa poitrine, comme si je risquais de la lui voler et alors qu'elle s'assit sur une chaise similaire à la mienne à mes cotées elle poursuit.

- ... mademoiselle t/n . Je serais votre thérapeute. Sous demande de votre médecin il est indiquer dans votre dossier que vous auriez besoin d'un suivis psychologique? Alors dites moi tout.

Elle semble sincèrement gentille. Vraiment. En fait , j'ai presque envie de lui faire confiances. Mais voilà , avant elle il y avait mon médecin , justement. Et j'étais persuader que je pourrais lui parler, donc je l'ai fais. Pourtant je me retrouve ici à devoir participer à ces thérapies obligatoire. Sous sa demande.

- Je ne suis pas certaine de la raison pour laquelle je suis ici moi même en fait. J'ai eu un moment compliquer, voilà tout. Un peu de mal à arriver avec le loyer mais maintenant ça va! Il nous arrives tous d'avoir des moments compliquer vous savez... et je vais bien.

J'avais dit tout cela d'un coup, et je me rendais compte que ma voix avait été tremblante, trop rapide, hésitantes. Et que j'avais l'impression de m'être beaucoup répéter. Docteur Leroy se penchait pour noter quelque chose sur son fameux carnet avec un regard peu convaincu. Comme si j'étais un sujet d'expérience.
Je prends une inspiration et prend une voix plus assurer et contrôler pour essayer de rattraper ma bêtise.

- Écoutez , vraiment , je dramatises beaucoup. Je ne veux pas vous faire perdre votre temps, vous savez , plein de gens ont VRAIMENT besoin de votre assistance et je n'en fais pas partie. C'est une erreur. J'ai dramatiser, je ne devrais pas être ici et comme je vous l'ai mentionner tout le monde a des phases compliquer ou l'ont est au bout du rouleau et il nous arrives de dire plein de connerie.

- Vous savez que la culpabilité et le sentiment d'être un fardeaux est un principal symptôme de la dépression , T/p?

J'étais d'abord surprise qu'elle s'adresse à moi par mon prénom, puis énerver. Ça n'a pas été long qu'elle déforme mes propos celle là! De toute façon tout ce que tu peux bien leur dire il peuvent s'en servir contre toi. Les docteurs, c'est comme des flics, mais en pire. Eux ils s'abstiennent bien de te dire que tu as le droit de la fermer. Et puis ... si je me sens mal d'être ici ce n'est sans doute pas car je me sens comme un fardeaux... c'est juste vrai qu'elle perd du temps sur mon cas. Qu'elle pourrait aider des gens qui en ont besoin, mais non, je gâche tout.
Avant que je ne puisse le remarquer un silence c'était installer , pesant , puis la jeune femme pris des notes à nouveau comme si elle avait pris mon silence pour une approbation, une façon de lui dire que je réalisais qu'elle avait raison. Je la déteste déjà.

- Allons-y avec une différente approche, voulez-vous? Je vous poses des questions , et vous répondez.

Je m'empresse de montrer explicitement un air exaspéré et déranger mais je fini par acquiescé resigner.

- Avez vous déjà tenter de vous faire du mal?

Je fahi éclaté de rire. Quelle situation ridicule , me crois elle vraiment si stupide ?

- Bien sûr que non.

- L'auto mutilation peut prendre diverse forme. Parfois il s'agit de s'insulter, se brûler, se rabaisser. Aussi certaine personne seront plutôt porter à blesser d'autre personne autour d'elle...

Elle semblait partie pour me faire une liste , encore une perte de temps. Je sais très bien ce qu'est l'auto mutilation, sombre idiote.

- je sais , je sais bien tout ça et c'est pour ça que je vous affirme hors de tout doute que je n'ai jamais pratiquer de telle chose.

Elle acquiesce à son tour mais tout de même, j'ai l'impression qu'elle est déçu. Elle note.
Alors, elle devient ennuyante et je commence déjà à porter plus d'attention sur le crayon que je fais toujours passer de plus en plus vite entre mes doigts qu'a ce qu'elle me dit. Je ne la regarde même plus, que des cours regard distrait en sa direction pour lui donner l'impression que j'écoute ces interminables explications qu'on m'a déjà dite plusieurs fois.

- Avez vous déjà penser à vous donner la mort? Mademoiselle ?

Elle semble s'impatienter.

- hein? Quoi? Bien sûr que non.

Je me redressais rapidement sur ma chaise et elle me regardais sans en avoir l'air très convaincu.

- pour être honnête avec vous il est écrit dans votre dossier que votre médecin vous avait déjà fait aborder le sujet avec lui. Vous lui aviez mentionner que vous aviez tenté de...

Le crayon glissait de mes doigts et tombais au sol. Si jusqu'à maintenant j'avais maintenu une voix calme, sans intonation voir même monotone , alors que je me levais de ma chaise d'un bon je m'exclamais

-merde !

J'avais en fais craquer tout la pression que j'accumulais. Le même ton de parole de la docteur, le bruit de l'horloge , mes ongles. Les sujets traités faisait grandir en moi un sentiment d'insécurité puis le crayon avait tomber en guise de déclencheur. Leroy ne sautait même pas, ne sourcillait pas. Elle gardait un visage neutre et notait. Elle note toujours. Elle note le moindre de mes faux pas pour s'en servir contre moi. Elle me veut du mal. Maintenant , moi aussi je lui veux du mal. Qui croit elle qu'elle est? Pourquoi me traite elle comme un vulgaire sujet? Je serre les points et récupère rapidement mon stylo.

- je veux m'en aller!

Que je m'exclamais à nouveau.

- nous pouvons mettre fin à la séance plus tôt si vous le souhaitez, oui.

Comme si elle avait suffisamment pour me faire enfermé déjà.
Je récupérait agressivement mon veston sur le dossier de la chaise où j'étais assise et je me dirigeait vers la porte. Elle se lève et l'atteinte avant moi afin de me la tenir ouverte. Et son sourire alors que je franchissais la porte, un foutu sourire d'hypocrite, ouais ! Je voudrais lui frapper la tête contre sa putain de fenêtre renforcer de merde. Je voudrais lui montrer... lui montrer. Lui montrer quoi au juste?
...
Quand je sortis par l'accueil la secrétaire me regardais ouvrir la porte. Elle me fit le même sourire hypocrite que la docteure , a croire qu'elles étaient là même personne. Et ces yeux, comme si ils étaient charger de dégoût elle me regardait et me jugeais. Je voudrais lui faire bouffer son clavier elle aussi, mais je ne peux pas. Donc je ne fait que sortir comme une vrai lâche et me rendre à mon arrêt de bus. Je veux juste rentrer chez moi et être seule. Je dois réfléchir. J'ai plein de chose à faire en plus. Ça fait déjà des semaines que je dois ranger mon appartement, et je dois aussi faire à manger pour ce soir.

HAUNTED | Ben Drowned x Reader FROù les histoires vivent. Découvrez maintenant