Chapitre 8

91 7 5
                                    

Barry arriva au DEO après la traque de quatre métas. Il sourit en voyant sa petite amie.

- Hey, mon ange.

Il l'embrassa tendrement.

- Que fais-tu là ?

- J'ai une piste pour le vol des dossiers. J'en ai parlé à Winn et Alex. Tu te rappelle de l'empreinte qui était coupée ?

- Oui.

- On a trouvé la même dans une affaire de vol de bijoux. On a un nom. Orson Bynes. Ce serait un récidiviste. Cette coupure ce serait une cicatrise.

- Comment et pourquoi un voleur de bijoux volerait des dossiers sur des aliens ?

- Je l'ignore. C'est pour ça que je suis venue voir Alex.

- En tout cas, tu as eu une piste mon ange.

Il l'embrassa de nouveau avec tendresse.

- Désolée de vous déranger, mais je crois avoir trouvé quelque chose. Dit Alex.

- Nous te suivons. Répondit Patty.

Ils allèrent à la salle des ordinateurs.

- Ce Orson Bynes avait un complice. Byron Tanner. Complice dont le frère travail chez Luthor Corp et qui l'a fait entrer comme homme de la maintenance. Tanner sortirait avec la fille de Peterson. Leur expliqua Winn.

Il soupira.

- Encore lui ? Il volerait ces dossiers pourquoi ? Faire lui même des métas pour ses combats clandestins ?

- C'est possible. Répondit Alex.

- Je recherche s'il est lié avec des scientifiques. Répondit Winn.

- Tu veux que je patrouille dans la ville ? Demanda-t-il.

- Non. Rentrez tous les deux. Si on a quelque chose, je t'appellerai. Répondit Alex.

- D'accord. Et bien, soit à tout à l'heure, soit à demain.

- Barry, mon éclair, tu dois te changer.

Il regarda sa tenue. Il se gratta la nuque puis il partit se changer en un éclair.

- C'est bon. Allons-y.

Patty secoua la tête avec un petit sourire aux lèvres avant de lui voler un baiser.

*****

Kara mangeait son poulet en faisant fi des regards d'Oliver. Elle était déjà gênée d'être dans un tel restaurant puis Oliver la rendait mal à l'aise. Malgré ses dires, il l'attirait énormément, encore plus ce soir alors qu'il portait le costume qu'il portait lors de leur nuit ensemble.

- Tiens. Goûte. Je sais que tu aimes le bœuf autant que le poulet.

Oliver lui tendait sa fourchette où se trouvait un bout de viande.

Elle ne voulait pas, mais son regard la convainquit.

Elle voulait prendre la fourchette, mais elle comprit qu'il voulait la nourrir alors elle s'avança pour prendre en bouche le morceau de bœuf. Elle ne put reculer qu'Oliver essuya sa lèvre inférieure de son pouce droit.

Son cœur battit des records de vitesse, elle se sentit rougir. Elle s'assit puis prit une gorgée de son verre de vin.

Une question la taraudait.

- Oliver. Comment tu as su que nous n'étions pas ensemble avec Winn ?

- Un soir que je profitais de la nuit sur les toits...

En gros, quand il était devenu Arrow.

- ... j'ai vu sortir Winn d'un cinéma avec un homme et vu leur façon d'être l'un envers l'autre, ce n'était pas de simples amis alors je les ai suivi pour savoir si Winn te trompait. Quand je les ai vu rentrer dans un immeuble et là, j'ai vu leurs deux nom sur l'interphone. Je comprends pourquoi tu m'as menti. Mais saches que j'ai été très heureux d'apprendre que tu étais célibataire. Je sais que je ne mérite pas de seconde chance, j'ai été horrible avec toi dans le passé, mais j'ai changé, le naufrage m'a changé. Mais j'ai commencé à changer lors de notre nuit.

- Comment ça ?

- Je n'en suis pas fier, mais j'étais un coureur de jupon. Même si j'étais avec Laurel, je m'amusais avec d'autres femmes, mais après cette nuit, je ne cessais de penser à toi. J'ai rompu mes fiançailles le lendemain. Je t'ai cherché avant mon départ, mais chaque fois, je te ratais. Quand je suis revenu, j'avais trop de chose en tête puis il y a eu la demande d'interview. Voir ton nom sur la liste des employés... J'y ai vu une chance de te revoir enfin.

- Oliver...

- Je t'aime Kara.

- Quoi ?

- Je t'aime. Je ferais tout ce que tu voudras pour me faire pardonner et avoir une seconde chance.

Oliver prit sa main gauche dans sa main droite. Elle était perdue, confuse par ses dires, elle ne savait pas quoi répondre.

Elle avait tellement souffert par sa faute. Mais ...

Mais elle l'aimait autant qu'elle avait souffert.


Une ombre du passéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant